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Alphonse Allais, né le à Honfleur[2] et mort le à Paris, est un journaliste, écrivain et humoriste français.

Alphonse Allais
Alphonse Allais vers 1900-1901.
Biographie
Naissance

Honfleur
Décès
(à 51 ans)
Paris
Sépulture
Cimetière parisien de Saint-Ouen
Surnom
Sarcisque Francey[1]
Pseudonymes
Sarcisque Francey, Francisque Sarcey
Nationalité
française
Activité
journaliste, écrivain et humoriste
Fratrie
Jeanne Leroy-Allais (d)
Autres informations
Mouvement
« Fumisme », Arts Incohérents

Célèbre à la Belle Époque, reconnu pour sa plume acerbe et son humour absurde, il est notamment renommé pour ses calembours et ses vers holorimes. Il est parfois considéré comme l'un des plus grands conteurs de langue française[3].


Biographie


Sa maison natale à Honfleur.
Sa maison natale à Honfleur.

Alphonse Allais est le cadet d'une fratrie de cinq enfants, de Charles Auguste Allais (1825-1895), pharmacien, 6, place de la Grande-Fontaine de Honfleur (aujourd'hui place Hamelin[4]) et d'Alphonsine Vivien (1830-1927[5]).

Jusqu'à l'âge de trois ans, il ne prononce pas un mot, sa famille le croyait muet[6]. À l'école, il semble plutôt se destiner à une carrière scientifique : il passe à seize ans son baccalauréat en sciences. Recalé à cause des oraux d'histoire et de géographie, il est finalement reçu l'année suivante. Il devient alors stagiaire dans la pharmacie de son père qui ambitionne pour lui une succession tranquille, mais qui goûte peu ses expériences et ses faux médicaments et l'envoie étudier à Paris. En fait d'études, Alphonse préfère passer son temps aux terrasses des cafés ou dans le jardin du Luxembourg, et ne se présente pas à l'un des examens de l'école de pharmacie. Son père, s'apercevant que les fréquentations extra-estudiantines de son fils ont pris le pas sur ses études, décide de lui couper les vivres.

Pour subsister, Alphonse Allais s'essaye d'abord à la photographie, sur les traces de son ami Charles Cros, mais ne connaît pas le succès. Il décide alors de s'essayer au métier de journaliste, publiant des chroniques loufoques dans diverses revues parisiennes. Avec ses amis du Quartier latin, il fait aussi partie de plusieurs groupes fantaisistes comme « les Fumistes[7], « les Hydropathes » ou « les Hirsutes[8] ».

En 1881, après avoir terminé sans succès ses études de pharmacie[9], il devient collaborateur du journal Le Chat noir, dans lequel il signe pour la première fois en 1883. C'est grâce à ses écrits humoristiques et à ses nouvelles, écrites au jour le jour, qu'il connaît le succès. Il collabore à l'hebdomadaire Le Chat Noir à partir du numéro 4, daté du , (Feu de paille). En 1885, il fréquente le café-restaurant Au Tambourin au 62, boulevard de Clichy[10].

En 1886, il devient rédacteur en chef du Chat noir (no 249, ). Sa dernière chronique dans ce périodique date du . Il continue à publier chaque jour des contes et d'autres œuvres courtes dans des journaux tels que le Gil Blas ou, à partir de 1892, Le Journal (La première chronique d'Alphonse Allais, Le Perroquet, parait dès le 2e numéro du [11]. La dernière chronique d'Alphonse Allais, La Faillite des centenaires, est parue le , numéro 4768).

C'est à cette période qu'il sort ses premiers recueils : À se tordre (1891) et Vive la vie ! (1892). Au cœur de la Belle Époque, il devient célèbre et populaire grâce à son écriture légère et à son humour décalé, ses calembours et ses vers holorimes.

Le , il s'embarque au Havre sur le paquebot de luxe La Touraine, navire-amiral de la Compagnie générale transatlantique, à destination de New-York et du Canada, en compagnie de son ami Paul Fabre, le lieutenant Ernest Debiève et J. Berthier de Casaunau[12]. À cette époque la traversée dure huit jours, qu'il passera agréablement entre cocktails, flirts, et invitations à la table de l'état-major[13],[14]. Il en a laissé un récit vivant dans une de ses chroniques, et arrivé à New-York, il note avec humour : « Les courses en voiture à New-York sont hors de prix. En allant à pied pendant une semaine on peut parfaitement économiser de quoi racheter l'Alsace et la Lorraine[15]. » Il voyage ensuite au Canada (où il situera plusieurs de ses contes) et rentre en France en juillet[14]:3411.

