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Charlotte Melançon, née en , à Sherbrooke[1], est une écrivaine, rédactrice, poète et traductrice québécoise[2].

Charlotte Melançon
Biographie
Naissance

Sherbrooke
Nationalité
Canadienne
Formation
Université de Montréal
Activités
Poétesse, conseillère de rédaction, écrivaine, traductrice
Conjoint
Parentèle
Jean Simard
Autres informations
Distinctions
Prix du Gouverneur général ( et )
Prix Victor-Barbeau ()

Biographie


Charlotte Melançon étudie au Collège du Sacré-Cœur, à Sherbrooke, où elle s'initie à la traduction de textes poétiques. Alors qu'elle poursuit ses études à l'Université de Montréal, elle fait la rencontre de celui qui deviendra son mari, Robert Melançon[1]. En 1971, au Centre d'études supérieures de la Renaissance de Tours, elle rédige un mémoire de maîtrise portant sur Maurice Scève, un poète de la Renaissance. Elle retourne ensuite s'installer au Québec.

Elle est secrétaire, puis vice-présente pendant neuf ans, et, de 1997 à 1999, présidente de l'Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada (ATTLC)[3]. Pendant huit ans, elle est également responsable du Prix John-Glassco[1].

Elle rédige également des articles pour les revues Liberté et Ellipse. Au cours de sa carrière, elle traduit de l'anglais vers le français les œuvres de plusieurs personnalités canadiennes, dont Northrop Frye, A.M. Klein, Guy Vanderhaeghe et Charles Taylor[1],[4].

À l'occasion du centenaire de la mort de la poète Emily Dickinson en 1986, elle met en pratique sa « connaissance approfondie de Dickinson[5] » et prépare un ensemble de textes et de poèmes, publié sous le nom Escarmouchs dans la collection « Orphée » des éditions La Différence[6]. Pour l'autrice, « il s'agissait de faire entendre et voir une voix si personnelle, si menue, et pourtant si pénétrante, qui s'imprime avec tant de force en nous, que ce travail de traduction ne peut que nous assaillir, et s'imposer à nous en silence[6] ». D'ailleurs, c'est la découverte et la lecture de Dickinson qui fait envisager le métier de traductrice comme une carrière pour l'écrivaine[1].

Petite cousine de Jean Simard, elle participe à la diffusion de ses archives et de ses volumes de bibliothèque concernant la traduction littéraire[7].


Œuvres



Poésie



Essais



Collaborations



Traductions



Romans


Nouvelles


Autres


Prix et honneurs



Notes et références


  1. Hélène Buzelin, « Charlotte Melançon : traduire pour comprendre » , sur York Space Library, (consulté le )
  2. « https://cap.banq.qc.ca/search/c1cf3339-1ca9-4764-9d99-3e2f0299a180 », sur cap.banq.qc.ca (consulté le )
  3. « L'Équipe », sur Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada (consulté le )
  4. « Charlotte Melançon - Association des traducteurs littéraires du Canada », sur ATTLC • LTAC (consulté le )
  5. Guylaine Massoutre, « De feu et de glace », sur Le Devoir, (consulté le )
  6. Anne-Marie Fortier, « De ce côté-ci des morts » , sur Érudit, (consulté le )
  7. Laure Miranda, « Une incursion dans la bibliothèque de Jean et de Charles-Joseph Simard » , sur Érudit, (consulté le )
  8. « Prix littéraires », sur Académie des lettres du Québec (consulté le )
  9. « Prix et distinctions » , sur Érudit, (consulté le )
  10. « Prix et distinctions » , sur Érudit, (consulté le )

Voir aussi



Articles connexes





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