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Exile on Main St. est le dixième album du groupe rock anglais The Rolling Stones, sorti en 1972 et produit par Jimmy Miller. C'est l'unique album double studio des Rolling Stones.

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Exile on Main St.
Album de The Rolling Stones
Sortie
Enregistré octobre 1970, à mars 1972
Villa Nellcôte, Villefranche-sur-Mer, France et Sunset Sound Recorders, Los Angeles, États-Unis
Durée 67:17
Langue Anglais
Genre Rock, blues rock, hard rock, rock 'n' roll
Format Double 33 tours
Auteur-compositeur Jagger, Richards
Producteur Jimmy Miller
Don Was et The Glimmer Twins (réédition)
Label Rolling Stones / Atlantic
Critique

AllMusic [1]
Rolling Stone [2].
Robert Christgau (A+)[3]

Albums de The Rolling Stones

Singles

  1. Tumbling Dice / Sweet Black Angel
    Sortie :
  2. Happy / All Down the Line
    Sortie :
  3. Plundered My Soul / All Down the Line
    Sortie :

Historique



Contexte


Exile on Main St. a été écrit et enregistré entre 1969 et 1972. Mick Jagger a dit : « Après avoir terminé notre contrat avec Allen Klein, nous ne voulions plus lui confier [ces pistes précédentes], » comme ils furent obligés de faire avec Brown Sugar et Wild Horses de l'album Sticky Fingers. Beaucoup de chansons ont été enregistrées entre 1969 et 1971 aux Olympic Studios et chez Mick Jagger à Stargroves en Angleterre pendant les sessions de Sticky Fingers[4].

Au printemps de 1971, les Rolling Stones ont dépensé l’argent qu'ils devaient en taxes et quittent la Grande-Bretagne avant que le gouvernement ne puisse confisquer leurs biens. Mick Jagger s’installe à Paris avec sa nouvelle épouse Bianca, et le guitariste Keith Richards loue une villa, Nellcôte à Villefranche-sur-Mer, près de Nice. Les autres membres se sont installés dans le sud de la France. Un studio d’enregistrement approprié étant introuvable pour que le groupe puisse continuer à travailler sur l'album, le sous-sol de Nellcôte devient un studio improvisé avec l’aide du camion studio mobile de deep purple .


Enregistrement



Nellcôte

L'enregistrement commença sérieusement vers mi-juin. Le bassiste Bill Wyman se souvient que le groupe travailla chaque nuit de 20 heures à 3 heures du matin pour le reste du mois. Wyman a dit de cette période : « Tout le monde n'était pas au top tous les soirs. Ce fut, pour moi, une des principales frustrations de toute cette période. Pour nos deux albums précédents, nous avions bien travaillé et écouté le producteur Jimmy Miller. À Nellcôte les choses étaient très différentes et il m’a fallu un certain temps pour comprendre pourquoi. » À cette époque, Richards avait commencé à prendre quotidiennement de l’héroïne. Des milliers de livres sterling d'héroïne ont transité par le manoir chaque semaine, ainsi que des visiteurs tels que William Burroughs, Terry Southern, Gram Parsons et Marshall Chess (qui dirigeait le nouveau label des Rolling Stones)[5]. Parsons a été prié de quitter Nellcôte début juillet 1971, à la suite de son comportement odieux et d'une tentative de Richards pour nettoyer la maison des usagers de drogue à la suite de pressions exercées par les policiers français[6].

