Nikolaï Platonovitch Ogarev ou Ogariov (en russe : Никола́й Плато́нович Огарёв), né le 24 novembre 1813 ( dans le calendrier grégorien) à Saint-Pétersbourg, mort le 31 mai 1877 ( dans le calendrier grégorien) à Greenwich, est un poète socialiste russe, journaliste, activiste politique, et philosophe matérialiste, ami des Herzen et collaborateur du Kolokol (La Cloche).
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Au cours de ses études à Moscou, il organise, notamment avec Alexandre Herzen et Michel Bakounine, un groupe d'étudiants révolutionnaires. Avec d'autres membres de son groupe, il est arrêté en , officiellement pour avoir chanté des chansons diffamatoires[1], et passe neuf mois en prison.
À partir de 1856, il devient un émigré politique. Il réside désormais principalement à Londres et Genève. Il publie à Londres quelques vers dont les Russes, grands amateurs de lectures défendues, se montrent friands et qui, aux yeux de quelques critiques exaltés, le rendent supérieur à Nikolaï Nekrassov.
Avec Alexandre Herzen, il publie à Londres le Kolokol, qui est l'un des journaux révolutionnaires russes les plus influents. À Genève, il fait partie des proches de Bakounine et des idées décabristes. Il fut l'un des rares contacts amicaux de Fiodor Dostoïevski durant son séjour à Genève en 1867-1868.
Dans ses meilleurs morceaux : « L'humour », « Nocturne », « Le Monologue », « Journée d'hiver », il montre un bizarre mélange de pessimisme byronien et d'optimisme également peu motivés.