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Christian Mistral est un écrivain et poète québécois, né à Montréal le et mort en à Montréal[1],[2].

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Christian Mistral
Nom de naissance Paul-André Boucher
Naissance
Montréal
Décès (à 56 ans)
Montréal
Nationalité Canadienne
Activité principale
Écrivain, romancier, scénariste, dramaturge, poète, parolier, chroniqueur, blogueur, directeur de collection littéraire
Descendants
Jean-Christian Mistral
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

  • Vamp (1988)
  • Vautour (1990)
  • Valium (2000)
  • Vacuum (2003)
  • Vacuum II (2002 à 2016)
  • Origines, récit autobiographique (2003)
  • Fontes, poèmes et chansons (2004)

C'est la parution de son roman Vamp qui l'a fait connaître en 1988. Il a été également parolier, notamment pour les chanteurs Dan Bigras, Isabelle Boulay et Luce Dufault.

Auteur prodige, il connaît un grand succès littéraire. Mistral avait une personnalité complexe et il a aussi fait la manchette, au début des années 1990, pour des cas de violence envers des femmes, qui l'ont mené en prison[1],[2],[3],[4].


Biographie



Enfance


Paul-André Boucher, dit Christian Mistral, naît à Montréal, dans la province du Québec, au Canada, le 3 novembre 1964. Sa mère se nomme Monique Boucher, et son père, Paul-Amable Lussier. Il ignore cela dit l'identité de son père jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans[5].

En 1967, sa mère épouse un dénommé Réjean Roy. Il adopte Paul-André, et il le rebaptise Christian.


Famille


Il a deux sœurs et un fils. [1].

L'auteur-compositeur-interprète Jeff Moran est son cousin par alliance[6].


Parcours précoce


Le parcours de Christian Mistral en est un de précocité. Comme l'indique sa biographie, « [il] apprend à lire à quatre ans en déchiffrant les gros titres des journaux jaunes exposés aux regards des clients sur des tablettes à sa hauteur. »

Son site indique que « [...] vieilli avant l'âge, [il] est impatient de se jeter dans le feu de l'homme [...] »

Âge de seize ans, il épouse Natali Tremblay. Elle lui donne un fils, Jean-Christian Hector. Le mariage ne dure pas.

Après sa scolarité secondaire, il est inscrit à un programme en lettres au Collège Rosemont. Il abandonne celui-ci au profit de l'écriture autodidacte à temps plein. Il choisit le patronyme Mistral pour des raisons qui restent floues à ce jour.

C'est à vingt-trois ans qu'il publie son premier roman, qui est fort remarqué par la critique: Vamp. S'ensuivent d'autres grandes œuvres, comme Vautour.

À son décès, son éditeur, André Vanasse, lui rend hommage sur Facebook en écrivant : « Salut Christian, toi qui fus une comète traversant le ciel littéraire du Québec pour disparaître dans le cosmos. Tu avais du génie. Tu vivais à 160 km à l'heure. Vamp résonna dans le ciel littéraire bousculant "le ronron pépé des dix dernières années" comme je l'écrivais dans la quatrième de couverture de ton roman [...] »


Tempérament


Durant une grande partie de sa vie, Mistral est affecté par des problèmes de toxicomanie et d'alcoolisme. La consommation l'aide à écrire : « J’écris beaucoup moins qu’avant, et je pense que c’est une démonstration que je consomme beaucoup moins qu’avant »[1].

La journaliste Odile Tremblay, dans Le Devoir, à son décès, écrit qu'il « portait en lui le romantisme noir des poètes maudits du XIXe siècle, avec une modernité brûlante en plus »[3].

Son cousin Jeff Moran écrit quant à lui : « J'avais toujours l'impression de parler avec un enfant qui était trop intelligent pour lui-même, et que ça le mettait en colère et le foutait dans la merde »[6].

Mistral est tantôt reconnu pour ses emportements et ses réactions d'hostilité envers autrui, tantôt pour ses profonds élans d'amitié[7],[8]. À cet effet, Louis Hamelin écrivait (Christian Mistral vu par Louis Hamelin, Lettres québécoises) : « Celui qui m’impressionne le plus, je crois, est le Mistral homme d’honneur. L’amitié est pour lui quelque chose de positivement sacré, même s’il en a une conception qu’on peut parfois trouver un peu délirante ».

En outre, Christian Mistral était un individu très organisé. Dans son livre Origines, qui commence par une entrevue avec Emmanuel Circius, ce dernier demande à l'écrivain : « Vous classez soigneusement vos archives ? », ce à quoi Mistral répond : « C'est vrai. J'ai du notaire dans l'âme »[9].