L'usage de drogues de Richards l’a empêché d’assister aux séances qui se déroulaient dans son sous-sol, tandis que Mick Jagger et Bill Wyman étaient souvent incapables d’y assister pour d’autres raisons. Tout cela a souvent obligé le groupe à devoir enregistrer ses morceaux sous une autre forme. Un cas notable a été l’enregistrement de l’une des plus célèbres chansons de Richards, Happy. Enregistré dans le sous-sol, Richards a déclaré en 1982, « Happy était quelque chose que j’ai fait parce que j’ai été une fois au début d’une session. Il y avait Bobby Keys et Jimmy Miller. Nous n’avions rien à faire et soudain j'ai pris la guitare et j'ai joué ce riff. Nous avons enregistré la piste originale avec un sax baryton, une guitare et Jimmy Miller à la batterie. Et le reste est construit sur cette piste. C’était juste un jam d'après-midi. où tout le monde dit, « Wow, oui, travaillons dessus » ».

Le groupe de base pour les sessions à Nellcôte se composait de Richards, Bobby Keys, Mick Taylor, Charlie Watts, Miller (un batteur qualifié à part entière qui a couvert les absences de Watts sur Happy et Shine a Light) et Jagger lorsqu’il était disponible. Wyman n’aimait pas l’ambiance de la villa de Richards et n'a pas pris part à nombre des sessions françaises. Bien que Wyman soit crédité sur seulement huit chansons de l’album, il a dit à Bass Player Magazine que les crédits sont incorrects et qu’il a effectivement joué sur plus de chansons. Les autres parties de basse ont été créditées à Taylor, Richards et le bassiste de session Bill Plummer. Dans ses mémoires, Stone Alone, Wyman a noté qu’il y avait une division entre les membres du groupe qui s'adonnaient librement aux drogues (Richards, Miller, Keys, Taylor, l'ingénieur du son Andy Johns) et ceux qui se sont abstenus à des degrés divers (Wyman, Watts et Jagger)[5].

L'enregistrement de l'album à la Villa Nellcôte a été suivie par le photographe français, Dominique Tarlé à partir de l'arrivée du groupe jusqu'à son départ. Les photographies ont été exposées à partir des années 2000.


Los Angeles

Le travail sur les autres chansons (notamment Rip this Joint, Shake Your Hips, Casino Boogie, HappyRocks Off, Turd on the Run'' et Ventilator Blues) a commencé dans le sous-sol de Nellcôte et s'est poursuivi au Sunset Sound Recorders à Los Angeles, où les overdubs (toutes les parties de piano et clavier, le chant, toutes les guitares et des overdubs de basse) ont été ajoutés au cours des sessions qui se déroulèrent entre décembre 1971 et mars 1972. D’autres titres tels que Torn and Frayed et Loving Cup ont été réenregistrés à Los Angeles. Bien que Jagger ait été souvent absent à Nellcôte, il prit en charge la deuxième étape de l’enregistrement à Los Angeles, arrangeant pour les claviéristes Billy Preston et Dr John et la crème des chanteuses session de la ville pour les overdubs de chœurs. Les arrangements finaux aux inflexions gospel de Tumbling Dice, Loving Cup, Let It Loose et Shine a Light ont été inspirés par une visite de Jagger et Preston dans une église évangélique locale.

Les séances d’enregistrement étendues et les différentes méthodes de la part de Jagger et Richards reflètent la disparité croissante dans leurs vies personnelles[5]. Au cours de la réalisation de l’album, Jagger a épousé Bianca, mariage suivi de près par la naissance de leur fille, Jade, en octobre 1971. Richards a été fermement attaché à sa petite amie Anita Pallenberg, pourtant tous deux étaient dans les affres de la dépendance à l’héroïne, que Richards ne surmonterait pas jusqu’au tournant de la décennie[5].


