Barbara Frischmuth, née à Altaussee (Salzkammergut) le , est une écrivain et poétesse autrichienne, aussi scénariste. Elle est membre du Grazer Gruppe (Assemblée des auteurs de Graz), notamment avec Peter Handke.
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Distinctions | Liste détaillée Prix Anton-Wildgans () Prix de littérature de Styrie () Prix de la Ville de Vienne de littérature () Ida-Dehmel-Literaturpreis (en) () Prix artistique autrichien pour la littérature () Prix Manuskripte () Prix Franz-Nabl () Ehrenpreis des österreichischen Buchhandels für Toleranz in Denken und Handeln (d) () Anneau d'honneur de l'État autrichien de Styrie () ![]() |
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Barbara Frischmuth est née à Altaussee, pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1941.Elle est la fille d'un hôtelier, Anton Frischmuth, mort sur le front russe en 1943, et de son épouse Maria (née Schmidt). Elle est restée l'unique enfant de ce mariage. Après la mort de son père, sa veuve a poursuivi l'exploitation de l'hôtel "Parkhotel" au bord du lac d'Altaussee[1] jusqu'en 1956.
Elle passe son enfance à Altaussee. À la suite de l'abandon par sa mère de l'exploitation du Parkhotel en 1956, elle s'installe avec elle à Graz. Elle est un des membres fondateurs d'un groupe d'artistes, de poètes et d'écrivains anticonformistes appelé le Forum StadtPark (nom de l'association et d'un lieu d'exposition). Elle est la première Européenne à obtenir une bourse pour l'université anatolienne d'Erzurum en 1960, et reste neuf mois en Turquie. Après son retour à Graz en février 1961, elle abandonne ses études d'anglais et se consacre à la langue hongroise. En 1962, elle passe avec succès l'examen professionnel de traduction du turc, et en 1964 l'examen professionnel de traduction du hongrois[1],[2],[3].
En 1964, Frischmuth s'installe à Vienne, où elle entame des études de doctorat en turcologie, en études iraniennes et en études islamiques. En automne 1966, elle abandonne ses études pour se consacrer à plein temps à l'écriture et à la traduction. Elle devient une auteure assez prolifique abordant de nombreux genres littéraires : poésie, théâtre, roman, littérature pour la jeunesse, etc[2]. Son oeuvre parue en 1968, Die Klosterschule [L'école du couvent] dénonce une école de la soumission aux structures patriarcales dans les internats catholiques de filles. Elle aborde ensuite, avec des formes plus traditionnelles que dans cet ouvrage, des récits mythiques et fantastiques[2].
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