Alphonse Allais vers 1899.
Alphonse Allais vers 1899.

En 1895, il épouse une jeune femme de vingt-six ans, Marguerite Marie Gouzée (1869-1914), fille d'un brasseur d'Anvers. En 1899, il devient rédacteur en chef d'un journal humoristique, Le Sourire, créé en par Maurice Méry, pour rivaliser avec Le Rire. Il continue aussi à publier des recueils : Ne nous frappons pas sort en 1900 et Le Captain Cap, personnage qui incarne le goût de l'absurde caractéristique d'Alphonse Allais, paraît en 1902. Mais derrière son écriture légère et son style narquois, on sent dans les écrits d'Allais une sorte de déception ; ses critiques des militaires, des politiques et des curés sont toujours empreintes d'un certain pessimisme.

Il meurt frappé d'une embolie pulmonaire, consécutive à une phlébite. Une version des événements précédant immédiatement sa mort[4],[16] affirme que son médecin lui aurait ordonné de rester au lit pendant six mois, qu'Allais aurait négligé cette recommandation, qu’il se serait rendu au café, comme tous les jours et, qu'à un ami qui le raccompagnait à son domicile, où il habitait en l'absence de sa femme, il aurait fait cette dernière plaisanterie : « Demain je serai mort ! Vous trouvez ça drôle, mais moi je ne ris pas. Demain, je serai mort ! ». Cette histoire, racontée par Léon Treich dans L'Esprit français, et selon Anatole Jakovsky répandue par « un journaliste mal informé devant le micro de Radio Luxembourg », semble cependant fortement contredite par une lettre d’Alphonse Allais à sa mère du , dans laquelle il lui apprend qu’à la suite d’une phlébite il vient effectivement de passer « 40 jours sur le dos, sans même pouvoir travailler », obéissant ainsi scrupuleusement à son médecin, Bélin, et qu'il est maintenant en conséquence « mince comme un roseau et frais comme une rose[17]. »

Plaque commémorative au 24, rue d’Amsterdam.
Plaque commémorative au 24, rue d’Amsterdam.

Quoi qu’il en soit, il meurt le à 9 h 15 à l'hôtel Britannia, 24, rue d'Amsterdam. Il est enterré au cimetière parisien de Saint-Ouen. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, lors du bombardement du nord de Paris le 21 avril 1944, une bombe de la Royal Air Force pulvérise sa tombe. Ses cendres « virtuelles » sont transférées à Montmartre en 2005.

Il reste de lui l'image d'un homme à l'humour acide et d'un spécialiste de la théorie de l'absurde, mais il est aussi l'auteur, moins connu, de travaux scientifiques : recherches sur la photographie couleur, travaux très poussés sur la synthèse du caoutchouc, découverte, dès 1881, du café soluble lyophilisé dont il a déposé le brevet, le sous le numéro no 141520[18], bien avant donc que Nestlé, grâce à son chimiste alimentaire Max Morgenthaler (de), ne le reprenne en 1935 et lance le Nescafé[19].


L'univers d'Alphonse Allais


Affiche de la campagne électorale pour l'élection législative du 20 août 1893 d'Albert Caperon, dit « Captain Cap ». Alphonse Allais faisait partie de la liste électorale.
Affiche de la campagne électorale pour l'élection législative du 20 août 1893 d'Albert Caperon, dit « Captain Cap ». Alphonse Allais faisait partie de la liste électorale.

L'écrivain


Poète[20] autant qu'humoriste, Alphonse Allais a cultivé entre autres le poème holorime, c'est-à-dire constitué de vers entièrement homophones. Ainsi par exemple :

Par les bois du djinn où s'entasse de l'effroi,
Parle et bois du gin, ou cent tasses de lait froid.

ou encore

Alphonse Allais de l'âme erre et se f… à l'eau.
Ah ! l'fond salé de la mer ! Hé ! Ce fou ! Hallo.