Caractéristiques artistiques



Analyse du contenu


Enregistré dans la cave de la Villa Nellcôte louée par Keith Richards à Villefranche-sur-Mer, sur la Côte d'Azur, Exile on Main Street est pour beaucoup de fans l'apogée de la discographie stonienne, le point d'orgue d'une période fabuleuse entamée avec Beggars Banquet en 1968. Jamais dans l'histoire du rock un album n'a autant personnifié le triptyque sex, drugs and rock'n'roll. Avec, au bout du compte, un résultat sans commune mesure avec ce que le groupe produira par la suite. Les Stones ont soigné leur réputation de mauvais garçons. Héroïne, alcool : pendant cet été 1971, ils s'adonnent à tous les plaisirs, entourés d'invités divers et variés, parasites et vrais amis. Seuls le toujours sobre Charlie Watts et le fidèle pianiste Ian Stewart semblent vivre en dehors du cyclone. Conséquence : enregistrements chaotiques, répétitions qui s'éternisent, tensions entre Jagger et Richards... L'ambiance n'est pas tous les jours au travail, d'autant que le producteur Jimmy Miller lui-même lâche prise peu à peu, abruti par sa consommation de drogues multiples.

Musicalement, l'album est un sommet. Dans la chaleur du sud de la France, entre le vin et les joints, les Stones trouvent le bon tempo et Jagger fait des prouesses, alternant plaintes et rugissements, passages en douceur et vocaux dévastateurs. Dès le riff de Rocks Off, le ton est donné : désinvolture, moiteur et décadence... le tout enrobé d'une maîtrise technique irréprochable, portée par le duo de guitaristes Richards et Taylor. De l'urgence de Rip This Joint au gospel inspiré de Let It Loose, du charme acoustique de Torn and Frayed au blues lourd de Stop Breaking Down, de la jubilation de Loving Cup et Happy à la classe époustouflante de Shine a Light et de Tumbling Dice, les Stones font le tour du sujet avec brio, sans jamais trahir leurs racines. D'une unité de son stupéfiante, en dépit des différents genres musicaux abordés, Exile on Main Street est un hymne à la musique du cœur, celle qui transpire et fait vibrer. Avec la collaboration désormais habituelle de Bobby Keys au sax, Jim Price à la trompette et Nicky Hopkins au piano, les Stones ont réussi un véritable tour de force : réaliser un album qu'on croirait tout droit venu du delta du Mississippi, dans ce vieux Sud américain que les Glimmer Twins vénéraient tant.

Malgré tout, Keith Richards déclare : « Il n'y a jamais eu vraiment d'orgies : on ne pouvait pas écrire, composer, jouer et faire la fête en même temps. » De plus, il assure qu'il n'y a jamais eu d'histoires de sexe comme des filles courant toutes nues dans la résidence...

L'album a reçu un accueil tiède de la part de la critique. Sans tube massif façon Jumpin' Jack Flash ou Brown Sugar, plus dur d'accès que les albums précédents, Exile a d'abord eu du mal à accrocher le public. Keith Richards déplorera même dans son autobiographie le manque de niveau de son public d'alors. « Les gens n'ont aucun niveau, et très peu comprennent réellement ce qu'est le vrai Rock and Roll[7]. » L'album est aujourd'hui porté au firmament du rock. Pour son intégrité et sa cohérence d'une part, pour ce qu'il porte de subversif et de rock'n'roll attitude d'autre part. Les Stones eux-mêmes reconnaissent son importance dans leur discographie, même si Jagger l'a jugé un jour « surestimé », déplorant certains mixages. Une façon de désacraliser le mythe.


Parution et réception


Exile on Main St. sort le en tant que double album par Rolling Stones Records. C'est le dixième album du groupe[8]. Sa sortie est précédée par le single Tumbling Dice qui se classe dans le top dix britannique (8e) et américain (7e). L'album rencontre immédiatement le succès commercial, arrivant en tête de classements mondial au moment où le groupe commence sa tournée américaine, la première depuis le drame d'Altamount en 1969, pour promouvoir l'album. La chanson Happy, chantée par Keith Richards, sort en tant que second single pour attirer plus de public aux concerts de la tournée et se classe à la 22e place aux Etats-Unis en août[9].

