Les Parisiennes est le nom d'un groupe de musique yéyé des années 1960 réuni sur une idée de Claude Bolling. Quatre danseuses — Raymonde Bronstein, Anne Lefébure, Hélène Longuet et Anne-Marie Royer — chantent à l'unisson, accompagnées par un orchestre. La mise en scène, lorsqu'elles se produisent, est de Roland Petit.
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Pays d'origine |
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Genre musical | Yéyé, pop, variété française, chanson française |
Années actives | Années 1960 |
Labels | Philips |
Membres |
Arielle Dombasle Mareva Galanter Inna Modja Helena Noguerra |
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Anciens membres |
Raymonde Bronstein Anne Lefébure Hélène Longuet Anne-Marie Royer Vivianne Chiffre[1] Annie Lecreux Nathalie Bréhal Antonia Barkoff |
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Les chansons interprétées étaient pour la plupart écrites par Frank Gérald (paroles) et Claude Bolling (musique). Parmi celles-ci :
En 1963, Renault souhaite attirer la clientèle féminine vers la Renault 4. Pour ce faire, une opération publicitaire est menée avec le magazine Elle et le groupe alors naissant des Parisiennes. Le journal prend pour l'occasion le nom d'« Elle prend le volant ». Plus de 4 000 lectrices essaient ce modèle R4 Parisienne. Il se distingue par un habillage autant exclusif qu'original : un dessin de cannage de couleur paille, sur le noir de la carrosserie, ou encore des motifs écossais qui habillent les portières, les ailes arrière et le hayon. À cela s'ajoutent des éléments chromés pour une distinction encore plus prononcée.
Les Parisiennes ont également connu d'autres succès avec notamment Il va falloir se mettre au régime (1965), Les zozos (1965), Le 30 février (1966), ou encore La de Dion-Bouton (1966).
En 1967, elles enregistrent Un tout petit pantin, la version française du hit Puppet on a string qui avait fait la gloire de Sandie Shaw à l'Eurovision.
Elles se sont séparées au cours des années 1970, bien qu'on ait pu, jusqu'en 2005, les entendre interpréter le générique du Pop-Club sur France Inter.
Une de leurs chansons Le temps du Lumbago est reprise plusieurs fois dans le film La Mandarine (1972).
Raymonde Bronstein fera une carrière solo sous le nom de Raymonde Beretta, après son mariage avec Daniel Beretta.
Anne Lefébure sera plusieurs années speakerine et présentatrice à la télévision sur FR3. Elle présente et anime Kamikaze Impro en 1985 avec Éric Métayer et Jean-Daniel Laval.
Hélène Longuet est l'épouse de Serge Biondi (décédé) — batteur du groupe « les Drivers », et qui fut de nombreuses années batteur sur les ondes de RTL, dans les émissions de Fabrice.
Anne-Marie Royer a longtemps repris sa carrière de danseuse, derrière les vedettes invitées par Guy Lux ou Maritie et Gilbert Carpentier.
Contrairement à ce qui est le plus souvent avancé, il y a déjà eu un deuxième casting du groupe avant la version de 2017. Après le disque Au temps de Chicago en 1973, quatre nouvelles Parisiennes sont choisies pour enregistrer le disque suivant, et assurer les tournées[2]. En 1974, le groupe est reformé par Claude Bolling, possesseur des droits, avec une nouvelle distribution, incluant Nathalie Bréhal, Un 45 tours sort avec deux nouvelles chansons On pense toujours à son premier amour et Les pieds dans l'eau, la tête au soleil. Le groupe part en tournée dans le Pacifique, au Canada et reprend en grande partie le répertoire composé et arrangé par Claude Bolling[réf. nécessaire] [3].
Le , Laurent Ruquier confie dans les colonnes du quotidien Le Parisien réaliser un rêve d'enfant en reformant Les Parisiennes avec Arielle Dombasle, Mareva Galanter, Inna Modja et Helena Noguerra dans le cadre de la sortie d'un album et d'une tournée française qui débutera le aux Folies Bergère[4],[5] et se terminera par deux dates à l'Olympia les 18 et .
Le premier single de ce nouveau quatuor s'intitule Ah c'qu'on est bête et est sorti le [6]. L'album, quant à lui, est sorti le [7].
Il fait trop beau pour travailler, le deuxième clip extrait de l'album des nouvelles Parisiennes, a été réalisé par Ellen von Unwerth et est sorti en [8].