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Lucienne Desnoues, pseudonyme de Lucienne Mogin, née Dietsch, née à Saint-Gratien (Seine-et-Oise) le et morte le à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence)[2], est une poétesse française.

Lucienne Desnoues
Nom de naissance Lucienne Dietsch
Naissance
Saint-Gratien, France
Décès (à 83 ans)[1]
Manosque (Alpes-de-Haute-Provence)
Activité principale
Poète

Biographie


Petite-nièce du forgeron Desnoues qu’Alain-Fournier évoque dans Le Grand Meaulnes, elle travaille comme secrétaire d’un avocat à Paris et commence à écrire. Elle est découverte par Charles Vildrac qui l'encourage et la fait rencontrer de nombreux artistes parmi lesquels Colette et Lucien Jacques qu'elle vient voir à Montjustin. Son premier recueil paraît en 1947, année où elle épouse (coup de foudre) le poète et dramaturge belge Jean Mogin (fils de Norge) qui l’amène à vivre à Bruxelles. Ils passent leurs vacances en famille à Montjustin. Hélène Martin met en musique de nombreux poèmes et lui consacre une émission télévisée de Plain Chant. En 1983 le couple, qui a eu deux filles, Isabelle et Sylvie, s’installe définitivement à Montjustin. Jean meurt subitement en 1986, mais Lucienne, traumatisée, réussira à reprendre la plume, au grand plaisir de ses nombreux amis amateurs de poésie.


Style


Elle rédige en vers réguliers et rimés, ciselés, mélodiques, jouant avec les mots et utilisant des figures de style raffinées comme les holorimes

« Ah ! ce qu'on sert de faux ré
À ce concert de Fauré »

et les allitérations

« Notre bourgade a vu se bagarrer
Les bigarreaux avec les bigarades.
Ah ! mes amis, quelle vive algarade. »

Elle chante avec simplicité, mais habileté et puissance, la nature et la vie ; les aliments lui sont aussi une source d’inspiration.

Que mettrons-nous sur la table
Pour le tout premier festin ?
Le bolet farci, le râble
Et la fraise au Chambertin ?

Non, l’olive nue et pure
Et nus et crus les oignons,
Le fromage sans parure,
L’eau de source et le quignon.


Hommages


Lucienne Desnoues a reçu le prix Renée-Vivien de la Société des gens de lettres, en 1952. Elle a partagé avec son époux, en 1965, le prix Engelmann de Poésie et participé à la vie littéraire belge et française jusqu’à sa mort. Sa poésie a été reconnue et encouragée par la romancière Colette, les poètes Léon-Paul Fargue et Charles Vildrac.

Exposition hommage à Lucienne Desnoues. Médiathèque de Gréoux-les-Bains


Œuvres poétiques



Œuvres en prose



Discographie



Hélène Martin chante Lucienne Desnoues


Dans sa chanson Liberté femme, Hélène Martin chante :

« Item à Lucienne Desnoues
Et je me souviens du jour où
L'ami Lucien
Nous présenta et ce fut bien
Le plus fameux etceterra
De l'amitié sans errata. »

Hélène Martin a repris de nombreux poèmes de Lucienne Desnoues :

  1. Le bol de café
  2. L’enclos
  3. Les Cigales
  4. Les signes avant-coureurs
  5. Mes amis, mes amours
  6. Notre-Dame de Salagon
  7. Les solennités
  8. Les espèces
  9. Les amants
  10. Au relais de l’orée
  11. Fêtes fixes, fêtes mobiles
  12. Les époux
  13. Marrons
  14. A force d’insister
  15. Matines
  16. Les violettes

Bibliographie



Notes et références


  1. Maison de la Poésie Robert Delieu, « DESNOUES Lucienne », sur MPLF, Namur, (consulté le )
  2. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970

Liens externes





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