Charles-Auguste Grivot, né le à Châteauneuf-sur-Loire, fut tonnelier, puis, à la suite d'un chômage prolongé, préposé à l'inspection des chemins. Il mourut d'une fièvre inflammatoire contractée dans l'exercice de ce métier.
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Naissance |
Châteauneuf-sur-Loire, ![]() |
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Décès |
Châteauneuf-sur-Loire, ![]() |
Activité principale |
tonnelier, poète |
Langue d’écriture | Français |
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Genres |
Poésie |
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De son vivant, il publie de nombreux poèmes, notamment sous le pseudonyme de Paul Germigny, du nom d'un village voisin où se dresse un oratoire carolingien. Poète bucolique, il se méfie des « socialistes », comme dans ses poèmes : Moïse et le communisme, André le phalanstérien. Il a des liens avec le poète Pierre-Jean de Béranger qui lui adresse une lettre élogieuse. Son inspiration court les légendes mais aussi le quotidien : en particulier, il écrit un poème sur l'inondation historique de la Loire en 1846, qu'il met en vente au profit des victimes des inondations. Il est également l'auteur d'une légende en vers sur la Foire au chat et la construction du pont sur la Loire de Châteauneuf-sur-Loire[1].