La princesse Mathilde de Bavière (en allemand: Mathilde Marie Theresia Henriette Christine Luitpolda), née à Lindau le et morte à Davos le , est un membre de la maison de Wittelsbach, devenue par mariage, princesse de Saxe-Cobourg-Gotha.
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Mathilde de Bavière est également un auteur de poésies dont un recueil est publié à titre posthume en allemand, puis traduit en anglais.
Biographie
Louis III, sa femme et leurs enfants vers 1887 - Mathilde est debout juste devant son père
Mathilde de Bavière naît le dans la résidence d'été de sa famille, la Villa Amsee à Lindau[1]. Elle est la troisième fille et le sixième enfant de Louis III de Bavière et de Marie-Thérèse de Modène[1]. Si elle est très proche de son père, en revanche, sa mère et elle ne s'entendent guère.
Plusieurs rumeurs la prétendent fiancée à différents partis successifs: en 1896, au prince de Naples, le futur roi d'Italie Victor-Emmanuel III[2], et plus tard à l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche et, enfin, en 1899, à Jacques de Bourbon[3].
Le , à la résidence de Munich, elle épouse le prince Louis de Saxe-Cobourg-Gotha, né à Ebenthal en Autriche-Hongrie, le , et mort à Innsbruck, en Autriche, le . Son mari est le quatrième fils d'Auguste de Saxe-Cobourg-Kohary et de Léopoldine du Brésil. Il est capitaine de l'armée autrichienne[1].
Antoine de Saxe-Cobourg-Gotha (Innsbruck - Haar près de Munich ) qui épouse à Steyr près Linz, le , Luise Mayrhofer (Graz - Steyr près Linz ), fille d'Alois Mayrhofer, inspecteur des postes, et de Therese Leicht, sans postérité;
Immaculée de Saxe-Cobourg-Gotha (Innsbruck - Varese, Lombardie ), célibataire.
Après cinq ans d'un mariage peu heureux où le mari se montre jaloux dès le début des noces[4], Mathilde de Bavière meurt des suites de la tuberculose, à Davos, le , à l'âge de 28 ans. Elle est inhumée dans la chapelle de Rieden à Starnberg[1].
Auteur
Mathilde, Louis et leur fils Antoine vers 1902.
Après sa mort, une collection de ses poèmes, Traum und Leben: Gedichte einer früh Vollendeten, est publiée par sa famille, en 1910, puis traduite, en 1913, en anglais par John Heard[5].
Damien Bilteryst, Olivier Defrance et Joseph van Loon, «Les Biederstein, cousins oubliés de la reine Élisabeth, années 1875-1906», Museum Dynasticum, vol.XXXIV, no1, , p.16 (ISSN0777-0936).
Nicolas Énache, La descendance de Marie-Thérèse de Habsburg, Paris, Éditions L'intermédiaire des chercheurs et curieux, , 795p. (ISBN978-2-908003-04-8).
Michel Huberty et Alain Giraud, L'Allemagne dynastique: Wittelsbach, t.IV, Le Perreux-sur-Marne, Alain Giraud, , 545p. (ISBN978-2-901138-04-4).
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