Anne Perrier est une écrivaine et poétesse vaudoise née à Lausanne en Suisse le et morte le (à 94 ans) à Saxon dans le canton du Valais dans le même pays.
Anne est née en à Lausanne d'une mère alsacienne et d'un père vaudois natif de Vienne[1].
Après avoir obtenu un baccalauréat classique, elle entreprend des études de lettres à l'issue desquelles Anne Perrier obtient en 1947 le Prix Folloppe, puis elle se marie la même année avec Jean Hutter, dont elle prend le nom.
Passionnée de musique, elle hésite un temps entre la vocation de compositrice et celle de poètesse. Elle est l'auteure de plusieurs recueils de poèmes.
Convertie au catholicisme sous l'influence de l'abbé Journet, fondateur à Fribourg en Suisse de la revue Nova et Vetera, elle y publie nombre de ses poèmes[1].
Œuvre poétique 1952-1994, préface de Gérard Bocholier, Éditions de L'Escampette, Bordeaux, 1996
Le Voyage suivi de Le Livre d’Ophélie, de Le Joueur de flûte et de L’Unique Jardin, Éditions Empreintes, Chavannes-près-Renens, 2011
La voie nomade et autres poèmes Œuvres complètes 1952-2007, L’Escampette, Chauvigny, 2008
Le Livre d’Ophélie et la Voie nomade, préface de Doris Jakubec, Éditions Zoé, 2018[3]
Distinctions
À la suite de la parution de Lettres perdues (1971), l'ensemble de son œuvre est couronné par le Prix Rambert.
En 1976, la poétesse reçoit le prix Schiller.
En décembre 1996, la poétesse reçoit le Prix vaudois des écrivains.
En 2003, elle figure parmi les lauréates de la Fondation Leenaards.
En 2000, elle reçoit le Grand Prix de littérature française hors de France de l’Académie royale de Belgique.
Elle reçoit le , le Grand prix national de la poésie française remis par Frédéric Mitterrand au ministère de la Culture à Paris. Elle est la seule femme à avoir reçu ce prix cette année là[1].
En 2013, elle figure parmi les nouvelles personnalités avec Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, à entrer dans le dictionnaire français Le Petit Larousse illustré[4].
J.-M. Baude, « L'éblouissant dans la poésie d'Anne Perrier», in Ombre et lumière dans la poésie française et belge, Presses universitaires de Strasbourg, 2007, p.243-257.
J.-M. Baude, « Pauvreté et plénitude dans l'œuvre d'Anne Perrier», L'Art du peu, actes du colloque de Metz, 2008,p.161-177.
Hélène Becquelin, Isabelle Falconnier et Joëlle Moret (dir.) (préf.Grégoire Junod, ill.Hélène Becquelin), 100 femmes qui ont fait Lausanne: Dans les pas des pionnières, Lausanne, Éditions Antipodes, , 158p. (ISBN2-8890-1195-X).
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