Zoé Valdés, née le à La Havane à Cuba[1], est une romancière, poétesse et scénariste cubaine exilée en France. Elle possède les nationalités espagnole et française.
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Zoé Valdés
Zoé Valdés au Salon du livre de Paris en mars 2009
Zoé Valdés, née en 1959, a grandi dans un quartier populaire de La Havane[2]. Elle a fait ses études à l’Institut supérieur de pédagogie «Enrique José Varona» jusqu’en 4eannée. Elle a suivi les cours de la faculté de philologie de l’université de La Havane jusqu’en 2eannée. Elle a étudié à l’Alliance française de Paris. Elle a travaillé de 1984 à 1988 à la délégation de Cuba à l’UNESCO à Paris et aux services culturels de la mission de Cuba à Paris. Elle a été, de 1990 à 1995, sous-directrice de la revue Cine Cubano et scénariste à l’Institut cubain des arts et de l’industrie cinématographiques (ICAIC).
Après la publication de son ouvrage Le Néant quotidien, mal perçu par le régime cubain, elle s’exile le à Paris, où elle réside depuis. Elle est docteur honoris causa de l’université de Valenciennes[3]. Elle écrit pour Ecodiario de El Economista,Libertad Digital etEl Español en Espagne, El Universal de Caracas, Le Monde et Libération, en France.
Engagement politique
Sa personnalité de dissidente farouche au régime cubain suscite des polémiques.[4]
Elle a soutenu en 2003 l'invasion de l'Irak par les États-Unis. Elle a également estimé que la torture n'était pas pratiquée au camp de Guantánamo[5].
Elle manifeste sur les réseaux sociaux son soutien au parti espagnol Vox, généralement classé à l’extrême droite[6]. Elle soutient aussi Matteo Salvini[7], le chef de la Ligue du Nord, et le président américain Donald Trump.
Elle est signataire en 2020 de l'appel lancé par Santiago Abascal, le dirigeant de Vox, visant à combattre le communisme dans le monde. L'appel s’entend également comme un premier pas vers la création d'une internationale de la droite radicale afin de mener une «bataille culturelle contre la gauche»[8].
Elle a parfois été critiquée pour son langage jugé vulgaire et agressif sur les réseaux sociaux. Elle a qualifié l'écrivain Gabriel García Márquez de «fils de pute» et la militante des droits de l'homme Rigoberta Menchú de «porc» pour avoir signé une tribune s'opposant à l'éventualité d'une agression militaire américaine contre Cuba. En réponse à l'écrivaine Lucía Etxebarria, qui avait critiqué le parti Vox, elle lui a dit: «Va te laver la chatte, elle pue le sperme». Elle a également attaqué le maire démocrate de New York, Bill de Blasio, en lequel elle voit un «morceau de merde communiste sèche» et un «étron rouge», et questionné les facultés intellectuelles et les motivations de la militante écologiste Greta Thunberg[5].
Œuvres
Fiction
Sangre azul (roman), La Havane, Letras Cubanas, 1993
Sang bleu, trad. Michel Bibard, Arles, Actes Sud, 1993
La hija del embajador (roman), Ediciones Bitzoc, 1995
La Sous-développée, trad. Alexandra Carrasco, Arles, Actes Sud, 1996 (Illustration couverture Moises Finalé)
La nada cotidiana (roman), Barcelone, Emecé, 1995
Le Néant quotidien, trad. Carmen Val Juliàn, Arles, Actes Sud, 1995
Cólera de ángeles (roman), Ediciones Textuel, 1996
Te di la vida entera (roman), Barcelone, Planeta, 1996 — finaliste du prix Planeta 1996.
La Douleur du dollar, trad. Liliane Hasson, Actes Sud, 1997
(es) Miguel González Abellás, Visiones de exilio: para leer a Zoé Valdés, University Press of America, Lanham [Md.], Plymouth, UK, 2008, 155 p. (ISBN9780761839323)
Renée Clémentine Lucien, Résistance et cubanité: trois écrivains nés avec la révolution cubaine: Eliseo Alberto, Leonardo Padura et Zoé Valdés, L'Harmattan, Paris, Budapest, etc., 2006, 375 p. (ISBN2-296-01766-5) (texte remanié d'une thèse)
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