Après la sortie de l'album, l'ancien manager du groupe Allen Klein a poursuivi les Rolling Stones pour violations de droits car cinq chansons de l'album ont été composées alors que Mick Jagger et Keith Richards étaient sous contrat avec sa société, ABKCO : Sweet Virginia, Loving Cup, All Down the Line, Shine a Light et Stop Breaking Down (écrit par Robert Johnson mais réinterprété par Jagger et Richards). ABKCO a acquis les droits d'édition des chansons, recevant ainsi une part des redevances de l'album. La même année, ABKCO a publié une nouvelle compilation intitulée More Hot Rocks (Big Hits and Fazed Cookies) (faisant suite à Hot Rocks 1964-1971 sorti l'année précédente) avec des chansons inédites en album.[10]

Exile on Main St.a reçu un accueil critique mitigé à sa sortie, certains lui reprochant un album inégal sur le plan qualitatif[11]. Dans sa critique pour le magazine Rolling Stone en juillet 1972, Lenny Kaye a déclaré que le disque "se concentrait sur les composants de base du son des Stones tel que nous l'avons toujours connu", y compris la musique rock basée sur le blues avec un "sentiment omniprésent de noirceur". Cependant, il a ajouté que la qualité inégale des chansons signifie que "le grand album des Stones de leur période de maturité est encore à venir"[12]. Richard Williams de Melody Maker était plus enthousiaste et l'a considéré comme le meilleur album du groupe, écrivant qu'il "prendra sa place dans l'histoire" car la musique "repousse complètement les moqueries et les attaques des artistes indignés et réprimés. Une fois pour toutes, il répond des questions sur leur capacité en tant que rock'n'rollers."[13] Geoffrey Cannon de The Guardian est en accord avec son collègue, déclarant: "Exile On Main Street restera comme l'album classique [des Stones], réalisé à l'apogée de leur domination musicale et de leur confiance en soi."[14] Roy Carr du NME a fait l'éloge supplémentaire des morceaux, louant les styles présents, les performances du groupe et le contenu des paroles.[15] Dans une liste de fin d'année pour Newsday, Christgau l'a nommé meilleur album de 1972 et a déclaré: "ce chef-d'œuvre éteint" marque le sommet de la musique rock pour l'année car il "explore de nouvelles profondeurs de l'obscurité des studios d'enregistrement, enterrant la voix de Mick sous des couches de cynisme, d'angoisse et d'ennui"[16].

« Ce nouvel album est vraiment fou. Il y a tellement de chansons différentes. C'est très rock & roll, vous savez. Je ne voulais pas que ce soit comme ça. Je suis la personne la plus expérimentale du groupe, vous voyez que j'aime expérimenter. Ne pas répéter la même chose encore et encore. Depuis que j'ai quitté l'Angleterre, j'ai eu ce truc que je voulais faire. Je ne suis pas contre le rock & roll, mais j'ai vraiment envie d'expérimenter. Le nouvel album est très rock & roll et c'est bien. Je veux dire, je m'ennuie beaucoup avec le rock & roll. Le renouveau. Tout le monde connaît ses racines, mais il faut explorer partout. Vous devez aussi explorer le ciel. »[4]

 Mick Jagger, 1972

Selon le site Acclaimed Music[17], l'album est huitième sur la liste des albums les plus recommandés de tous les temps par la critique.

Une version remastérisée de l'album est sortie le 17 mai 2010, comprenant dix nouveaux titres. La plupart de ces inédits sont en fait des instrumentaux datant de l'époque de l'enregistrement de l'album auxquels des voix, guitares et chœurs enregistrés en 2009 ont été ajoutés[18].


