Alexandre Deschênes, né en dans la ville de Québec, est un poète québécois.
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Alexandre Deschênes a cofondé le collectif de poésie Joual de Bataille[1] en 2014 avec Benoit Legros, collectif regroupant une demi-douzaine d'auteurs en plus d'une même quantité de contributeurs. Grâce à ce médium, plusieurs spectacles ont été présentés lors de festivals et de soirées bénéfices ou engagées. Deschênes participe à plusieurs événements tels que le Salon du Livre de l'Outaouais, le Festival International de Littérature[2] ou le Festival de l'Outaouais Émergent[3] en 2016 et 2017 entre autres. Il publie son premier recueil Buckingham Palace[4], publié aux Éditions de l'Écrou en . Son deuxième, En chaloupe dans l'crushed stone, est lancé en par les mêmes éditeurs[5].
Deschênes fait également partie du collectif d'auteurs ayant participé à l'ouvrage Démantèlement tranquille - le Québec à la croisée des chemins sous la direction de Steve E. Fortin publié aux éditions Québec-Amérique. Il compte à son actif plusieurs publications sur divers sites, outre celui de Joual de Bataille, dont Poème Sale[6]. Il réside actuellement[évasif] à Gatineau.
Sa poésie aux relents trash[7] décrit un univers sombre. Elle se remarque entre autres par l'utilisation d'un français québécois assumé. La contraction de plusieurs mots pour en créer de nouveaux et la transformation de noms communs en verbes ponctuent ses textes. Il utilise abondamment l'oxymore dans ses poèmes et « allie rythme, mots retors et images poétiques lyriques »[8] dans une imagerie dense, compacte, complexe. De plus, l'auteur privilégie l'allitération, et le plus souvent de consonnes dures.
La santé mentale fait partie intégrante de son œuvre. Il explore la bipolarité, le trouble de personnalité limite (TPL), l'anxiété, la panique, la solitude et la dépression.
La question de la souveraineté du Québec est abordée plusieurs fois, celui-ci se positionnant clairement en faveur de cette dernière. Il critique l’hypocrisie des élites au pouvoir et la violence organisée de l’État et de la police. Il pointe également les conditions de vies difficiles des autochtones et revendique le respect de leurs droits ancestraux. Quoique parfois engagée,la poésie d'Alexandre Deschênes explore aussi des thèmes plus personnels, abordant souvent la maladie mentale, l'autodestruction, valsant entre une poésie parfois urbaine, parfois rurale, explorant la beauté dans sa laideur et vice versa.