Victor Bonhommet est le nom de plume de Michel Bonhommet, poète français né le au Mans où il est mort le .
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Fils d'ouvrier teinturier et petit-fils de jardinier et de maçon, il est d'abord apprenti menuisier et effectue son tour de France. Pendant la guerre de Crimée, il participe au siège de Sébastopol avec le 28e régiment d'infanterie, ce qui lui vaut la médaille de Crimée de la reine d'Angleterre[1]. Il exerce ensuite le métier de commis de banque puis devient bibliothécaire adjoint de la ville du Mans[2].
Victor Bonhommet est l'un des fondateurs et l'un des premiers présidents de la Société de libre pensée du Mans[3]. On lui doit aussi la création vers 1882 du Cercle démocratique pour l’instruction et l’éducation du peuple, première Université populaire du Mans[4].
En 1870, il fait publier Le Peuple[5] son premier ouvrage à la gloire des travailleurs (imprimerie E. Monnoyer) et le dédicace à Victor Hugo. Celui-ci lui adresse en retour une lettre d'encouragement[6].
Il se lance ensuite dans l'écriture d'articles politiques. Le Monde politique en déshabillé[7] paraît en 1874 (imprimerie L. Hudon). Ses attaques virulentes contre Napoléon le Petit et le gouvernement de l'Ordre moral, ainsi que sa qualité de gérant du journal L'Avenir lui valent un bref emprisonnement. Il est aussi l'auteur de pamphlets contre la religion [8].
Son œuvre la plus connue est Les chansons de métiers publiée en 1888 (Léon Vanier éditeur)[9]. Elle lui vaudra une certaine notoriété locale. Une rue du Mans porte d'ailleurs son nom ; c'est l'ancienne rue du Porc-épic où il habita vers 1868.