Antoine Jacquemoud (italianisée en Antonio Jacquemoud), né le à Moûtiers (Savoie) ou il est mort le , est un médecin, poète et homme politique savoyard du royaume de Sardaigne.
Député de la Savoie au Parlement sarde Ire législature du royaume de Sardaigne IIe législature du royaume de Sardaigne IIIe législature du royaume de Sardaigne IVe législature du royaume de Sardaigne Moûtiers
Jean Antoine Jacquemoud naît, à Moûtiers, le [1],[2] ou le [3], dans le département du Mont-Blanc. Le duché de Savoie a été annexé par la France révolutionnaire, par décret du . Il est le fils d'un négociant tarin, Jacques-Marie Jacquemoud[4].
Il part faire ses études de médecine à Turin, avant de s'installer à Moûtiers[4]. Il publiera une étude sur le choléra[5].
Il est par ailleurs poète[4]. Il reçoit d'ailleurs un prix de l'Académie de Savoie au concours de 1840[6].
Il épouse, en 1833, Philiberte Françoise Canton.
Carrière politique savoyarde
De 1848 à 1852, il est député libéral du collège de Moûtiers. Il est aussi au syndic de Moûtiers durant cette période, mais il sera démis de son mandat en 1850[2]. Il démissionne de son mandat le [1],, pour se représenter en 1857 jusqu'à la cession du duché de Savoie à la France en 1860[2].
En 1848, il est l'auteur de ces vers:
Ah! Cette sœur qui nous est chère
De tous nos vœux nous l'appelons.
Nos cœurs vont où va notre Isère
Et le penchant de nos vallons
—Antoine Jacquemoud, Montagnards de Tarentaise, 1848[5],[4],[7].
Vers qui marqueront les débats de sur l'annexion de la Savoie à la France en 1860 et qui deviendront l'adage: «Nos cœurs vont là où coulent nos rivières»[8].
Carrière politique française
Au lendemain de l'Annexion de la Savoie à la France, il est élu maire de Moûtiers de 1870 à 1871[9]. Il est élu conseiller général de Moûtiers, de 1871 jusqu'à sa démission 1876.
Il est élu le à l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Savoie, avec pour titre académique Correspondant[10].
Ouvrage
Le comte vert de Savoie: poème héroïque, Prudhomme et Blanchet, 1844, 367 pages.
Hommage à Amédée VI de Savoie, dit le «Comte vert».
Grand officier de l'ordre des Saints-Maurice-et-Lazare
Officier de la Légion d'honneur
Notes et références
François Miquet, «Les représentants de la Savoie au Parlement sarde», Revue savoisienne, vol.XI - série II, no36, , p.261 (lire en ligne).
Sylvain Milbach, L'éveil politique de la Savoie, 1848-1853: conflits ordinaires et rivalités nouvelles, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll.«Histoire», , 218p. (ISBN978-2-7535-0697-8, BNF41397443, présentation en ligne), p.143.
Jean-Paul Bergeri, Histoire de Moûtiers. Capitale de la Tarentaise, Les Marches, La Fontaine de Siloé, coll.«Les Savoisiennes», , 503p. (ISBN978-2-84206-341-2, BNF41004872, présentation en ligne), p.75.
Sylvain Milbach, L'éveil politique de la Savoie, 1848-1853: conflits ordinaires et rivalités nouvelles, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll.«Histoire», , 218p. (ISBN978-2-7535-0697-8, BNF41397443, présentation en ligne), p.148.
Paul Guichonnet (préf.Henri Baud), Histoire de l'annexion de la Savoie à la France et ses dossiers secrets, Roanne, Éditions Horvath, , 354p. (ISBN978-2-71710-235-2), p.227.
Jean-Pierre Leguay et Thérèse Leguay, La Haute-Savoie, Éditions de Borée, , 127p. (ISBN978-2-84494-056-8), p.20.
Monique Gherardini, « Les maires de Moûtiers entre 1860 et 1940 », Conférence du , sur le site de l'Académie de la Val d'Isère - limetus.free.fr ([PDF] lire en ligne).
François Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes: Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444p. (ISBN978-2-7171-0263-5).
Jules Philippe, Les poètes de la Savoie, Annecy, , 334p., p.252-255
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