Il pratique à l'occasion le double sens :

Ah ! Vois au pont du Loing : de là vogue en mer Dante.
Hâve oiseau pondu loin de la vogue ennuyeuse.

suivi du commentaire de bas de page :

« La rime n'est pas très riche, mais j'aime mieux cela que de sombrer dans la trivialité. »

Alphonse Allais précise par ailleurs, dans un texte qu'il date « Fantasio,  », qu'il a « l'honneur d'être l'auteur » du vers néo-alexandrin, qui : « se distingue de l’ancien en ce que, au lieu d’être à la fin, la rime se trouve au commencement. (C’est bien son tour). Ce nouveau vers doit se composer d’une moyenne de douze pieds ; je dis une moyenne parce qu’il n’est pas nécessaire que chaque vers ait personnellement douze pieds. L’important est qu’à la fin du poème, le lecteur trouve son compte exact de pieds, sans quoi l’auteur s’exposerait à des réclamations, des criailleries parfaitement légitimes, nous en convenons, mais fort pénibles[21]. »

La mystification peut s'étendre à la dimension d'une nouvelle entière, comme l'a montré Umberto Eco dans son étude Lector in fabula, qui analyse la nouvelle d'Allais intitulée Un drame bien parisien.

Son art de « tirer à la ligne » était proverbial. Il est vrai qu'il faisait même cela avec esprit : « … On étouffe ici ! Permettez que j’ouvre une parenthèse. » Il en fait même parfois un élément comique :

Mon sang ne fit pas cent tours.
Mon sang ne fit pas vingt tours.
Mon sang ne fit pas dix tours.
… (j'abrège pour ne pas fatiguer le lecteur)
Non mesdames, non messieurs, mon sang ne fit qu'un tour

Quelques personnages reviennent de façon récurrente dans le monde d'Alphonse Allais. Le Captain Cap, de son vrai nom Albert Caperon, est un personnage qui a son franc-parler et affirme : « L'origine de tous ces maux, n'allez pas la chercher plus loin : c'est le microbe de la bureaucratie. Or, on ne parlemente pas avec les microbes. On les tue ! » Son apparition est prétexte à fournir des recettes de cocktails.

Francisque Sarcey, critique théâtral du journal le Temps et personnification du « gros bon sens » bourgeois, est souvent cité dans les contextes les plus loufoques. La « victime » ne s'en formalisait pas, et se réjouissait même d'être imitée  Allais signait volontiers de son nom, ou de celui de « Sarcisque Francey »  par un écrivain aussi spirituel. Un autre auteur lui ayant emprunté le procédé, Allais tint à mettre les choses au point : « Deux personnes seulement à Paris ont le droit de signer Francisque Sarcey : moi-même d'abord, et Francisque Sarcey ensuite. »

Dans plusieurs nouvelles, Alphonse Allais s'amuse aux dépens de l'économiste Paul Leroy-Beaulieu, économiste libéral présenté facétieusement comme adepte du protectionnisme[22].

Il ne se prive pas de mettre en scène François Coppée, Paul Déroulède et d'autres gloires de la Belle Époque.

Chaque fois qu'il est question d'affaires relevant de près ou de loin du domaine économique, il en profite pour mettre en boîte l'économiste libéral Paul Leroy-Beaulieu, en mettant dans sa bouche des énormités, ou en caricaturant ses opinions jusqu'à leurs ultimes (et absurdes) conséquences et quand une de ses chroniques aborde l'art militaire, même de la façon la plus loufoque, il ne manque pas de ridiculiser gentiment le général « Poiloue de Sainte Bellone » autrement dit le très authentique Léon de Poiloüe de Saint Mars, le « Père du Soldat », très estimé de ses troupes pour son utile invention de la cuisine roulante.


Un maître de la science-fiction pour rire

La Belle Époque est aussi celle de Jules Verne, des avancées scientifiques, du progrès technique, et de son exploitation économique par un capitalisme encore incertain.

Alphonse Allais, que le démon de l'invention habite, tout comme son ami Charles Cros, a, dans nombre de ses nouvelles, créé des inventions absurdes, délirantes, avec un imperturbable sérieux et un ton enthousiaste qui parodie le journalisme scientifique et technique des dernières années du XIXe siècle. En voici un petit échantillon :

Les inventions guerrières d'Allais  il y en a d'autres et des plus loufoques encore  sont en général commentées et approuvées (ou pas) par le général Poiloüe de Sainte Bellone, fine allusion d'Alphonse Allais au véritable Léon de Poilloüe de Saint Mars, historique inventeur de la cuisine roulante et autre tête de Turc récurrente d'Alphonse Allais.


