Nadine Ltaif, née le 19 juillet 1961 Liban, est une poète québécoise[1],[2].
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Nadine Ltaif
Données clés
Naissance
(61 ans)
Nationalité
canadienne
Pays de résidence
Québec, Canada
Autres activités
cinéma, traduction
Auteur
Langue d’écriture
français, anglais, arabe
Genres
poésie
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Biographie
Nadine Ltaif vit sa jeunesse au Liban puis s'installe à Montréal à la fin de son adolescence en 1979. Elle poursuit des études de lettres et de cinéma à l’Université de Montréal où elle obtient une maîtrise en création littéraire sous la direction de Monique Bosco[1],[2].
Son mémoire L’odyssée du phénix est publié aux Éditions Guernica sous le titre Les Métamorphoses d’Ishtar (1987), puis aux Éditions du Noroît (1991)[3]. En 2008, ce titre est traduit en anglais par John Asfour, toujours aux Éditions du Noroît[1],[4]. Dès ce premier recueil de poèmes, elle traite de l’expérience de la migration et de l’exil en puisant dans les mythologies de sa région d’origine, le Moyen-Orient, tout en se mesurant aux réalités de son pays et de sa ville d’accueil. Ancrée dans le féminisme, son oeuvre s'inspire également de la poésie japonaise ainsi que du poète libanais Adonis[2].
Elle fait ensuite paraître plusieurs titres aux Éditions du Noroît dont Élégies du Levant, Montréal (1995), Entre les fleuves (Guernica, 1992) lequel est traduit en anglais par Christine Tipper sous le titre Changing Shores (Guernica, 2008),Le livre des dunes (1999), Ce que vous ne lirez pas (2010), Hamra, comme par hasard (2014) ainsi que Rien de mon errance (2019)[5],[6],[7],[8],[9].
L'ensemble de son œuvre fait l’objet de plusieurs études qui touchent à la migration, à la relecture des mythes d’un point de vue féministe et à l’écriture poétique entre les langues[10],[11]. «Il faut saluer chez cette poète l'instinct de l'analogie»[5].
Traduite dans quelques langues et elle-même traductrice, elle signe des textes dans de nombreuses revues littéraires québécoises et européennes. En 2007, elle cofonde et codirige la revue numérique multilingue Mïtra[1].
Nadine Ltaif participe à plusieurs colloques sur la francophonie dans divers pays dont le Canada, la France (notamment à l’Unesco à Paris), la Belgique, la Tunisie, l'Inde, l'Espagne ainsi qu'aux Marché de la poésie à Paris et à Montréal et aux Rencontres internationales de poésie à Trois-Rivières et à Coimbra au Portugal[1].
Elle collabore aussi à la production de films d’auteurs depuis 2001 en tant qu’assistante et coordinatrice de production sur les films de la cinéaste Hejer Charf produits par Nadja Productions inc. dont elle est également directrice des communications (compagnie qui a produit entre autres le film Victoria, long métrage de fiction écrit, interprété et réalisé par Anna Karina en 2008)[1].
Nadine Ltaif a joué en tant qu’actrice dans le film de Michka Saäl: Loin d’où (Les Films de l’Autre, 1989), et a été recherchiste et actrice dans L’Arbre qui dort rêve à ses racines de la même réalisatrice (ONF, 1992)[12],[13].
Elle est membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois[4].
Œuvres
Poésie
Les Métamorphoses d'Ishtar, Montréal, Guernica, 1988, 62 p.(ISBN2891350251)
Entre les fleuves, Montréal, Guernica, 1992, 51 p.(ISBN2891350251)
Élégies du Levant, Montréal, Éditions du Noroît, 1995, 61 p.(ISBN2890183335)
Le livre des dunes, Montréal, Éditions du Noroît, 1999, 73 p.(ISBN2890184285)
Le rire de l'eau, Montréal, Éditions du Noroît, 2004, 68 p.(ISBN2890185362)
Les Métamorphoses d'Ishtar, suivi de, Entre les fleuves, Montréal, Éditions du Noroît, 2008, 127 p. (ISBN9782890186439)
Ce que vous ne lirez pas, Montréal, Éditions du Noroît, 2010, 100 p.(ISBN9782890186903)
Hamra, comme par hasard, Montréal, Éditions du Noroît, 2014, 95 p.(ISBN9782890188792)
Rien de mon errance, Montréal, Éditions du Noroît, 2019, 64 p.(ISBN9782897661694)
Livre d'artiste
Vestige d'un jardin, avec les estampes de Mirella Aprahamian, Montréal, Ateliers Graff, 1993, 1 portefeuille.
Traduction
Nisan, John Asfour, traduit de l'anglais par Nadine Ltaif, Montréal, Éditions du Noroît, 2009, 101 p.(ISBN9782890186224)
Collectif
Avec Monique Bosco, sous la direction de Nadine Ltaif et Claire Varin, Montréal, Paris, Médiaspaul, 2017, 173 p.(ISBN9782897601331)
Prix et honneurs
1991 - Finaliste: Prix Émile Nelligan (pour Entre les fleuves)[2],[14]
Jocelyne Felx, «Chimie du verbe / Nadine Ltaif, Entre les fleuves, Montréal, Guernica, coll. «Voix», 1991, 52 p. / Claudine Bertrand, La Dernière Femme, Montréal, Noroît, 1991, 144 p. / Daniel Guimond, Continuum, Trois-Rivières, Écrits des Forges, coll. «Les rouges-gorges», 1991, 52 p.», Lettres québécoises: la revue de l’actualité littéraire, no66, , p.27–28 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
Hugues Corriveau, «Poésie - Le monde qui se perpétue», Le Devoir •, , p. F4.
Jocelyne Felx, «Poélitique / Serge Patrice Thibodeau, Le quatuor de l’errance suivi de La traversée du désert, Montréal, l’Hexagone, 1995, 272 p., 22,95 $. / Nadine Ltaif, Élégies du Levant, Montréal, le Noroît, 1995, 66 p., 12 $. / Madeleine Saint-Pierre, Ancrages du silence, Trois-Rivières/Luxembourg, Écrits des Forges/Phi, 1995, 168 p. 10 $.», Lettres québécoises: la revue de l’actualité littéraire, no81, , p.38–39 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
Frédérique Doyon, «Femmes dans le paysage: Des écritures de l'exil incrites dans le territoire nord-américain», Le Devoir •, , p. h4 •
Hans-Jürgen Greif, «Écrire en terre d'accueil», Québec français • N° 105, (printemps 1997), , p. 61-65 •
Michel Beauchamp, «Court métrage: l’exil, le cinéma / Loin d’où de Michka Saäl», 24 images, nos44-45, , p.104–104 (ISSN0707-9389 et 1923-5097, lire en ligne, consulté le )
Marie-Claude Loiselle, «Racines de vie / L’arbre qui dort rêve à ses racines de Michka Saäl», 24 images, no60, , p.61–61 (ISSN0707-9389 et 1923-5097, lire en ligne, consulté le )
«Prix et distinctions», Lettres québécoises: la revue de l’actualité littéraire, no66, , p.55–55 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
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