Liste des chansons


Face A
No TitreAuteur Durée
1. Rocks OffJagger/Richards 4:30
2. Rip This JointJagger/Richards 2:23
3. Shake Your HipsSlim Harpo (James Moore) 2:57
4. Casino BoogieJagger/Richards 3:31
5. Tumbling DiceJagger/Richards 3:42
Face B
No TitreAuteur Durée
6. Sweet VirginiaJagger/Richards 4:25
7. Torn and FrayedJagger/Richards 4:17
8. Sweet Black AngelJagger/Richards 2:52
9. Loving CupJagger/Richards 4:22
Face C
No TitreAuteur Durée
10. HappyJagger/Richards 3:02
11. Turd on the RunJagger/Richards 2:35
12. Ventilator BluesJagger/Richards/ Mick Taylor 3:24
13. I Just Want to See His FaceJagger/Richards 2:52
14. Let It LooseJagger/Richards 5:17
Face D
No TitreAuteur Durée
15. All Down the LineJagger/Richards 3:47
16. Stop Breaking DownRobert Johnson 4:34
17. Shine a LightJagger/Richards 4:14
18. Soul SurvivorJagger/Richards 3:47

CD bonus de la réédition 2010


  1. Pass the Wine (Sophia Loren) - 4:54
  2. Plundered My Soul - 3:59
  3. I'm Not Signifying - 3:55
  4. Following the River - 4:52
  5. Dancing in the Light - 4:21
  6. So Divine (Aladdin Story) - 4:32
  7. Loving Cup (alternate take) - 5:26
  8. Soul Survivor (alternate take) - 3:59
  9. Good Time Women - 3:21
  10. Title 5 - 1:47
  11. All Down the Line (Prise alternative - Pièce bonus sur la copie japonaise exclusivement) - 4:09

Personnel



The Rolling Stones



Personnel supplémentaire sur la réédition de 2010



Musiciens supplémentaires



Charts & certifications


Charts album

Pays Édition
1972 2010
Allemagne 2e[19] 3e[20]
Australie 2e[21] 6e[19]
Autriche - 7e[19]
Belgique (W) - 9e[19]
Belgique (V) - 9e[19]
Canada 1er[22] 3e
Danemark - 5e[19]
Espagne - 2e[19]
États-Unis 1er 2e
Finlande - 25e[19]
France 8e[23] 97e[19]
Grèce - 2e[19]
Italie 4e[24] 4e[19]
Norvège 1er[19] 1er[25]
Nouvelle-Zélande - 4e[19]
Pays-Bas 1er[26] 1er[19]
Royaume-Uni 1er[27] 1er[27]
Suède - 1er[19]
Suisse - 8e[19]

Certifications

PaysCertificationVentesDate
Australie[28]  Platine 70 000 + 2010
États-Unis[29]  Platine 1 000 000 + 31/05/2010
Italie[30]  Or 30 000 + 2014
Nouvelle-Zélande[31]  Or 7 500+ 31/05/2010
Royaume-Uni[32]  Platine 300 000 + 16/08/2013

