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Al-Balâdhurî ou Aḥmad ibn Yaḥyâ ibn Jâbir ibn Dâwûd, est un historien arabe de Bagdad ayant vécu au IXe siècle, mort en 892 (an 279 de l'Hégire), l'une des sources musulmanes principales avec Tabari sur les premiers temps de l'islam.

Al-Baladhuri
Biographie
Naissance
Vers
Bagdad
Décès
Vers
Bagdad
Nom dans la langue maternelle
أبو الحسن أحمد بن يحيى بن جابر البلاذري
Activités
Historien, géographe
Autres informations
Religion
Islam
Œuvres principales
Futuh al-Buldan (d), Généalogies des nobles (d)

Biographie


Les informations sur lui se trouvent dans le Kitâb al-Fihrist[1], dans le Mu‘jam al-Udabâ de Yaqût al-Rûmî[2], dans le Fawât al-Wafayât de Muhammad ibn Shâkir al-Kutubî[3].

La noix appelée balâdhur en arabe
La noix appelée balâdhur en arabe

Né à Bagdad peu avant 800, il était sans doute d'une famille d'origine persane[4]. Son grand-père Jâbir fut le secrétaire d'al-Khasîb, gouverneur de l'Égypte sous le règne du calife Hârûn al-Rashîd. Il étudia notamment en Syrie, à Homs et à Antioche, sous des maîtres distingués. Il fréquenta le palais des califes entre les règnes d'al-Ma‘mûn et d'al-Mu‘tazz, ayant été spécialement lié à Ja‘far al-Mutawakkil (regn. 847-861). Sa carrière dans cette cour fut d'ailleurs sans éclat, car on ne lui connaît aucun rôle historique. La tradition selon laquelle il aurait été précepteur du prince lettré ‘Abdallâh ibn al-Mu‘tazz repose sans doute sur une confusion de nom.

Après l'assassinat d'al-Mu‘tazz (869), il se retira de la cour et connut des difficultés financières. Il tenta ensuite de capter la faveur de plusieurs vizirs. Il mourut très âgé, après avoir absorbé, dit-on, un suc extrait de la noix de la plante Semecarpus anacardium[5] (noix appelée balâdhur en arabe) ; cette ingestion produisit un délire tel qu'il fallut paraît-il l'attacher à son lit. Son surnom al-Balâdhurî serait donc posthume[6].


Œuvre


Il pratiqua la poésie de cour, ayant commencé par des poèmes de louange en l'honneur d'al-Ma‘mûn. Il s'illustra aussi dans le genre de l'épigramme satirique. Quelques citations de cette poésie sont données par Yaqût al-Rûmî.

On conserve surtout de lui deux ouvrages historiographiques en prose :

Ansâb al-Ashrâf (manuscrit d'Istanbul)
Ansâb al-Ashrâf (manuscrit d'Istanbul)

Éditions



Article connexe



Liens externes



Notes et références


  1. Éd. Gustav Flügel, p. 113.
  2. Éd. David Samuel Margoliouth, p. 127-132.
  3. Historien et biographe syrien (v. 1287-1363).
  4. Ibn al-Nadim et Yaqût al-Rûmî disent qu'il traduisit des textes du persan en arabe. D'autre part, aucune source ne fait remonter sa généalogie au-delà de l'arrière-grand-père Dâwûd.
  5. Plante de la famille des Anacardiacées, dont d'autres espèces fournissent la noix de cajou et la pistache. La noix toxique de cette plante (appelée en français « anacarde oriental », ou « fève de Malac », ou « balador ») a depuis longtemps des usages médicinaux, entre autres stimuler l'esprit et la mémoire.
  6. En fait Yaqût al-Rûmî ne sait pas si c'est Ahmad lui-même ou son grand-père Jâbir qui a absorbé imprudemment ce stimulant.
  7. Autre titre : Kitâb al-Buldân al-Ṣaghîr, c'est-à-dire la « version brève », car selon Ibn al-Nadim il aurait commencé un Kitâb al-Buldân al-Kabîr (« version longue »), laissé inachevé.
  8. Titres variés donnés par les auteurs postérieurs. Le titre Ansâb al-Ashrâf se trouve pour la première fois sous la plume d'Ibn al-Abbar.



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