Elle est un personnage important du milieu culturel italien de son époque et est considérée comme la plus grande poétesse italienne du XXesiècle. Le président de la République italienne, Giorgio Napolitano la définit une « inspirée et limpide voix poétique »[1].
Biographie
Alda Merini est issue d'un milieu modeste. Son père travaille dans les assurances et sa mère est femme au foyer. Elle débute précocement dans la poésie dès l’âge de quinze ans avec Giacinto Spagnoletti son découvreur, dans un recueil de poésies, La presenza di Orfeo. Malgré cela, elle a des difficultés à l’école et est refusée au lycée Manzoni pour le motif: « insuffisance en italien ».
En 1947, une maladie mentale nécessite son hospitalisation pendant un mois. Cette maladie, un trouble bipolaire qu'elle définit «ombre della mente» (ombres de l'esprit), la suivra tout au long de sa vie.
En 1953, elle épouse Ettore Carniti avec lequel elle a quatre filles, Emanuela, Barbara, Flavia et Simona.
En 1961, elle publie Tu sei Pietro, dédié au pédiatre de sa fille. De 1961 à 1971, la maladie l’empêche d’écrire et ce n’est qu’à partir de 1972 que sa situation s’améliore et lui permet de recommencer d'écrire. Elle publie La Terra Santa, où elle raconte son expérience. Elle est alors associée à la « génération des années trente».
En 1981, elle perd son mari et en 1983, elle se remarie avec le poète Michele Pierri, avec lequel elle part vivre à Tarente où de nouveau sa maladie se manifeste. En 1986, elle rentre à Milan et continue ses publications pendant une vingtaine d'années. Par choix, elle vit dans des conditions d’indigence. Les repas quotidiens lui sont apportés par les services sociaux. Dans son œuvre, elle exalte les exclus desquels elle est très proche.
Alda Merini est morte à Milan le des suites d'une tumeur osseuse[1].
Œuvres
La presenza di Orfeo, Schwarz, Milan, 1953
Paura di Dio, Scheiwiller, Milan, 1955
Nozze romane, Schwarz, Milan, 1955
Tu sei Pietro, Scheiwiller, Milan, 1966
Destinati a morire, Lalli, Poggibonsi, 1980
Le rime petrose, edizione privata, 1983
Le satire della Ripa, Laboratorio Arti Visive, Taranto, 1983
Le più belle poesie, edizione privata, 1983
La Terra Santa, Scheiwiller, Milan, 1984
La Terra Santa e altre poesie, Lacaita, 1984
L'altra verità. Diario di una diversa, Scheiwiller, Milan, 1986
La folle de la porte à côté, suivi de Conversation avec Alda Merini, traduction de Monique Baccelli, préface de Gérard Pfister, éditions Arfuyen, 220 (ISBN978-2-845-90317-3).
Notes et références
(it) www.repubblica.it, «E' morta la poetessa Alda Merini cantò il dolore degli esclusi», www.repubblica.it, (ISSN0390-1076, lire en ligne)
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