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Donita Sparks (née le ) est une chanteuse, guitariste et compositrice américaine connue pour avoir créé le groupe L7. Sparks a également développé un projet solo, le groupe Donita Sparks and the Stellar Moments.

Donita Sparks
Biographie
Naissance
(59 ans)
Chicago
Nationalité
Américaine
Activités
Chanteuse, compositrice, auteure-compositrice-interprète, guitariste
Période d'activité
Depuis
Autres informations
Membre de
Instrument
Guitare
Label
Epitaph, Sub Pop, Slash, Man's Ruin, Wax Tadpole, CASH, Blackheart
Genre artistique
Metal alternatif
Site web

Jeunes années


Donita Sparks est née le 8 avril 1963 dans le quartier Hyde Park[1], à Chicago, dans l'Illinois. Elle est élevée à Oak Lawn avec se sœurs[1], dans une famille politisée[2]. Sparks attribue à son père son sens du rythme acquis dès son plus jeune âge et à sa mère sa prise de conscience de l'égalité des droits[3]. Au lycée, Sparks utilise la carte d'identité de sa sœur aînée pour entrer dans des clubs, notamment le Club 950, Lucky Number et Neo[1]. Après avoir obtenu son diplôme d'études secondaires en 1981[1], elle suit des cours au Community Film Workshop de Chicago[3]. Elle travaille pendant un an comme livreuse à pied pour un laboratoire photo, livrant des photos dans le centre-ville de Chicago[4], avant de déménager à Los Angeles à l'âge de 19 ans[5].


Carrière



Premières expériences artistiques


Sparks rencontre Suzi Gardner en 1984 et elles fondent L7 en 1985[2]. Lorsqu'elles commencent à composer et à écrire ensemble, elles sont actives sur la scène Art punk DIY, dans le quartier d'Echo Park / Silver Lake. Elles ont travaillé à LA Weekly l'une et l'autre, à des moments différents[2]. Sparks a expliqué que des amis communs de LA Weekly les avaient mis en relation. Cet hebdomadaire était un centre culturel d'artistes performatifs, d'écrivains et de musiciens, dont Vaginal Davis et Johnathan Gold à l'époque[3],[6].


Avec L7 première période


L7 s'impose comme un groupe reconnu, subversif et influent, à la fin des années 1980 et au début des années 1990, L7 a produit sept albums studio entre 1985 et 2019[7],[8]. Dans un article de 1993 pour Spin qui présentait L7 sur la couverture du magazine, Renée Crist a décrit L7 comme « quatre des femmes les plus drôles, les plus méchantes, les plus fortes, les plus cool et les plus énervées que je connaisse » et comme « sauvages, exubérantes, spontanées » avec un spectacle sur scène qui « est un mélange d'amour entre copains, de jeu de scène et d'acrobaties »[9].


Refondation de L7


L7 s'est reformé en 2014 et s'est lancé dans une tournée de retrouvailles en 2015 [10],[8],[11]. Le documentaire L7 : Pretend We're Dead, réalisé par Sarah Price, et sorti en novembre 2016, présente des images originales et des interviews de Donita Sparks[12]. Le film a été nominé pour un VO5 NME Award du meilleur film musical[13].

Sparks continue de donner des concerts avec le line up original de L7 et a co-écrit deux nouvelles chansons avec Suzi Gardner : Dispatch from Mar-a-Lago, 2017 et I Came Back to Bitch, 2018 qui sont sortis en singles[14].

Le dernier album complet de L7, Scatter the Rats, est sorti sur Blackheart Records le 3 mai 2019. Sparks a donné un certain nombre d'interviews qui revenait sur la trajectoire du groupe et des projets à venir[15]Le groupe a repris une tournée nationale de six semaines à partir du 10 mai 2019 [16]


Autres projets artistiques


Sparks a sorti son premier album solo Transmiticate sous le nom de Donita Sparks and the Stellar Moments[17] en février 2008. Le Boston Globe, dans un article de juin 2008, a décrit le concert de Sparks débordant d'énergie avec une présence scénique imposante[18].

En 2008, Sparks et Kristin Hersh ont fondé CASH Music (Coalition of Artists and Stakeholders) comme moyen de sortir leur propre musique ; l'organisation à but non lucratif s'est développée pour offrir des outils de marketing et de publication pour les musiciens qui sont open source[19].

Elle est également la batteuse du groupe hommage, Lou Man Group, une performance hommage à Lou Reed et au Blue Man Group[20],[21].

