Marianne Moore, née le et décédée le , est une écrivaine et poétesse moderniste américaine.
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Marianne Moore
Photographie de Marianne Moore par Carl Van Vechten, le 13 novembre 1948
Données clés
Naissance
Kirkwood (Missouri), États-Unis
Décès
(à 84 ans) New York, États-Unis
Activité principale
Poète
Distinctions
Prix Pulitzer «Poésie» (1952)
Auteur
Langue d’écriture
Anglais
Mouvement
Poésie moderniste
Genres
Poésie, Essai, Théâtre
Œuvres principales
(en)Collected Poems (1951)
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Biographie
Marianne Moore est née à Kirkwood (Missouri). Elle fait des études au Bryn Mawr College et y obtient un diplôme de biologie en 1909[1]. Elle devient ensuite enseignante, puis bibliothécaire à New York jusqu'en 1925.
Dès 1915, elle compose des poèmes publiés par les soins de T. S. Eliot, dans la revue Egoist. Elle publie des poèmes dans la revue Poetry, ainsi que dans Others, fondée par Alfred Kreymborg en 1915, proche du mouvement imagiste et où publie également William Carlos Williams[2]. Ce dernier écrit d'elle, en 1924:
«je crois que dans l'ensemble, de tous les écrivains américains, la plus constamment poète est Marianne Moore - non pas parce que ses vers sont invariablement très imagés, ce n'est pas le cas, ils ont souvent la qualité instructive des schémas, et non pas parce qu'elle donne à son travail certaines formes bien découpées - ses poèmes se passent de métrique la plupart du temps - mais je crois que son travail est le plus constamment celui d'un poète parce que son objet trouve invariablement son origine à la source même où naît la poésie - découlant constamment de l'objet de la poésie. Et que son œuvre possède en fait cette caractéristique, depuis cette source-là, encore plus distinctement lorsqu'elle évite la versification. L'objet de la poésie y est écrit et donc c'est de la poésie[3].»
Son premier livre, Poèmes, est publié à Londres par Hilda Doolittle[4]. Son ouvrage Observations est le premier publié aux États-Unis, et lui vaut le prix Dial en 1924. De 1925 à 1929, elle dirige la revue culturelle The Dial[5]. En 1933, elle reçoit cette fois le prix Helen Haire Levinson de la revue Poetry.
C'est toutefois son recueil Collected Poems de 1951 qui lui assure une certaine renommée dans les cercles littéraires. L'ouvrage lui vaut d'ailleurs le National Book Award, le Prix Pulitzer et le prix Bollingen. Elle continue d'écrire des poèmes jusqu'à sa mort en 1972 à New York.
Le Rosenbach Museum à Philadelphie expose une réplique du salon où elle a vécu et travaillé durant plus de 40 ans.
Principaux ouvrages
Poems, 1921.
Observations, 1924.
Selected Poems, 1935, avec une préface de T. S. Eliot.
The Pangolin and Other Verse, 1936.
What Are Years, 1941.
Nevertheless, 1944.
A Face, 1949.
Collected Poems, 1951.
Fables of La Fontaine, 1954. Traduction en vers des Fables de La Fontaine.
Predilections: Literary Essays, 1955.
Idiosyncrasy and Technique, 1966.
Like a Bulwark, 1956.
O To Be a Dragon, 1959.
Idiosyncrasy and Technique, 1959.
The Marianne Moore Reader, 1961.
Eight Poems, 1962, illustrés Robert Andrew Parker.
The Absentee: A Comedy in Four Acts, 1962. D'après le roman de Maria Edgeworth.
Puss in Boots, The Sleeping Beauty and Cinderella, 1963. Adaptations des contes de Charles Perrault.
Dress and Kindred Subjects, 1965.
Poetry and Criticism, 1965.
Tell Me, Tell Me: Granite, Steel and Other Topics, 1966.
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