Jean Dubacq, né le à Choisy-le-Roi, et mort le à Orly, est un poète, essayiste et romancier français. Il a utilisé au cours de sa carrière les pseudonymes de Jean Cimèze, Jean Sébastien, Jean Ferry et R. Athépey.
« Cimèze » redirige ici. Pour l’article homophone, voir Cimaise.
Alias |
Jean Cimèze, Jean Sébastien, Jean Ferry, R. Athépey |
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Naissance |
Choisy-le-Roi, Seine, ![]() |
Décès |
(à 86 ans) Orly, Val-de-Marne, ![]() |
Activité principale |
Romancier, poète, essayiste |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Poésie, roman, essai, littérature d'enfance et de jeunesse, roman policier |
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Jean Dubacq est né dans une famille modeste. Son entrée dans le monde du travail se traduit par diverses situations sans grand rapport les unes avec les autres qui vont de chaudronnier, d’agent des PTT et de la SNCF jusqu’à la Banque de France.
Si la poésie semble essentielle dans son œuvre, Jean Dubacq est aussi l'auteur de plusieurs romans, d’essais et d’ouvrages pour la jeunesse. On lui connaît aussi une activité de peintre : il hésite un temps entre littérature et peinture, pour n'en négliger finalement aucune. Sa production picturale porte principalement sur l'aquarelle. Essentiellement paysagiste, il traite aussi la nature morte et s'oriente dans sa dernière période vers la peinture de genre (groupe de sportifs, de musiciens..)
Son style littéraire se distingue avant tout par une prédilection pour les métaphores qui recherchent la justesse dans leur évocation. Poète dans le sillage de l’École de Rochefort, Jean Dubacq façonne pourtant une poésie très personnelle qui ne doit rien à quiconque. Dans ses romans, ses essais comme dans ses poèmes, son écriture allie richesse et fermeté.
Amateur de bons mots, Jean Dubacq adopte aussi, comme pseudonyme, « Jean Sébastien » car : « Jean Sébastien, c'est toujours du Bach ». Sous ce pseudonyme, il fait paraître dans la collection Série noire Un chat à la mer, un roman policier humoristique.
Son tempérament volontiers railleur et provocateur lui occasionne certaines déconvenues. Pourtant, il sait s’entourer d’amis fidèles comme les poètes Serge Wellens et José Millas-Martin, notamment à partir de 1965 lorsqu’il dirige la revue Iô, ou le romancier Pierre Naudin. Il est également, avec Gérard Murail, membre du comité de direction de la revue Phréatique au début des années 1980 et participe à la revue L'Atelier des remparts. Il contribue aussi aux revues La Sape, 7 à dire, Les Hommes sans Épaules, ou encore Le Cerf volant (années 2000).