Active sur la scène littéraire québécoise et internationale (France, États-Unis), Nathanaël, aussi connue sous le nom de Nathalie Stephens, publie de nombreux titres[1]. On dit de l'auteure qu'elle «se caractérise par sa persévérance, sa hardiesse, la profondeur de sa réflexion, son bilinguisme qui lui permet de produire une œuvre oscillant entre le français et l'anglais et de se défaire, dans les deux langues, des contraintes des genres littéraires»[2].
En poésie, elle publie notamment Je Nathanaël (L'Hexagone, 2003), L'injure (L'Hexagone, 2004), s'arrête? Je, Montréal, L'Hexagone, 2007, 77 p.(ISBN978-2-89006-792-9), Carnet de désaccords (Le Quartanier, 2009), Carnet de délibérations (Le Quartanier, 2011) ainsi que Carnet de somme (Le Quartanier, 2012)[2],[3],[4],[5],[6].
Comme essayiste, elle fait paraître L'absence au lieu (Claude Cahun et le livre inouvert) (Éditions Nota bene, 2007), Sotto l'immagine (Mémoire d'encrier, 2014), Laisse (Mémoire d'encrier, 2016) ainsi que Le cri du chrysanthème (Le Quartanier, 2018)[7].
Récipiendaire du Prix Alain-Grandbois (2008), de la bourse du Centre National du Livre de France ainsi que de la bourse du PEN American Center, Nathanaël est également finaliste pour le Prix Christine Dumitriu-Van-Saanen (2000), le Prix Trillium (2005) ainsi que le Prix Spirale-Eva-Le-Grand (2009)[1],[8],[9],[10],[11],[12].
Le cri du chrysanthème, Montréal, Le Quartanier, 2018, 110 p.(ISBN9782896983681)
Nouvelles
Underground, Laval, Trois, 1999, 80 p. [Réédition: Montréal, Le Quartanier, 2018, 74 p.](ISBN2-89516-002-3 et 9782896983674)
Anthologies
N'existe: carnets 2007-2010, Montréal, Le Quartanier, 2017, 408 p.(ISBN9782896983209)
Alula, de son nom de plume; Je Nathanaël; L'injure; ... s'arrête? Je / Nathanaël, avec un avant-propos d'Hervé Sanson, Montréal, L'Hexagone, 2018, 272 p.(ISBN9782896481095)
Nous sommes un corps lointain, Montréal, Mémoire d'encrier, 2020, n.p.(ISBN9782897126940 et 2897126949)
Prix et distinctions
2000 - Finaliste: Prix Christine Dumitriu-Van-Saanen (pour Underground)[8]
2002 - Récipiendaire: Bourse du Centre National du Livre de France[1]
2003 - Récipiendaire: Bourse du PEN American Center[1]
2005 - Finaliste: Prix Trillium (pour L'Injure)[9]
2008 - Récipiendaire: Prix Alain-Grandbois (pour , s'arrête? Je,)[10],[11]
2009 - Finaliste: Prix Spirale-Eva-Le-Grand (pour Carnet de désaccords)[12]
Marguerite Andersen, «Je Nathanaël de Nathalie Stephens: tendre et puissant / Je Nathanaël, Montréal, Éditions de l’Hexagone, 2003», Liaison, no119, , p.56–56 (ISSN0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
Paul-François Sylvestre, «Les choix de Nathalie Stephens / Nathalie Stephens, hivernale, Toronto, Éditions du GREF, collection «Écrits torontois», 1995, 72 p.», Liaison, no86, , p.24–24 (ISSN0227-227X et 1923-2381, lire en ligne, consulté le )
Yvon Paré, «Francine Noël, Bertrand Laverdure et Pierre Samson, Nathanaël», Lettres québécoises: la revue de l’actualité littéraire, no150, , p.30–31 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
Catherine Lalonde, «Livre - Carnet de somme, Nathanaël», Le Devoir •, , p. F5.
Thierry Bissonnette, «Entre la chair et le mot», Le Devoir •, , p. F4 •
Hélène Rioux, «Nathanaël, Tanis Rideout, Susan Glickman», Lettres québécoises: la revue de l’actualité littéraire, no157, , p.31–33 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
«Deux auteurs d'Ottawa finalistes pour un prix», Le Droit •, , p. 2.
«Prix Trillium 2005: cinq finalistes et pas de poésie», Le Droit •, , p. 34 •
«Prix et distinctions», Lettres québécoises: la revue de l’actualité littéraire, no132, , p.71–71 (ISSN0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
«Écrivains québécois honorés», Le Devoir •, , p. b9.
Patrick Poirier, «Des nouvelles en bref...», Spirale: arts • lettres • sciences humaines, no242, , p.5–5 (ISSN0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
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