André Martel, né le à Toulon, mort le (à 82 ans) à Cuers (Var), est un écrivain et poète français. Il est l'inventeur d'une langue dérivée du français qu'il a nommé le paralloïdre. Il est Régent du Collège de ’Pataphysique.
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Il fut instituteur, puis professeur de lettres, ainsi que secrétaire des séances de l'Académie du Var. Il commença très tôt, en 1915, une carrière des plus classiques de poète et d'écrivain. En 1951, il fit paraître un opuscule poétique intitulé Le Paralloïdre des Çorfes, première manifestation publique d'une nouvelle langue de son invention: le paralloïdre.
À 60 ans, abandonnant Toulon, sa famille et toute sa vie antérieure, il s'installa à Vincennes près de Paris. Il y passa le reste de son temps. Il devint secrétaire de Jean Dubuffet, qui l'introduisit dans les milieux littéraires, notamment au Collège de ’Pataphysique où il devint Régent de la chaire de Pataphysique Matrimoniale & Verbiculture. Il collabora depuis sa fondation en 1970 à la revue Cheval d'attaque animée par le poète wallon Didier Paschal-Lejeune. Les 160 pages du numéro 10-12 de cette revue lui sont entièrement consacrées et comportent notamment une étude approfondie d'Alain Frontier sur le paralloïdre.
Œuvres
En paralloïdre
Article détaillé: Paralloïdre.
Affiche
Prédice, affiche-manifeste du paralloïdre, 1951, 60x40 cm. Notice BnF.
Livres
Le Paralloïdre des Çorfes[1], René Debresse, Paris, 1951[2];
Abstaral, Éditions de Ritme, 1954;
La Djigine du Théophélès, Saint-Maurice-d'Etelan, coll. «L'air du Temps», 1954; réédité par Cheval d'attaque en 1975; ces deux éditions illustrées par Jean Dubuffet[3];
Le Mirivis des Naturgies, Collège de ’Pataphysique, 1963; calligraphié et illustré par Jean Dubuffet[4];
Gorgomar, Cheval d'Attaque, 1974; illustré par Thieri Foulc;
La Géométrille dé ramollisses, Paris, Maeght, 1975, illustré par Pol Bury.
Martel signe ses textes en paralloïdre par la mention «le Martélandre, Papapafol du Paralloïdre».
Chants
«Les Robots ou Ils écrasent la fourmi» et «Le Badingo ou La chanson de Gorgoman», 33 t., enregistré pendant l'occupation de Radio Sorbonne la nuit du 8 juin 1968. Notice BnF.
«Rosamath», p. 118-119, «Le Paralloïdre», p. 120-121, «Zozo», p. 122, no IV, 1956;
«Initiation au paralloïdre», p. 120-124, no 32-33, 1964; reproduit, complété d'une bibliographie des œuvres en paralloïdre de 1951 à 1964, dans le supplément du même numéro.
En français
La Fontaine n'est pas un imbécile, essai, 1967.
Bibliographie
Brigitte Bardelot, André Martel: du jargon comme l'un des beaux-arts, Éditions ROM, 1998 (ISBN2-910410-18-8)[6]
Stéphane Mahieu, Le Phalanstère des langages excentriques, Ginkgo éditeur, 2005 (ISBN2-84679-025-6)
«L'expression le "Paralloïdre des Çorfes", […] rappelle, dans mon esprit "le parallélogramme des forces", figure géométrique employée par les architectes et les mécaniciens pour déterminer la résistance des matériaux en un point donné d'une construction ou d'une machine.» André Martel, «Initiation au Paralloïdre», dans Bizarre, n° 32-33, 1er trimestre 1964, p. 120.
La calligraphie de Jean Dubuffet est reprise dans le livre de Pierre Leguillon intitulé Dubuffet typographe, paru en 2013 chez (SIC), dont les premières et dernières pages reproduisent les lithographies qui illustrent le Mirivis.
Bizarre: Anthologie, 1953-1968, Paris, Berg International (ISBN978-2-917191-14-9), «Index», p.661
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