Myriam Cliche, née en 1961 à Sherbrooke et morte le [1], est une poétesse, illustratrice et linguiste québécoise. Elle écrit en français et publie principalement aux éditions montréalaises de L'Oie de Cravan.
Naissance |
Sherbrooke (Québec), Canada |
---|---|
Décès | (à 61 ans) |
Activité principale |
Poète, illustratrice, linguiste |
Langue d’écriture | français |
---|
modifier
Pour les articles homonymes, voir Cliche.
Myriam Cliche est l'auteure des ouvrages:
Elle a également participé à divers projets artistiques.
En 1986, Cliche contribue à la création du logiciel « La Calembredaine » aux côtés d'Alain Bergeron, artiste-programmeur québécois[5],[6]. Née de « l'ingénierie logicielle [de Bergeron] et l'approche linguistique de la grammairienne Myriam Cliche », cette oeuvre multidisciplinaire a comme « finalité [...] la génération aléatoire et perpétuelle de poésie[5].»
En octobre 1988, elle présente « La Calembredaine » dans le cadre du projet et exposition artistique « Walter Benjamin Franklin Roosevelt bridge », organisé par .(La Société de conservation du présent)[7].
Depuis 1991, la poétesse rédige au sein de la Revue des animaux, revue littéraire de poésie dirigée par Maïcke Castegnier et publiée par l'Oie de Cravan[8]. Le dernier volume de la revue est paru en juin 2000[8].
À titre d'illustratrice, elle signe l’œuvre poétique de Karina Mancini, P'tite Peau, parue en 2002[9].
1971 Oiseau est le second recueil de poésie de Myriam Cliche[2]. Ce dernier rassemble poèmes et illustrations portant sur l'enfance de la poétesse à Sherbrooke[réf. nécessaire]. Ce recueil est publié aux éditions de l'Oie de Cravan[réf. nécessaire].
Dans les mots de David Cantin, journaliste au Devoir, 1971 Oiseau permet à la poétesse de « retrouve[r] "l'existence d'enfant" pour mieux illustrer les croquis naïfs de sa mémoire »[10]. Comme l'exprime Roger Chamberland, la poétesse « livre avec humour et intensité ses petites confidences de l'enfance[11] ».
Les peintures de forêt s'agit de la troisième publication de Myriam Cliche[2]. Ce « journal poétique écrit par une enfant observatrice, émerveillée et critique[12] », publié aux éditions de l'Oie de Cravan, présente également deux illustrations réalisées par de Luce Longpré et Gisèle Poupart[2].
Pour la revue littéraire québécoise Moebius, la poétesse apparaît dans ce recueil « comme [une] peintre expérimentée à l'affût de bribes de souvenirs personnels, de mythes urbains et de portraits ludiques[12]. »
Myriam et le loup est la cinquième publication de la poétesse québécoise[2]. Il s'agit d'un recueil de poésie illustré par Anna Beaudin et publié aux éditions de l'Oie de Cravan[2].
Les thèmes de l'amour et de la solitude y sont récurrents[réf. nécessaire]. Thierry Bissonnette, journaliste au Devoir, décrit Myriam et le loup « comme un long poème d'amour[13]. »
Fleuve Russe représente la plus récente publication de l'auteure. Publié aux éditions de l'Oie de Cravan, Fleuve Russe est une bande dessinée à tendance poétique entièrement réalisée par Cliche[réf. nécessaire]. Il s'agit « [d']un projet qui lui permet d'unir pour la première fois son travail graphique à l'univers poétique qui l'a fait connaître[2]. »
Le recueil est accompagné d'une bande sonore réalisée par Lucien Midnight et David Brunet[réf. nécessaire].
Fleuve Russe apparaît sur la liste des recommandations de poésie jeunesse de Cécile Gladel, chroniqueuse à Radio-Canada[14].
En 2008, dans le cadre du premier Gala de l'Académie de la vie littéraire, fondée par Mathieu Arsenault, Cliche est lauréate du prix de Mont-Schärr pour son œuvre, Fleuve Russe (2008)[15]. Le prix est nommé en l'honneur du groupe punk-rock québécois, Vent du Mont Schärr[réf. nécessaire].
L'Académie de la vie littéraire tente de décerner des prix aux « livres qu[e l'Académie] apprécie et qui, pour toutes sortes de raisons, ont moins de chances que les autres de gagner ailleurs[15].»