Mélot du Dy, pseudonyme de Robert Mélot, est un poète et prosateur belge d'expression française né à Bruxelles le 27 octobre 1891 et mort à Rixensart le 3 juin 1956.

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Mélot du Dy

Données clés

Nom de naissance	Robert Mélot
Alias	Dot du Mély Robert E. Mélot Robert Mélot du Dy
Naissance	27 octobre 1891 Bruxelles
Décès	3 juin 1956 (à 64 ans) Rixensart
Activité principale	journaliste, critique, traducteur

Auteur

Langue d’écriture	français
Genres	poésie, roman

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Éléments biographiques

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Robert Mélot naît à Bruxelles le 27 octobre 1891. Son père dirige une imprimerie.

D'ascendance wallonne et flamande, francaise et anglaise, Robert Melot vit tour a tour en France, en Allemagne, en Italie, etc., avant de se fixer dans le Brabant. Sa poesie est quelque chose comme le port d'attache, profondement interieur, de son cosmopolitisme; il s'y retrouve, s'y accomplit, y realise son unite. Ses poemes (Printemps, 1910; Idole portative, 1919; Diableries, 1922; Hommeries, 1924; Amours, 1929; Signes de vie, 1936; Jeu d'ombre, 1937, etc.) sont generalement brefs et composes en metres courts (l'heptasyllabe de preference), plus souvent assonances que rimes, toujours chantants. S'y exprime, a voix basse, grave, avec ca et la une pointe d'humour et des graces a la Toulet, une inquietude existentielle et essentielle que temperent les joies, sans illusion, de la sensualite. Cette oeuvre a la fois tendre et sombre, legere et exigeante, courageuse et desenchantee, vient a nous comme une confidence ou chacun peut se reconnaitre, mais aussi comme une affirmation des pouvoirs de la poesie sur "un monde immense de rien",

Mélot épouse Blanche Dudicourt, une actrice française ; le couple a trois filles.

Avec Franz Hellens, Odilon-Jean Périer et Paul Fierens, il fonde en 1922 la revue Le Disque vert.

Il meurt le 3 juin 1956 à Rixensart.

Selon Pierre Seghers, « il est l’un des meilleurs poètes belges contemporains[1] ».

Il est inhumé au cimetière de Bruxelles à Evere.

Œuvres

• Printemps, 1910
• Butin fragile, 1912
• L'Idole portative, 1919
• Le Sot l'y laisse, 1920
• Mythologies, 1921
• Diableries, 1922
• Hommeries, 1924
• Amours, 1929
• L'Ami manqué, 1929
• À l'amie dormante, 1935
• Signes de vie, 1936
• Lucile, 1936
• Jeu d'ombres, 1937
• Les Rimes des rhétoriqueurs. Principes et exemples nouveaux, 1944 (sous le pseudonyme de Dot du Mély)

Éditions récentes

• Poèmes choisis (préf. Philippe Jones), Académie royale de langue et de littérature françaises, coll. « Poésie Théâtre Roman », Bruxelles, 2001

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

• Émile Potelle, « Le Poète Mélot du Dy et l'Ardenne – Séjour littéraire du poète à Vielsalm de 1922-1925 », Cahiers de l'Ourthe et du Haut-Pays d'Ardenne, Houffalize, 1988
• Philippe Roberts-Jones, Mélot du Dy revisité, communication à l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique, 9 décembre 2000 [lire en ligne]

Liens externes

• Jean Rousselot. Dictionnaire de la poesie francaise contemporaine 1968, Auge, Guillon, Hollier -Larousse, Mooreau et Cie.-Librairie Larousse, Paris
  Notices d'autorité :

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