Rollingstone a annoncé que Sparks présentait une nouvelle émission intitulée The Hi-Low Show With Donita Sparks qui a commencé à être diffusée tous les vendredis à partir d'avril 2020[22]. L'émission hebdomadaire a été pensée pour présenter des performances de Sparks et d'invités musicaux spéciaux[22].


Philanthropie


Sparks et L7 ont formé Rock for Choice, avec la Feminist Majority Foundation en 1991, organisant de nombreux concerts au profit d'organisations pro-choix avec certains des plus grands groupes grunge du moment, notamment Nirvana et Hole[23],[5].


Moments de scène notables et anecdotes


Des étincelles sur scène avec la L7 réformée en 2018
Des étincelles sur scène avec la L7 réformée en 2018

Alors que L7 se produisait au Reading Festival en 1992, leurs haut-parleurs ont explosé. La foule est devenue agitée et a jeté sans relâche de la boue sur la scène, bombardant le groupe. En réponse, Sparks a mis la main dans son pantalon et a renvoyé son tampon à la foule[24], et a dit « Mangez mon tampon usagé, connards ! » Ce tampon est devenu célèbre comme l'un des « moments rock les plus insalubres de l'histoire »[25].

Plus tard en 1992, Sparks a laissé tomber son pantalon, apparaissant sans culotte[24], à la télévision en direct lors d'une performance de L7 dans l'émission de variétés britannique The Word [26]. À propos de l'incident, Sparks a commenté plus tard que l'émission particulière sur laquelle L7 est apparue avait déjà des aspects douteux en cours, notamment « un concours de fesses pour hommes » et une « caméra cachée dans la loge d'Oliver Reed, le montrant en état d'ébriété sans sa chemise, ce qui était vraiment foutu. J'ai donc ajouté ma contribution à cette folie »[27].

La guitare de choix de Sparks est la Flying V délibérément anguleuse qu'elle a décrite comme ressemblant à « quelque chose des Jetsons[28] ».

La musique de Sparks a été présentée dans les films Natural Born Killers, Brokeback Mountain, Perks of Being a Wildflower et dans les jeux vidéo Grand Theft Auto : San Andreas et Rock Band 2[29].

En mars 2019, Sparks est apparu dans le cadre d'une table ronde avec Henry Rollins, Marky Ramone et John Lydon à la suite d'une projection des docuseries Epix Punk[30]. Alors que la conversation s'échauffait entre Lydon et Ramone, Sparks a maintenu son sang-froid et son humour, attribuant à la fois aux Sex Pistols et aux Ramones des sources d'inspiration dans sa jeunesse[30],[31].


Discographie



Avec L7


Anéne Titre Label Remarques
1988 L7 Epitaph Records Premier album
1990 Smell the Magic Sub Pop Réédité en 1991 avec trois chansons supplémentaires
1992 Bricks Are Heavy Slash Records A atteint le n ° 1 sur Billboard Heatseekers
1994 Hungry for Stink Slash Records Atteint la deuxième place du Billboard Heatseekers
1997 The Beauty Process: Triple Platinum Slash Records Premier album sans bassiste Jennifer Finch
1998 Live: Omaha to Osaka Man's Ruin Records Album en direct
1999 Slap-Happy Wax Tadpole Records Album d'atelier
2000 The Slash Years Slash Records Compilation de chansons populaires de 1992 à 1997
2016 Fast and Frightening Easy Action Records Double album de raretés, reprises et titres live
2017 Detroit: Live Easy Action Records Enregistré en direct chez Clutch Cargo's à Detroit en 1990
2019 Scatter the Rats Blackheart Records Album complet, programmation originale

