Philip Levine[1], né le à Détroit et mort le à Fresno[2], est un poète américain. Il a notamment écrit sur la classe ouvrière de Détroit. Il fut élu chancelier de l'Academy of American Poets de 2006 à 2008[3], il est nommé Poète lauréat des États-Unis en 2011[4].
Pour les articles homonymes, voir Philip Levine et Levine.
Philip Levine
Philip Levine en 2006.
Biographie
Naissance
Détroit
Décès
(à 87 ans) Fresno
Nationalité
Américaine
Domiciles
Brooklyn, Fresno
Formation
Université de l'Iowa (Master of Fine Arts) (jusqu'en ) Université de Wayne State Central High School (en)
Philip Levine[5] naît dans une famille d'origine juive russe à Détroit. En 1933, son père, vendeur de pièces automobiles, meurt[6]. Il est élevé par sa mère, une employée de bureau.
Il est marqué par l'antisémitisme qui règne alors à Détroit, antisémitisme entretenu et diffusé par Henry Ford.
Il passe son enfance dans la ville de Détroit dans le Michigan, à une époque marquée par la Grande Dépression économique des années 1930[4]. Dès l'âge de quatorze ans, il doit travailler dans des usines automobiles parallèlement à ses études[7].
Après ses études secondaires, il s'inscrit à l'université de Wayne State de Détroit, il obtient son Bachelor of Arts en 1950, puis son Master of Arts en 1955; il continue ses études à l'université de l'Iowa où il passe son Master of Fine Arts (Beaux arts) en 1957. Avant d'enseigner la littérature et la création littéraire à l'université d'État de Californie à Fresno en 1958, il gagne sa vie en occupant différents métiers comme chauffeur de camion ou assembleur dans une usine Chevrolet, il profite de ses pauses pour lire ou écrire de la poésie[8],[9].
Levine publie ses premiers textes dans The New Yorker en 1958, puis son premier recueil de poèmes, On the Edge en 1961, qui lui vaut le prix Henry-Jackson[10], suivi de Not This Pig en 1968.
Il se fait connaître en particulier pour son traitement du sujet de la classe ouvrière[4].
Il est professeur à l'université d'État de Californie à Fresno pendant plus de trente ans.
L'université d'État de Californie à Fresno a créé le Philip Levine Prize for Poetry[11].
To Phil, par Rob Casper pour "the Catbird Seat" de la Bibliothèque du Congrès, 2015[29],
Remembering former poet laureate Philip Levine, par Kate Daniels pour "The Conversation", 2015[30],
My Lost Poet, par Elianna Kan, pour la Paris Review, 2015[31],
What “What Work Is” Is: The Importance of Philip Levine, par Archambeau pour Samizdat Blog, 2015[32],
Philip Levine, U.S. poet laureate who wrote of working life, dies at 87, par Matt Schudel, pour le Washington Post, 2015[33],
Philip Levine, the 'Walt Whitman' of industrial Detroit, par Susan Whitall pour The Detroit News, 2015[34],
Philip Levine, a Poet of Grit, Sweat and Labor, Dies at 87, par Margalit Fox pour le New York Times, 2015[2],
An Appraisal: The Poet Philip Levine, an Outsider Archiving the Forgotten, par Dwight Garner pour le New York Times, 2015[35],
An Interview With Poet Philip Levine, menée par Sally Dawidoff pour Poets & Writers, 2008[36],
The Unwritten Biography: Philip Levine and Edward Hirsch in Conversation, interview menée par Edward Hirsch pour l'Academy of American Poets, 2001[37],
Philip Levine, interview menée par James Spalding pour la Cortland Review, 1999[38],
An interview with Philip Levine, menée par Wen Stephenson pour The Atlantic, 1999[39],
The Poet of the Night Shift, par Russel Franck pour le Los Angeles Times, 1994[40],
Interview with Philip Levine, menée par Casey Walker pour la Wild Duck Review, 1994[41],
Interview with Philip Levine, menée par Diane Osen pour la National Book Foundation, 1992[42],
Philip Levine, The Art of Poetry No. 39, interview menée par Mona Simpson pour la Paris Review, 1988[43].
Notes et références
(en) «Philip Levine | American poet», Encyclopedia Britannica, (lire en ligne, consulté le )
(en) «With Philip Levine, poetry is part of the texture of everyday life», BostonGlobe.com, (lire en ligne, consulté le )
(en-US) RICHARD EDER, «The Riot That Found Its Threnody: THE BREAD OF TIME: Toward an Autobiography, By Philip Levine (Alfred A. Knopf: $23; 296 pp.)», Los Angeles Times, (ISSN0458-3035, lire en ligne, consulté le )
(en-US) Matt Schudel et Matt Schudel, «Philip Levine, U.S. poet laureate who wrote of working life, dies at 87», The Washington Post, (ISSN0190-8286, lire en ligne, consulté le )
(en) «Philip Levine, the 'Walt Whitman' of industrial Detroit», Detroit News, (lire en ligne, consulté le )
(en-US) Dwight Garner, «An Appraisal: The Poet Philip Levine, an Outsider Archiving the Forgotten», The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
(en-US) Wen Stephenson, «Poetry Pages», The Atlantic, (lire en ligne, consulté le )
(en-US) RUSSELL FRANK, «The Poet of the Night Shift: Literature: For Philip Levine, it wasn't a long trip from factory work to writing some of America's best poetry.», Los Angeles Times, (ISSN0458-3035, lire en ligne, consulté le )
(en-US) «Pieces», Wild Duck Review, (lire en ligne, consulté le )
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