Jean-Pierre Le Goff[1],[2],[3],[4], né à Douarnenez le et mort à Montmorillon le , est un écrivain, poète et plasticien français.
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Né à Douarnenez, il est le fils d'un marin perdu en mer. Dès le lycée, à Brest, il découvre le surréalisme, séchant parfois même l'école afin d'avoir plus de temps à la bibliothèque. Il rencontre Georges Perros à Douarnenez et monte à Paris où il rencontre les surréalistes mais ne put rencontrer André Breton.
Malgré ses fréquentations et ses attirances, il ne publie aucun écrit avant 1983 quand il se décide à publier son Journal de neiges, journal tenu uniquement les jours de neige à Paris. Il publie ensuite plusieurs ouvrages entre 1983 et 1987 et ne publiera rien de plus avant 2000.
Dans les années 80, il fait partie de la Banalyse[5], mouvement créé en 1982 et lance, dans la lignée de la Banalyse, ce que ses amis appellent les Petits Papiers ou les Feuilles volantes. Ces papiers permettaient l'organisation de réunions dans l'esprit de la Banalyse, autour de divers sujets intéressants Le Goff, comme les perles par exemple, donnant lieu à des réunions à Perle, à Perl ou à Lhuître. Ces papiers, qui se présentaient sous la forme de feuilles A4 ou A5 sont réunis au sein du Cachet de la poste (Gallimard, 2000).
Outre les perles, on peut citer les coquillages ou les fils à plomb parmi les choses l'ayant fortement influencé. Il y eut ainsi une réunion où un fil de plomb fut enseveli par la marée ou cette réunion à la Cathédrale de Strasbourg dans laquelle il était monté pour faire pendre puis tomber un fil à plomb sur lequel il avait enfilé des perles.
Son dernier ouvrage, Les Abymes du Titanic, est un parallèle entre le naufrage du célèbre paquebot et la disparition de son père en mer en 1945.
Décédé à Montmorillon le , il est enterré là où il est né, à Douarnenez.