Naturalisé français en 1900, il fut autorisé par ordonnance à modifier son nom de famille. Son cousin Pierre Mortier, directeur du Gil Blas de 1911 à 1917, put faire de même.
Biographie
Jeunesse et œuvres
Né de père hollandais et de mère française, Alfred Mortier a longtemps habité Nice où ses parents s'étaient installés en 1874. Après avoir fait ses études au lycée de Nice (Lycée Masséna), il étudia le droit à Paris. Il se lança alors dans plusieurs domaines dont le journalisme, la poésie, la musique, écrivit de nombreuses pièces de théâtre et devint critique de théâtre. Alfred Mortier collabora à L'Éclaireur de Nice et du Sud-Est puis fonda Le Petit Monégasque dont il fut directeur pendant plusieurs années. Il fut encore l'un des fondateurs de Mercure de France et, en 1895, président-fondateur du Cercle Artistique à Nice.
Postérité
Une rue de Nice porte son nom. C'est sa veuve, Aurélie Octavie Gabrielle Antoinette de Faucambergue, connue en littérature sous le nom d'Aurel et qui tenait un salon politico-littéraire, qui insista pour cela, comme elle l'avait fait après la mort de son premier mari, le peintre paysagiste Cyrille Besset.
Un autre souvenir d'Alfred Mortier se trouve sur la façade du n° 20 de l'avenue Jean Médecin. À la hauteur du premier étage de l'immeuble, une plaque pas très lisible indique:
«Ici vécut Alfred Mortier (1865-1937) noble écrivain - grand poète dramaturge - érudit - auteur de La vaine aventure, Le temple sans idole, Le souffleur de bulles, Marius vaincu, Sylla, Penthésilée, Ruzzante».
Œuvre
Œuvre poétique
1894: La Vaine aventure, 1 volume in-18°, éditions Mercure de France
1909: Le Temple sans idole, 1 volume, éditions Mercure de France
1929: Le Souffleur de bulles, 1 volume, éditions Messein
Œuvre théâtrale
1896: La Fille d'Artaban, pièce en 1 acte en prose, au Théâtre Libre
1910: Marius vaincu, tragédie en 3 actes en vers, au théâtre des Arts[2]
1913: Sylla, tragédie en 4 actes en vers, musique de scène de Louis Vuillemin, au théâtre de l'Odéon
1919: Sakountala, pièce lyrique en 5 actes, d'après Kalidasa, au théâtre de verdure du Pré-Catelan
1921: Galatée, pièce en un acte au Théâtre des Arts[3].
1922: Penthésilée, tragédie en 3 actes en vers, musique de scène de Marc Delmas, au théâtre de l'Odéon à Paris et au Théâtre des Arènes à Béziers
1923: Ruzzante, ou le retour de la guerre, parade traduite du padouan (1529) par Alfred Mortier, au théâtre de l'Œuvre[4]
1926: Francesca da Rimini, drame en 4 actes, d'après la Divine comédie de Dante, au théâtre Albert 1er
1930: Le Divin Arétin, le 11 septembre, au théâtre des Arts, Perina[5],[6].
1933: L'Affaire Brock, pièce en 3 actes et 4 tableaux, avec Henri Christiné, au théâtre Albert 1er[7]
1939: Galatée, pièce en 7 scènes en prose, au théâtre Pigalle
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur au titre du Ministère de l'Instruction publique (décret du ). Parrain: son cousin Pierre Mortier, commandeur de la Légion d'Honneur[8].
Commandeur de l'Ordre de la Couronne d'Italie (1925).
Notes et références
Acte de décès n° 2193 (vue 1/31). Archives de la Ville de Paris en ligne, état-civil du 17ème arrondissement, registre des décès de 1937.
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