Henri-Auguste Barbier, né à Paris le et mort à Nice le [1], est un poète français, également nouvelliste, mémorialiste, librettiste, critique d'art et traducteur.
Il fit ses études au lycée Henri-IV et étudia pendant quelque temps le droit[1]. Il débuta après les journées de juillet 1830 avec Curée, poème satirique et rythmé, qui fut bien accueilli à l'époque. Il est connu surtout pour ses Iambes, poèmes satiriques inspirés par les «Trois Glorieuses».
Il entreprend plusieurs voyages en Italie: en 1832, en compagnie d'Auguste Brizeux (1803-1858), du second, il laissera des Notes d'une tournée aux environs de Rome, à Rome et à Florence, en 1838, le troisième le conduira à Turin et à Florence[2].
Il est élu à l'Académie française le 29 avril 1869 au quatrième tour de scrutin par 18 voix contre 14 obtenues par Théophile Gautier[3]. Ce résultat provoqua un scandale et la violente colère de la princesse Mathilde soutien inconditionnel de Gautier[4].
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 23)[5].
Benvenuto Cellini, opéra en 2 actes, livret de Léon de Wailly et Auguste Barbier, musique de Hector Berlioz, représenté pour la première fois sur le théâtre de l'Académie royale de musique de Paris le . Texte en ligne
Notes et références
Gérard Walch - Anthologie des poètes français contemporains, tome 1, Ch. Delagrave et A.-W. Sijthoff éditeurs, Paris; Leyde, 1906
Auguste Barbier: Histoires de voyage, souvenirs et tableaux, 1830-1872, Paris, Dentu, 1880
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии