Rubin Steiner, né Frédérick Landier le , est un musicien (guitare, basse, clavier) et un disc jockey français à tendance électronique. Il est originaire de Tours.
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Nom de naissance | Frédéric Landier |
---|---|
Naissance |
(47 ans) à Tours ( ![]() |
Activité principale | musicien |
Activités annexes | DJ, animateur radio, programmateur, producteur, conférencier, réalisateur |
Genre musical | Musique électronique, post-rock, krautrock, disco |
Instruments | guitare, basse, clavier |
Années actives | Depuis 1997 |
Labels | |
Site officiel |
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D'abord animateur radio sur Radio Béton, à Tours, il anime une émission de free jazz, musiques électroniques, punk et musiques expérimentales (Nuisances Sonores de 1992 à 2000), organise des concerts à Tours, édite un fanzine axé musiques électroniques, punk, avant-garde, noise et expérimental (Le Stéréophile), organise des concerts dans des bars à Tours (de 1995 à 1999) et est guitariste du groupe Merz (1996-1998). À l'instar des 2 Many DJ's, il produit des mashups dès 1998 et fait figure de précurseur français en la matière.
Érudit musical et influencé par le jazz, le hip-hop, le punk rock US 80's et la pop, la musique qu'il compose est tour à tour, selon les albums depuis 1999, electro-jazz, électronique, krautrock, pop, disco-punk, post-punk, house ou techno.
Rubin Steiner a été nommé aux Victoires de la musique 2006 pour son album Drum Major mais il a refusé d'y d'aller et milite depuis contre cette cérémonie.
Il gagne les « Contre Victoires de la musique » en 2013, catégorie musique électronique / dance[1].
Depuis le début des années 2000, il sort régulièrement des albums, fait des concerts et des DJ sets en France et dans de nombreux pays, fait des musiques pour le théâtre et la danse, des génériques et musiques de documentaires, écrit dans des revues, fait des conférences, réalise des clips, fait des remixes et des mix d'albums.
Sur scène, il a évolué avec de nombreuses formations différentes en concert, en dehors de ses DJ sets :
Il joue dans le groupe Merz dans les années 1990 avec Fanny de Chaillé, Vincent Alaphilippe et Julien Guillot. L'écrivain Tanguy Viel joue parfois de la scie musicale pendant leurs concerts.
Il monte le label Travaux Publics avec Sandrine Guillot et Vincent Launay (2002-2009).
Il écrit ponctuellement pour les webzines The Drone et Gonzaï.
Il fait des conférences sur Charlemagne Palestine, sur Sun Ra et sur l'histoire de la musique électronique.
De 2009 à 2015, il est programmateur de la salle de concert Le Temps Machine[2], à Joué-lès-Tours.
Depuis 2002, il fait partie, avec Mme 12, du duo Camping Car.
À la fin des années 1990 et au début des années 2000, il fait des musiques pour les chorégraphes Daniel Larrieu (Feutre), Fabrice Ramalingom, une performance (Good Boy remix avec Merz et Alain Buffard) et une installation avec Sammy Engramer.
En 2003, il fait pour le label Ici, d'ailleurs... un disque-livre avec le dessinateur Luz, sous contrainte de type Oulipo (ici, Oumupo).
En 2009, il enregistre le premier mini album du groupe post punk The Finkielkrauts (qui sortira début 2010 chez Another Records)[3].
En 2010, il fait un album de hip-hop old school avec le rappeur canadien Ira Lee, qui sort début 2011 sous le nom de Rubin Steiner et Ira Lee (We Are the Futur LP[4]). Leur titre Gay and Proud est utilisé comme hymne officiel de la gay pride 2011 à Tours.
Il participe à Nublu Orchestra dirigé par Butch Morris, Conduction no 190, Tête-à-tête, avec Butch Morris à la direction, Ilhan Ersahin et Jonathon Haffner aux saxophones, Denis Colin à la clarinette, Doug Wieselman à la guitare, Graham Haynes au trombone et au cornet, Rubin Steiner à la guitare, Juni Booth à la contrebasse, Alp Ersönmez à la basse, Izzet Kizil aux percussions, Turgut Alp Bekoglu et Aaron Johnston à la batterie.
En 2012, il sort son huitième album, Discipline in Anarchy, chez Platinum Records.
Le concert au Printemps de Bourges est diffusé sur France 5.
Il joue de la guitare et du clavier au sein du French Cowboy Trio, le groupe de Federico Pellegrini des Little Rabbits.
En 2013, il mixe l'album de The Dictaphone (The Dictaphone chez Totally Wired Records).
Il mixe l'album des Scribblers (Kid chocolat et Luz).
Il mixe l'album de Weekend Affair.
En 2014, il est programmateur du festival Duos Ephémère au musée du Louvre à Paris.
En 2015, il produit le premier album du groupe Drame dans lequel il joue de la basse.
Le concert de Drame à La Route du Rock est diffusé sur Arte.
En 2016, il sort son neuvième album, Vive l'électricité de la pensée humaine, chez Platinum Records pour lequel il réalise un clip (Uranus Samba) avec le danseur et chorégraphe Daniel Larrieu.
Le Rubin Steiner Band joue un concert-littéraire avec Joy Sorman, sur son roman La Peau de l'ours.
En 2018, il produit le deuxième album du groupe Drame (Drame 2) dans lequel il joue de la basse.
Il fait des concerts littéraires avec Joy Sorman sur son roman Science de la vie et un autre sur un texte inédit.
Il fait des concerts dessinés avec Charles Berberian.
Il fait un mix dessiné avec Hervé Bourhis intitulé Tout détruire avant 1976 qui raconte l'histoire de la No wave à New-York à la fin des années 70 et au début des années 80.
Il fait la musique de la pièce de théâtre Amitié de Steve Brohon.
Il fait la musique et les projections vidéos lors d'une battle de traduction présentée par le comédien Emmanuel Noblet et avec les traducteurs Nicolas Richard et Charles Récoursé.
Il mixe l'album de Sweat Like An Ape Spells The Rhyme, chez Platinum Records.
Il fait des reprises de Mozart et Schubert avec Vanasay Khamphommala à la Fondation du doute à Blois.
En 2019, il sort son dixième album Say hello to the dawn of paradox chez Platinum Records.
Il fait la musique du film Odyssée de la photographe Aglaé Bory.
Il fait la musique de la pièce de danse contemporaine Fête d'Arnaud Pirault / Groupenfonction.
Il fait une performance avec l'artiste contemporain Julien Colombier.
En 2020, il mixe l'album solo de Sol Hess The Missing View.
Il fait la musique du documentaire de Xavier Selva Bateau Ivre, une utopie en chantier.
Il fait des remixes (Yuksek, Bernard Grancher).
Il publie sur youtube dix courtes vidéos sur l'histoire de la musique électronique sous le nom Université populaire de la musique moderne.
Il réalise un film, une adaptation de 1984 de George Orwell avec le comédien Nicolas Martel.
(remix par Rubin Steiner sauf mention contraire)