Autres formes d'art


Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige (1883).
Première communion de jeunes filles chlorotiques par un temps de neige (1883).

Alphonse Allais est l'auteur de certaines des premières peintures monochromes. Inspiré par le tableau entièrement noir de son ami Paul Bilhaud, intitulé Combat de nègres pendant la nuit, présenté en 1882 au salon des Arts incohérents (qu'il reproduira avec un titre légèrement différent), il présente ses monochromes aux éditions suivantes de ce Salon. Parmi ces monochromes, Récolte de la tomate par des cardinaux apoplectiques au bord de la mer Rouge (1884), ou encore Première communion de jeunes filles chlorotiques par temps de neige (1883), qui précèdent d'une génération le Carré blanc sur fond blanc de Kasimir Malevitch. En 2018, le galeriste et expert Johann Naldi, spécialiste de l'art du XIXème siècle, découvre parmi un ensemble inédit de 17 œuvres des Arts incohérents Des souteneurs encore dans la force de l'âge et le ventre dans l'herbe boivent de l'absinthe, consistant en un rideau de fiacre de couleur verte agrémenté d'un cartel avec intitulé. Exécutée avant 1897, date à laquelle Allais compulse ses expériences monochroïdales dans son Album primo-avrilesque, cette œuvre est le seul monochrome d'Alphonse Allais identifié à ce jour, classé Trésor National le 7 mai 2021 sur décision du ministère de la culture[28].

Marche funèbre composée pour les funérailles d'un grand homme sourd (1897), Alphonse AllaisEnregistrement
Marche funèbre composée pour les funérailles d'un grand homme sourd (1897), Alphonse Allais
Enregistrement

Il est aussi, bien avant John Cage ou Erwin Schulhoff, mais sans jamais se prendre au sérieux, l'auteur de la première composition musicale minimaliste : sa Marche funèbre composée pour les funérailles d'un grand homme sourd est une page de composition vierge, parce que « les grandes douleurs sont muettes ».


Publications



Œuvres anthumes


Pas de bile ! : œuvres anthumes, Paris, Ernest Flammarion, coll. « Collection Les auteurs gais », , 258 p. (lire en ligne sur Gallica)

39 chroniques parues de 1885 à .

Œuvres posthumes



Traduction en anglais


L'œuvre d'Allais a été traduite en anglais par John Crombie à partir de 1980[29].

En 2017, Doug Skinner entreprend de poursuivre la traduction en anglais de son œuvre[30].


Postérité



Académie Alphonse Allais, Association des amis d'Alphonse Allais, Institut Alphonse Allais


L'académie est née en 1934, à l'initiative de Jehan Soudan de Pierrefitte[31], ami d'Alphonse Allais[32]. Vingt ans plus tard, à l'occasion du centenaire de la naissance d’Alphonse Allais en 1954[33], Henri Jeanson en reprendra le flambeau. Elle compte 75 personnalités du monde de l'art et de la culture[34]. Elle est administrée depuis 2009 par l'Association des Amis d'Alphonse Allais[35]. Elle est animée par une Chancellerie composée de trois membres : le Chancelier, le Camerlingue et le Garde du Sceau, détenteur de la Comète de Allais[36]. L'Académie Alphonse Allais décerne et remet chaque année le prix Alphonse-Allais.

Le siège social de l'Association des amis d’Alphonse Allais (AAAA) est sis au cabaret La Crémaillère 1900, 15, place du Tertre, à Montmartre. Ses membres se sont réunis chaque premier dimanche du mois, en 2010 et 2011, au théâtre du Petit Hébertot à Paris où ils tinrent en public leurs séances dites « du dictionnaire ». Ce Dictionnaire ouvert jusqu'à 22 heures a été publié en aux éditions Le Cherche midi, et réédité en 2013 dans la collection « Points » des Éditions du Seuil.

L'association publie une lettre confidentielle, L'Allaisienne[37] (no 1, -no 54, janvier 2022).

