Il est le fils d'un militaire. Peu après sa naissance, sa famille quitte la région lyonnaise pour s’installer à Paris et y tenir un commerce de mode. En 1940, le jeune Yves est envoyé en Bourgogne, chez son grand-père, où il est amené à participer aux travaux des champs. Cette parenthèse heureuse restera dans sa mémoire, comme en témoigne Le Partisan, son premier livre.
Revenu en ville, il fréquente, plutôt à contrecœur, une école de notariat. Il devient clerc de notaire, à Paris, et le reste pendant vingt-quatre ans. Il vit ensuite d’une bourse de la Caisse des lettres[2].
Peu engagé, sceptique de nature, il suit les événements de son temps, tels ceux de mai 68, en spectateur.
Cinéphile passionné, Yves Martin fréquente assidûment les salles de quartier. Il s’y rend à pied, ces déplacements répétés étant à l’origine de sa réputation de grand marcheur. Il devient un spécialiste du cinéma et, singulièrement, du cinéma pornographique qu’il considère comme un genre à part entière. Au début des années 60, il crée avec Bertrand Tavernier et Bernard Martinand le ciné-club «Nickel Odéon»[3]. Il publie Le Cinéma français 1946-1966 (1998) et Les Rois ambulants sur le cinéma pornographique.
Il découvre la poésie vers l’âge de 16 ans. Interrogé sur les auteurs l’ayant marqué, il cite le nom de Rainer Maria Rilke.
Dans un entretien avec Marc Villard [4], publié en 1995, Yves Martin avance que le troisième millénaire ne sera pas «défavorable à la poésie». Il n’aura pas l’occasion de s’en assurer puisqu’il décède des suites d'une longue maladie le [5].
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