Parole parlée de Viggo Mortensen


Année Titre Label Remarques
1999 One Man's Meat TDRS Music

Donita Sparks and the Stellar Moments


Année Titre Label Remarques
2008 Transmiticate CASH Music Premier album

Références


  1. Christie Dickinson, « L7 is, better late than never, getting respect », Chicago Tribune, (lire en ligne, consulté le )
  2. Sarah Grant, « L7: To Hell and Back », Rolling Stone, (lire en ligne, consulté le )
  3. Steve Baltin, « Who I Am: L7's Donita Sparks On Ramones, Beach Boys, Andy Warhol, More », Forbes, (lire en ligne, consulté le )
  4. Joseph Erbentraut, « Reunited Punks L7's Message To Millennials: 'Get It Together, Step Up' », Huffington Post, (lire en ligne, consulté le )
  5. Meredith Ochs, Rock and Roll Woman: The 50 Fiercest Female Rockers, New York, Sterling Publishing Co., , 134–137 p. (ISBN 9781454930624)
  6. Maggie Serrota, « L7's Donita Sparks Wants the Entertainment Industry to "Fucking Throw Us a Bone" », Spin, (lire en ligne, consulté le )
  7. Friedman, PhD, « Why Donita Sparks Is a Subversive Ray of Hope », Psychology Today, (consulté le )
  8. Barlow, « New Documentary L7: Pretend We're Dead Restores the Legacy of One of L.A.'s Best Bands », LA Weekly, (consulté le )
  9. Crist, « The Magnificent 7 », Spin, vol. 9, , p. 32–35, 90 (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) Donita Sparks et Tanya (interviewer) Pearson, « Donita Sparks », Women of Rock Oral History Project, Northampton, MA, Sophia Smith Collection, Smith College, (lire en ligne [vidéo] interview – oral history)
  11. Allison Stewart, « L7 is Back, with Snarl, Riffs and Rage Intact », Chicago Tribune, (lire en ligne, consulté le )
  12. « L7: Pretend We're Dead (2016) », IMDb (consulté le )
  13. Sarah Grant, « L7 Announce Tour, Slam 'Capitalist Motherf—kers' on 'I Came Back To Bitch' », Rolling Stone, (lire en ligne, consulté le )
  14. Berman, « After 18 Years, How Do L7 Return? With a Song About Trashing Trump's Mar-a-Lago », Pitchfork, (consulté le )
  15. Christopher Andrew Armstrong, « Q&A: DONITA SPARKS », Flaunt Magazine, (lire en ligne, consulté le )
  16. Brett Callwood, « Scatter, Rats! L7's Back With Their First Album in 20 Years », L.A. Weekly, (lire en ligne, consulté le )
  17. Women of Rock OHP, « Donita Sparks for the Women of Rock Oral History Project », (consulté le )
  18. Linda Laban, « Even without her band L7, Donita Sparks still flies », The Boston Globe, (lire en ligne, consulté le )
  19. Ben Sisario, « Bringing an Open-Source Ethos to Bands », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  20. « L7 – Interview », Loud! Noises!,
  21. Tornello, « Kiss My Grits: Q&A with L7's Dee Plakas and Donita Sparks », Tom Tom Magazine, (consulté le )
  22. (en-US) Angie Martoccio, « L7's Donita Sparks Launches Online Variety Show », Rolling Stone, (lire en ligne, consulté le )
  23. Mimi Schippers, Rockin' Out of the Box: Gender Maneuvering in Alternative Hard Rock, Rutgers University Press, (ISBN 978-0-8135-3075-8, lire en ligne ), 185 :
    « kat bjelland feminism. »
  24. « 7 choses que vous ne saviez pas sur L7 », sur Pixbear, (consulté le )
  25. Martin C. Strong, The Great Rock Discography, Edinburgh, Mojo Books, (ISBN 1-84195-017-3), p. 589
  26. Mary F. Brewer, Exclusions in Feminist Thought: Challenging the Boundaries of Womanhood, Sussex Academic Press, , 127 p. (ISBN 978-1-902210-63-6, lire en ligne)
  27. Anna Tehabsim, « Turning Points: L7's Donita Sparks », Crack Magazine, (lire en ligne, consulté le )
  28. Lulu Garcia-Navarro, « L7's Donita Sparks Talks Women In Rock And The Band's New Album, 'Scatter The Rats' », National Public Radio, (lire en ligne, consulté le )
  29. « New Yorker out Loud, Vol. 2 – Various Artists: Credits », AllMusic, (consulté le )
  30. Kory Grow, « 'Punk': Johnny Rotten, Marky Ramone Spar at 'Off the F–king Rails' Documentary Event », Rolling Stone, (lire en ligne, consulté le )
  31. Emma Davey, « L7'S Donita Sparks On Touring, Trump, And Her Band's Feminist Legacy », Bust, (lire en ligne, consulté le )

Liens externes



На других языках


[en] Donita Sparks

Donita Sparks (born April 8, 1963) is an American singer, guitarist, and songwriter most notable for being the co-founder of the band L7. Sparks also initiated, performed, and released original material with her solo project, the band Donita Sparks and the Stellar Moments.[1]

[es] Donita Sparks

Donita Sparks (Chicago, 1963) es una cantante, guitarrista y compositora de rock estadounidense.
- [fr] Donita Sparks



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