L'Institut Alphonse Allais, association loi de 1901, créé en 2015, a pour but de « promouvoir la mémoire, l’esprit et l’œuvre d’Alphonse Allais, de concevoir et d’organiser des manifestations publiques ou privées pour développer l’humour hérité du maître »[38]. Il publie son bulletin officiel intitulé Alphy[39], (n°23, janvier 2022).

En 1976, Jehan Le Povremoyne publie "Mon Curé" aux éditions Alphonse Allais.


Musée Alphonse-Allais à Honfleur


Musée Alphonse Allais à Honfleur.
Musée Alphonse Allais à Honfleur.

Créé en 1999 par Jean-Yves Loriot et inauguré par Raymond Devos, le Petit musée d'Alphonse est le plus petit musée de France (m2)[40]. Appelé aussi le préparatoire des potards Allais, il était situé au 2e étage de la pharmacie du Passocéan de Honfleur, lieu de naissance d'Alphonse Allais[41]. À la suite de la vente de la pharmacie, le musée ferme le 30 septembre 2018 et rouvre le 26 octobre 2019 dans une ancienne maison au 12 rue des Petites boucheries. Il se visite sur rendez-vous[42],[43].


Allais et les surréalistes


Très populaires à la Belle Époque, les écrits d'Allais (en qui le public ne voulait voir qu'un amuseur) connurent une période d'oubli (correspondant grosso modo à la Première Guerre mondiale) avant d'être remis à l'honneur par les surréalistes, comme André Breton et Marcel Duchamp qui voulurent voir dans l'humour d'Allais une dimension subversive, ce faux candide s'attaquant au sens même des mots pour mieux souligner l'absurdité des maints aspects de la vie politique, économique et sociale[44]. Ainsi se renouvela l'engouement des lecteurs pour Alphonse Allais, dont l'œuvre fut par la suite rééditée à maintes reprises en édition de poche sous l'impulsion notamment du critique littéraire François Caradec.


