Ana Kalandadze (géorgien : ანა კალანდაძე ) ( - ) est une poétesse géorgienne.
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Shalva Mchedlishvili (d) ![]() |
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Kalandadze est née dans le village de Khidistavi près de Tchokhataouri, en Gourie, au sud-ouest de la Géorgie. Elle est fille d'un scientifique et d'une enseignante[1]. Elle est diplômée de la faculté de philologie de l'université d'État de Tbilissi en 1946[2], se spécialisant en étude des langues du Caucase[1], et publie ses premiers poèmes la même année[3],[2], découverte et mise en avant par Simon Tchikovani[1]. En 1952, elle commence à travailler à l'institut de linguistique Arnold Tchikobava[2], où elle participe à l'élaboration du dictionnaire national géorgien[1].
Elle traduit également de nombreuses poésies russes et européennes[2]. Elle est membre de la commission permanente pour la langue géorgienne[2] et participe au conseil d'administration de l'Union des auteurs géorgiens, à partir de 1946[1], et du Conseil académique de l'institut de linguistique[2].
Elle publie six recueils de poèmes entre 1953 et 1985[1]. Elle est en parallèle active politiquement : elle est élue deux fois au conseil municipal de Tbilisi et trois fois au conseil des travailleurs de la ville[1].
Donald Rayfield commente à son sujet qu'elle a écrit environ 700 poèmes qui s'illustrent par leur approche stoïque de la vie, se rebellant très peu contre l'ordre des choses et n'offensant jamais le gouvernement soviétique[4].
Plusieurs de Kalandadze sur des thèmes patriotiques et romantiques ont été transformés en chansons populaires.
Elle meurt en 2008 des suites d' un accident vasculaire cérébral et a été enterrée au Panthéon de Mtatsminda[2].
Les poèmes d'Ana Kalandadze ont été traduits notamment en russe , en anglais , en français , et en polonais, et ils ont été mis en musique au début des années cinquante par la compositrice Meri Davitashvili . Une initiative qui a été reprise, notamment par les artistes Givi Tsitsishvili, Tariel Bakradze, Jemal Beglarishvili, et Kakha Tsabadze.