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Jean-Nicolas-Marcellin Guérineau, chevalier de Saint-Péravy[1], né le à Janville et mort en 1789 à Liège, est un journaliste, poète et économiste français.

Jean-Nicolas-Marcellin Guérineau de Saint-Péravy
Biographie
Naissance

Janville
Décès

Liège
Activités
Économiste, journaliste, poète
Parentèle
Louis-Gustave Guérineau de Boisvillette
Antoine Charles Marcelin Poullet-Delisle (neveu)
Autres informations
Membre de
Académie d'Orléans
Société libre d'émulation
Mouvement
Physiocratie

Biographie


Guérineau, né dans une famille de la noblesse de robe[2]. Son père, Jean Claude Guérineau des Chenardières, est conseiller du roi et du duc d'Orléans, lieutenant-général civil et criminel au bailliage et siège royal, subdélégué de l'intendant de la généralité d'Orléans, et sa mère est Suzanne-Louise Champeaux.

Après avoir suivi ses études en province, il rejoint Paris et y fit carrière dans les lettres et publia des vers dans divers journaux. En 1763, il rejoignit le mouvement physiocratique. Membre de la Société royale d'agriculture de la généralité d'Orléans, où il résidait, il y rencontre Mirabeau et plusieurs physiocrates.

Jean-Nicolas Guérineau s'investit essentiellement dans la rédaction d'articles économiques dans des journaux tel que la Gazette du commerce (fondée en 1763) ou le Journal de l'agriculture et du commerce de Pierre Samuel du Pont de Nemours entre 1764 et 1774.

Saint-Péravi remporta un concours organisé par la Société royale d'agriculture de Limoges sur la fiscalité indirecte. Dans la lignée des idées physiocrates, il estime que toute la fiscalité doit reposer sur la taxation de la terre puisque c'est la seule source de richesses. Turgot, alors intendant du Limousin, qui avait financé le prix, trouvant son texte insatisfaisant, écrivit en réponse une Observations sur le mémoire de M. de Saint-Péravy en faveur de l'impôt indirect qui reste comme la première et des plus brillantes formulations de la loi des rendements décroissants.

En 1778, il quitte Paris à la suite d'une affaire d'honneur et se réfugie à Bruxelles, près du prince de Ligne, puis à Liège où il bénéficie de la protection du prince-évêque François-Charles de Velbrück ; il obtient une pension de 800 livres et devient membre-orateur de la Société libre d'émulation de Liège. Il y prononça le discours d'ouverture lors de l'inauguration de cette société.


Publications



Notes et références


  1. ou de Saint-Péravi
  2. Issu d'une famille de Châteaudun anoblie par charge, elle se divisait entre les branches de Boisvillette, des Chenardiéres, de Saint-Péravy, de Guillerval, de la Forest, de Lamérie, de La Varenne
  3. attribué à tort à Voltaire.

Voir aussi



Bibliographie



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