Laurent Hô, né en 1967[2], est un musicien français de musique électronique.
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Surnom | Ingler, Audiodrama, HO.EXE, Carla Elves |
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Naissance |
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Activité principale | Compositeur, disc jockey,designer industriel |
Genre musical | Techno hardcore, Hardtechno, Electronica, Techno, Speedcore |
Labels | Epiteth Rec, Uncivilized World, UWe (Uncivilized World Entertainment), Industrial Strength Records[1], Shockwave, Six Sixty Six, Headfuck, Zero Music |
Site officiel | www.laurentho.com |
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Designer industriel de formation, il opère en tant que DJ dans le milieu de la Techno Music. Connu pour ses compositions de techno industrielle et comme disc jockey de techno hardcore, il est le fondateur du premier label discographique hardcore français, Epiteth Records, en 1994.
Laurent Hô a composé onze albums, trois compilations mixées, 2 CD d'échantillons (banque de sons/samples pour faire de la musique sur ordinateur), une trentaine d'EP sous différents pseudonymes selon le style de musique électronique, dont Ingler (techno hardcore/speedcore), Audiodrama et Laurent Ho (techno), HO.EXE (électro-industriel), et Carla Elves (electronica).
Ses compositions incluent également des pièces plus conceptuelles, dont 2 « sablier musical » imaginés par Assia Quétin (designer de l'ensci) produits à l'occasion d'une exposition sur le temps au Centre Georges-Pompidou.
Laurent Hô a étudié à l'École nationale supérieure de création industrielle Les Ateliers de Paris entre 1989 et 1993, après trois années en maths sup et math spé[Quoi ?] au lycée Fénelon et SUDRIA à Paris. Son projet de diplôme en 1993 est la réalisation de la première platine CD pour DJ, une interface permettant de mixer tout type de fichier numérique, CD ou fichier AIF/WAV/MP3, ancêtre des actuelles platines Pioneer. Après avoir acquis son diplôme de Designer Industriel[réf. nécessaire] en décembre 1993, il se lance dans la musique hardcore en éditant un premier maxi en 1994 et se spécialise alors dans le design graphique en signant plus de 80 pochettes de disques ainsi que de leur communication dans des magazines, web et PLV.
Invité sur Radio FG en 1991 dans l'émission Rave Up animée par Patrick Rognant sur FG la radio Gaie et associative à Paris. C'est par ce biais qu'il commence à jouer en rave party en région parisienne notamment dans les soirées Invaders à Ivry-sur-Seine. Co-organisateur des premières rave party Tekno Tanz avec Fabrice Rackam (Gaia system) accueillant régulièrement Liza 'N' Eliaz et Laurent Boudic. Co-organisateur des 2Tekno avec David L'Iguane pour des concerts ouverts en banlieue parisienne. En 1994, il fonde le premier label de techno hardcore français : Epiteth Rec. Cette même année, classé 2e dans les charts du magazine berlinois Frontpage_, il est invité à Mayday à Berlin pour la Twin Mayday en lequel est diffusé en direct sur la chaine musicale Viva, puis à Dortmund quelques années plus tard. À partir de cette période, il est invité dans toute l'Europe, notamment en 1995, à la première édition du festival Astropolis à Brest aux côtés de Liza 'N' Eliaz[3], en 1996 à Zurich pour la Street Parade, Lake parade à Genève ou la Love Parade à Berlin, ainsi que toutes les plus grands rassemblements Techno en Europe et sur les cinq continents. Ho a sillonné la France en jouant des sets Hardcore et Techno entre 1992 et 2018 dans toutes les grandes villes de France.
Actif lors de la première techno parade à Paris en 1998, il invite Micropoint dont il est le producteur exclusif des 4 premiers albums. Démocratisant la French Core, satisfaisant l'audience sur la pelouse de Reuilly devant 200 000 personnes en 1998 è https://www.youtube.com/watch?v=l4A0g_MAGko), set retransmis sur M6[4]. Cette même année, il argumente une démocratisation de la musique techno dans le documentaire French Touch, « Ces Français qui font danser le monde » d'Alexis Bernier et Philippe Lévy diffusé dans l'émission Envoyé spécial sur France 2 en 1997, et sur le documentaire « D'Orlando à Laurent Ho » réalisé par Gérard Maximin sur M6. Il mixe en direct sur MCM[5] dans l'émission "The eye tech" en 1995.
Il devient résident au Rex Club à Paris pendant huit ans en 1997 en tant que DJ techno et électro, sous la direction de Fabrice Gadeau.
En 1997, il fonde son deuxième label Uncivilized World, UW, label de musique Hardcore industrielle sur lequel il produit son premier album Syntetic. Par la suite, UW est la marque de fabrique de Ho.
1999, Epiteth rec. et UW se réunissent sous un nouveau label : Uncivilized World Entertainment (UWe) avec Arnaud Frisch et Antoine Kraft, une entreprise qui œuvre pour des artistes Techno et qui organise des évènements dans toute la France et en Suisse (20 ans de l'abolition de la peine de mort au Trocadéro, Podium Ricard devant le château de Vincennes, Rave party à Verdun, Zenith dans toute la France… UWe est un ensemble de labels et d'évènements (Rave party pour la plupart) : ses divisions sont variées ANLX (techno), Epiteth rec. (Hardcore industriel), Human (DJ mix) : Antony Adam, Chloé, Jennifer Cardini, The Hacker, Manu le malin, Oxia, Radium, Sextoy, Torgull, Willyman…), Gazole (Tribe), OPL (electronica), Modulo (electronica), Bloc46 (Hardcore), Slash (Hardstuff), Time (Tribe), UW (industriel), Woody stuff (jungle).
Ses principales collaborations se font avec Liza N' Eliaz, Radium (Neroptic), Randy 909 de Milan, Benoît Bollini (Auto Tropp, XMF) ou encore Jennifer Cardini sur le label Cross Town Rebels de Damian Lazarus, The Genie de Brooklyn (R&S), Muriel Moreno (Niagara) sur ses propres labels ou à l'international comme Industrial Strength Records label du producteur américain Lenny Dee ; Shockwave dirigé par The Speed Freak en Allemagne, Six Sixty Six (Drop Bass Network) mené par Kurt Eckles à Milwaukee, Headfuck à Milan (Randy), Zero Music en Suisse, Mokum Records à Amsterdam, ou encore Terrordrome à Hambourg Allemagne. Il réalise deux banques de sons pour musiciens et designer son : le premier volume CD de la collection Soundscan chez Univers son Paris en 2000, et Uncivilized Audio pour Industrial Strength Records en 2016[6] le label de Lenny Dee à New York.