Fils d'un employé de la Bibliothèque nationale, Guy Godin, il fait ses études au lycée Saint-Louis et entre en 1877 comme surnuméraire à la Bibliothèque[1]. Il est affecté dès 1879 à la Salle publique et est promu sous-bibliothécaire en 1885[2].
Conservateur-adjoint à la Bibliothèque nationale (1909), membre des hydropathes, secrétaire de rédaction de La Tribune de la Seine, il fonde en 1880 le journal satirique Gulliver qui devient Swift à Lilliput et est publié jusqu'en 1884[3]
Œuvres
1880: La Cité noire, poésies, A. Lemerre
1882: Chants de belluaire. Le Défaut de la cuirasse, Royan: Muses santones, mise en musique par Gustave Canoby en 1892
1886: La Populace, poésies satiriques
1888: La Lyre de Cahors, à propos comique en 1 acte, en vers, pour l'anniversaire de Molière
1905: L'Encyclopédie nationale
1912: La Salle publique de lecture de la Bibliothèque nationale
1912: L'Éducation d'Huguette, édition de l'"Encyclopédie nationale
1914: Maurice Chardon
Bibliographie
Anthologie des poètes français du XIXe siècle, Alphonse Lemerre, éditeur, 1888, p.98-103 (Lire sur Wikisource).
Paul Verlaine, Lettres inédites à divers correspondants, 1976, p.42
Henry Carnoy, Dictionnaire biographique international des écrivains, 1987, p.143
Notes et références
Émile Goudeau, Dix ans de Bohème, Champ Vallon, 2000, p.509-510.
Lucien X. Polastron, La grande numérisation: y a-t-il une pensée après le papier?, 2006, p.31
Ève Netchine, Un «Hydropathe» au service de la lecture publique, in Revue de la Bibliothèque nationale no34, 2010, p.57-64.
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