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Gabriel Charles Calemard de Lafayette, né au Puy-en-Velay le , mort dans cette même ville le (fils de Pierre Calemard de Lafayette, docteur en médecine, député de la Haute-Loire et président du Conseil général du même département, maire du Puy-en-Velay, et de Marie Françoise Elisabeth Peyronnel), est un auteur et poète français, surnommé le Poète des Champs en référence à son livre le plus connu Le Poème des Champs.

Charles Calemard de Lafayette
Par Jules Varnier, 1840.
Fonction
Député français
Biographie
Naissance

Le Puy-en-Velay
Décès
ou
Le Puy-en-Velay
Nationalité
Française
Activités
Homme politique, poète, agronome
Autres informations
Distinctions
Chevalier de la Légion d'honneur‎ ()
Chevalier de l'ordre de Saint-Grégoire-le-Grand
Blason

Il fut avocat, littérateur, agronome, conseiller général et député de la Haute-Loire, chevalier de la Légion d'Honneur en 1867, chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand, lauréat de l'Institut, président de la Société d'Agriculture.


Une jeunesse parisienne


Il étudie le droit à Paris. Devenu Secrétaire de la Société des Beaux-Arts, laquelle lui confie en 1839 le compte-rendu du Salon qu’il fait paraître dans L’Artiste et dans la Revue des Beaux-Arts, C. C. L. collabore également à La France littéraire et à la Chronique de Paris. Il se lie d’amitié avec Arsène Houssaye (« La Fayette, c’est ma conscience. »), auquel il succède comme directeur du journal L’Artiste, et fréquente les cercles littéraires parisiens, collaborant aux revues à la mode entre 1840 et 1848, se liant avec toute l’élite littéraire de son temps : Théophile Gauthier, Musset, Lamartine, Victor Hugo et Gérard de Nerval. Il rencontre les frères Goncourt, lesquels le citent dans leur Journal.


Un gentleman farmer


Puis, en 1848, il revient en Haute-Loire, dans la terre de ses pères, héritant du domaine familial de Sénilhac, commune de Ceyssac, où il se lance dans toutes sortes d’expériences agronomiques dont il rend compte dans de multiples publications. Il habite aussi au Puy-en-Velay, face à la maison natale de Jules Vallès dont la mère était domestique chez les Calemard de Lafayette. C. C. L. présentera Jules Vallès à tous ses amis écrivains. Président de la Société d'Agriculture de la Haute-Loire de 1856 à 1864, membre de l’Institut des Provinces, il est à l’origine de la création d’un ministère spécial de l’Agriculture.


Une carrière politique


« Mais en même temps (1848), il entama une carrière politique. C’était de tradition dans sa famille : son oncle, puis son père avaient été députés de la Haute-Loire. Ils étaient d’un royalisme prononcé ; Charles aussi, mais avec des intentions généreuses et populaires qui correspondaient, en 1848, à la fois à l’air du temps et à une tendance que le comte de Chambord, prétendant au trône, encourageait parmi ses fidèles. C. C. L., mollement rallié à l’Empire, sera Conseiller Général du Puy de 1864 à 1870 puis député royaliste de 1871 à 1875. Après quoi il échouera dans toutes ses candidatures sauf au Conseil Municipal du Puy où il fait un bref passage de 1888 à 1892. » (Auguste Rivet).

Elu le à l’Assemblée nationale, il siège au centre droit, appuyant le duc de Broglie, et contribuant à la chute de Thiers dont il est un adversaire. C. C. L. est aussi conseiller général du canton de Paulhaguet.


Un écrivain


"Calemard de Lafayette n’est pas un cultivateur en chambre, il connaît la campagne pour l’avoir cultivée, il a de vrais prés, de vraies vignes, de vraies fermes, de vrais bœufs. Choses rares pour un poète, il sait distinguer le blé de l’orge et le trèfle du sainfoin." (Théophile Gauthier) "Notre vie champêtre ne faillit-elle pas, dans cette France rurale triomphante, avoir son Virgile: Charles Calemard de Lafayette? Un étrange personnage que ce Calemard qui publia, à dix ans, une traduction de "L'enfer" de Dante avant de composer sur sa terre de Sénilhac le "Poème des champs", quelques milliers de vers où il célèbre, parmi d'autres, la gloire des Vilmorin." (Jean Bothorel)

En 1861, son Poème des Champs est couronné par l’Académie française (prix Montyon). Il est reçu Lauréat de l'Institut et, en , le Journal des débats rend compte du long et très aimable article que Sainte-Beuve consacre à son Poème des Champs dans ses Nouveaux lundis. On lui doit discours, notices nécrologiques et biographies, dont notamment le Rapport sur le congrès des délégués des sociétés savantes de 1853, le discours du Congrès des délégués des sociétés savantes de 1869, publié dans l’Annuaire de l’Institut des provinces en 1870 et l’introduction des Tablettes historiques du Velay (Le Puy, 1871). Le , on inaugure au Puy, dans le jardin Henri-Vinay, un monument à la gloire de deux écrivains vellaves, Charles et Olivier Calemard de Lafayette, le grand-père et son petit-fils.


Décorations


Chevalier de la Légion d'Honneur le , chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand.


Famille


Issu d’une famille de robe vellave, maintenue noble par lettres-patentes du , il se marie le à Paris à Henriette Césarine Antoinette Mélina Fiévée de Jeumont (1824-1908), fille de Fulgence Fiévée de Jeumont, docteur en médecine, et d'Antoine Anna Mélanie Salmade. Il eut pour enfant, entre autres, Marie Gabrielle Jeanne Calemard de Lafayette (1857-1939), marquise de Buyer-Mimeure. Il est surtout le grand-père d’Olivier Calemard de Lafayette (1877-1906), poète, mort dernier de son nom. Ils sont enterrés dans la chapelle familiale au cimetière du Nord du Puy-en-Velay[1].


Œuvres



Références



Portraits



Voir aussi



Articles connexes


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