Références à Allais



Notes et références


  1. Voir Francisque Sarcey.
  2. Alphonse Allais et Erik Satie sont nés à quelques mètres de distance, dans la même rue d'Honfleur. Ils se sont rencontrés au cabaret parisien Le Chat noir, à Montmartre. Alphonse Allais avait surnommé le musicien « Ésotérik » Satie.
  3. François Caradec, « Avant-propos », in Alphonse Allais, Œuvres anthumes, Robert Laffont, « Bouquins », p. 10
  4. Universalis.fr.
  5. Anatole Jakovsky, Alphonse Allais. « Le tueur à gags », Les Quatre Jeudis, , p. 9.
  6. Alphonse Allais, Œuvres complètes. Œuvres anthumes, édition de François Caradec et Pascal Pia, La Table ronde, 1981, p. XVI.
  7. Émile Goudeau », pour désigner ces manifestations de l'esprit « fin de siècle », invente le terme « fumisme » : « Fumisme : le rire jaune du Chat noir ».
  8. Anatole Jakovsky, Alphonse Allais : "le tueur à gags", Paris, Les Quatre Jeudis, , p. 52-56.
  9. La Gazette, bulletin de la Société d'histoire de la pharmacie, année 1913, vol. 1, no 6, p. 100 : « Allais ne fut jamais reçu pharmacien ».
  10. La Gazette de Montmartre, no 55, , p. 26.
  11. Le Journal, Numéro 2, page 2.
  12. Amérique française, t. 12, Paris (lire en ligne), chap. 1-6, p. 389.
  13. Œuvres complètes d’Alphonse Allais, Paris, BoD (ISBN 978-2-32223-912-2, lire en ligne), p. 1052.
  14. Œuvres complètes d’Alphonse Allais, Paris, Arvensa Éditions, , 6000 p. (ISBN 979-1-02730-133-1, lire en ligne), p. 816
  15. Œuvres posthumes : le journal, 1892-1897, Paris, La Table ronde, (lire en ligne), p. 95.
  16. Tout sur tout. Le dictionnaire de l'insolite et du sourire, éditions France Loisirs, 1986, 191 p.
  17. Cinquante Cinq Contes d’Alphonse Allais, p. 26-28.
  18. Dominique Bougerie, Honfleur et les Honfleurais. Cinq siècles d'histoires, Éd. Marie, 2002, p. 138.
  19. Allais inventeur sur Le Parti du Sourire.
  20. « Alphonse ALLAIS - Poètes.org » (consulté le )
  21. Cinquante cinq contes d’Alphonse Allais, « Prosodie nouveau jeu », p. 281.
  22. Alphonse Allais, D'Alphonse à Allais : ses facéties et mystifications=, Paris, Place des éditeurs, coll. « Paul Leroy-Beaulieu », , 188 p. (ISBN 978-2-258-11397-8, lire en ligne), p. 151.
  23. « Utilisation de la tour Eiffel pour 1900 », sur Short Édition, (consulté le ).
  24. « Le Captain Cap/II/3 - Wikisource », sur fr.wikisource.org (consulté le ).
  25. Le Journal, 17 décembre 1899.
  26. « sciencia liberatrix ou la belle-mère explosible », sur wikisource.
  27. « révolution dans la mousqueterie française », sur wikisource.
  28. Philippe Dagen, « Dix-neuf œuvres des Arts incohérents classées trésor national », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  29. Like Mother... and Other Tales,Kickshaws Press, Paris, 1980. 56 p., translated by John Crombie. Drawings by Sheila Bourne. Neuf contes traduits du français.
  30. I Am Sarcey Translated by Doug Skinner (Black Scat Books, (ISBN 978-0-99777-716-1), 2017 et suiv.
  31. « Nécrologie de Jehan de Pierrefitte - Les Amateurs de Remy de Gourmont », sur remydegourmont.org (consulté le ).
  32. Ouest-France, 29.03.2013 Claude Lelouch invité chez Alphonse Allais.
  33. Henri Bonnemain À propos du centenaire d'Alphonse Allais, Revue d'histoire de la pharmacie, 1955, vol. 43, no 144, sur le site Persée.fr.
  34. Frédéric Leterreux, « Honfleur. Intronisations à l'Académie Alphonse Allais », sur Actu.fr, (consulté le ).
  35. Académie Alphonse Allais, INPI (France), Marque française N° 3678447, 24 septembre 2009.
  36. http://www.boiteallais.fr/wp-content/uploads/2014/03/ALLAISIENNE-N%C2%B031.pdf
  37. L'Allaisienne, la lettre confidentielle de l'Association des amis d'Alphonse Allais et de l'Académie Alphonse Allais.
  38. « INSTITUT ALPHONSE ALLAIS », sur net1901.org (consulté le ).
  39. « ALPHY, bulletin officiel de l'Institut et de l'Académie Alphonse Allais. », sur Académie Alphonse Allais, (consulté le )
  40. Le musée Alphonse-Allais fait toujours rire, sur ouest-france.fr, consulté le 26 décembre 2020
  41. Un musée hors norme sur Alphonse Allais, sur ouest-france.fr, consulté le 26 décembre 2020
  42. Fermeture du musée, sur ouest-france.fr,consulté le 26 décembre 2020
  43. Réouverture du musée, sur actu.fr, consulté le 26 décembre 2020
  44. « Alphonse Allais (André Breton) », sur www.andrebreton.fr (consulté le )
  45. « Patriotisme économique (lettre à Paul Déroulède) », Deux et deux font cinq, Œuvres anthumes, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1989, p. 521.
  46. « La Marée à Paris », Œuvres posthumes, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1990, p. 883.

Bibliographie



Articles connexes



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[de] Alphonse Allais

Alphonse Allais (* 20. Oktober 1854 in Honfleur, Département Calvados; † 28. Oktober 1905 in Paris) war ein französischer Schriftsteller, Journalist und Humorist. Er starb an einer Lungenembolie.

[en] Alphonse Allais

Alphonse Allais (20 October 1854 – 28 October 1905) was a French writer, journalist and humorist.
- [fr] Alphonse Allais

[ru] Алле, Альфонс

Альфо́нс Алле́ (фр. Alphonse Allais; 20 октября 1854, Онфлёр (департамент Кальвадос) — 28 октября 1905, Париж) — французский журналист, эксцентричный писатель и чёрный юморист, известный своим острым языком и мрачными абсурдистскими выходками, на четверть века предвосхитившими известные эпатажные выставки дадаистов и сюрреалистов 1910-х и 1920-х годов.



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