Notes et références


  1. (en) The Rolling Stones : Exile on Main St. - Thomas Erlewine, AllMusic.
  2. (en) The Rolling Stones : Exile on Main St. - Lenny Kaye, Rolling Stone, 6 juillet 1972 (voir archive)
  3. (en) The Rolling Stones - Robert Christgau
  4. (en) « Exile on Main St », timeisonourside.com (consulté le )
  5. (en) Robert Greenfield, « Making Exile on Main St », Rolling Stone, no 1009, , p. 72 (lire en ligne)
  6. (en) Keith Richards et Fox, James, Life, Londres, Weidenfeld & Nicolson, (ISBN 978-0-297-85439-5)
  7. Keith Richards et James Fox, Life, 2010, Éditions Robert Laffont
  8. « Rolling Stones: defining moments » [archive du ], The Daily Telegraph (consulté le )
  9. « The Rolling Stones - Chart history | Billboard » [archive du ], Billboard (consulté le )
  10. Goodman 2015, p. 235–236.
  11. Colin Larkin, The Encyclopedia of Popular Music, Omnibus Press, , 5th éd., 2515, 2525 (ISBN 978-0857125958), « Rolling Stones »
  12. Lenny Kaye, « The Rolling Stones Exile on Main St > Album Review », Rolling Stone, no 112, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  13. Paytress 2005, p. 211.
  14. Geoffrey Cannon, « The Rolling Stones: Exile On Main Street (Rolling Stones Records, COC 2-900) », The Guardian, (lire en ligne, consulté le )
  15. Roy Carr, « The Rolling Stones: Exile On Main Street (Rolling Stones Records) », NME, (lire en ligne, consulté le )
  16. Robert Christgau, « Choice Bits From a "Sorry" Year », Newsday, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  17. (en) The 3000 Most Recommended Albums and Songs of All Time - Acclaimed Music
  18. Exile on Main Street : L'arnaque des titres inédits - Loboto's, 20 mai 2010
  19. hitparade.ch/rollingstones/exile on main street
  20. offiziellecharts.de/rollingstones/exile on main street
  21. poparchives.com.au/goset charts/12-08-1972
  22. bac-lac.gc.ca/Rpm/search database
  23. infodisc.fr/détail par artiste/rollingstones
  24. (it)hitpardeitalia.it/top annuali album/1972
  25. norwegiancharts.com/archive/21/2010
  26. dutchcharts.nl/top100/10-06-1972
  27. officialcharts.com/archives/rollingstones/albums
  28. aria.com.au accreditation/albums/2010 consulté 28 décembre 2017
  29. riaa.com/gold-platinum/search consulté le 28 décembre 2017
  30. (it)fimi.it/certificazioni/the rollingstones consulté le 28 décembre 2017
  31. nztop40.co.nz/chart/album/31-05-2010 consulté le 28 décembre 2017
  32. BPI.co.uk/certified-awards/search consulté le 28 décembre 2017

Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Exile on Main St

Exile on Main St (im Original EXILE ON MAIN ST), für Exile on Main Street (ins Deutsche übersetzbar als „Verbannt auf die Hauptstraße“), ist das zehnte in Großbritannien erschienene Studioalbum der Rolling Stones, produziert von Jimmy Miller. Es wurde am 22./26. Mai 1972 veröffentlicht.

[en] Exile on Main St.

Exile on Main St. is the 10th British and 12th American studio album by the English rock band the Rolling Stones, released on 12 May 1972 by Rolling Stones Records. Recording began in 1969 in England during sessions for Sticky Fingers and continued in mid-1971 at a rented villa in the South of France named Nellcôte while the band lived abroad as tax exiles. A collage of various images, the album's artwork, according to frontman Mick Jagger, reflects the Rolling Stones as "runaway outlaws using the blues as its weapon against the world", showcasing "feeling of joyful isolation, grinning in the face of a scary and unknown future".[1]

[es] Exile on Main St.

Exile on Main St. —en español: Exilio en la calle Principal— es el décimo en el Reino Unido y duodécimo en los Estados Unidos álbum de estudio de la banda de rock británico The Rolling Stones, publicado en el año 1972. Este se comenzó a grabar a mediados de julio de 1971 en una mansión que el guitarrista Keith Richards alquiló en el sur de Francia después de que la banda decidiera marcharse de Inglaterra por graves problemas con el fisco. Además, Richards comenzó a consumir grandes cantidades de droga hasta el punto de que se mantenía varios días despierto, haciendo que los Stones tuvieran grandes dificultades para concentrarse.[1] La producción, encabezada por el estadounidense Jimmy Miller, cuarta consecutiva y penúltima con el grupo, se finalizó en Los Ángeles, California, en marzo del siguiente año. Salió al mercado como un álbum doble (el disco más largo de la banda) el 12 de mayo bajo el sello discográfico de la banda Rolling Stones Records, y distribuido en Norteamérica por Atlantic Records.
- [fr] Exile on Main St.

[ru] Exile on Main St

Exile on Main St. (рус. Изгнанник на Главной улице[1]) — студийный альбом The Rolling Stones 1972 года, ставший 10-м альбомом коллектива, изданным в Британии, и 12-м — в США.



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