Violence envers les femmes et problèmes judiciaires


Christian Mistral a été condamné pour violence conjugale[3].

À sa mort, sur Twitter, Marie-Françoise Taggart écrit : « Christian Mistral a fait du mal à bien des femmes, dont moi. Je ne peux entendre son nom sans revivre la douleur physique et psychique qu'il m'a imposée. J’invite les médias qui désirent publier un hommage posthume à faire état de son passé d’abus envers les femmes, par respect. »

Après la mort de l'écrivain, elle a publié un témoignage dans La Presse[4].

Dans cet article, elle affirme par exemple :

« En 1989, alors que j’étais âgée de 20 ans, Christian Mistral m’a battue à coups de poing et à coups de pied pendant deux heures.
Il me soulevait et me projetait contre les murs.
Il lançait des bouteilles en ma direction qui se fracassaient par terre.
Il m’avait arraché mes vêtements pour ne pas que je puisse m’enfuir.
Il avait arraché le fil du téléphone pour m’empêcher d’appeler à l’aide.
J’ai hurlé au secours jusqu’à ne plus avoir de voix. Personne n’est venu. Personne n’a appelé la police. Il m’a frappée encore et encore. »


Prison


Il décrit son expérience en prison au moyen de cette chanson. Dans son recueil de poèmes et de chansons Fontes, il y est précisé : « Écrite à la prison de Bordeaux sur les instances de Mohamed Lotfi qui, apprenant mon incarcération, vint me la demander alors que j'avais encore les menottes aux poings [...] » À sa mort, en hommage, Mohamed Lotfi publie la chanson sur YouTube.


Y a pas d'poésie en prison

« La dame aveugle soupesait
Tout ce que les gens lui disaient
Que j'avais fait, n'avais pu faire
Dans une balance de fer
Où l'innocence et son contraire
L'une en l'autre se déguisaient

Y a pas de poésie en prison
Y a rien qui rime avec la mort
Que le parfum des pendaisons
Qui flotte sous les miradors...

J'ai dessiné des libellules
Des papillons, des femmes nues
Sur tous les murs de ma cellule
Et je leur ai donné des noms
Avant de m'y frapper le front
Mon âme est une plaie décousue

Y a pas de poésie en prison
Ça nous rendrait trop malheureux
Y a pas de gazon, y a pas d'saisons
Le temps est immobile et creux

Quand l'acier de la porte claque
Sur mon palais de pénitence
Tout c'que j'possède est dans un sac
Tous mes amis ont disparu
Tout c'que j'connais n'existe plus
J'épouse l'ombre et le silence...

Y a pas d'poésie en prison
Les mots sont des bêtes farouches
J'peux pas sauter le mur du son
J'ai des barbelés dans la bouche »


Décès


Christian Mistral a été retrouvé sans vie durant la semaine du 16 au 22 novembre 2020 dans son appartement de la rue Rachel à Montréal[2].

À son décès, sa sœur lui rend hommage sur les médias sociaux. Quelques blogueurs, comme Sandra Gordon, lui disent également au revoir.


Style



Critiques


André Vanasse, son premier éditeur, écrit les choses suivantes à son sujet : « un auteur dépenaillé capable de manier le verbe avec la dextérité des grands magiciens », « un cri qui vient de déchirer le ronron pépé des dix dernières années », « enfin un écrivain qui dessille l'œil de la littérature québécoise du tranchant vif de son stylo acéré. »

Michel Lord (University of Toronto Quaterly) écrit au sujet de Sylvia au bout du rouleau ivre : « Cette novella est un petit bijou d'écriture romantique, une sorte de Nerval postmoderne mâtiné de Rimbaud et de Lautréamont enquébécoisés. »

Pour sa part, Jean-Roch Boivin (Le Devoir) exprime cette opinion au sujet de Vamp : « Toute la puissance et le charme délétère du roman tiennent au style qui déborde de partout comme la mousse d'un verre de bière. L'auteur a la plume généreuse et fantasque. »

Au sujet de Vautour, Robert Lévesque (Le Devoir) écrit : « On pense à Kerouac, mais un jour on pensera à Mistral. »

Dans le journal Voir, Julie Sergent exprime cette idée : « Une réussite ? Autre chose : un livre massue, un roman qui ne se contente pas de bouleverser, mais qui use d'une écriture brillante et d'émotions chiennes pour se faire dévastateur. »


Citations



Extrait de Vamp

« Blue Jean, July, Mingo, Marion, Baptiste, tous chenapans magnifiques et colorés conçus dans les entrailles sexagénaires du siècle, tous fleurons gorgés de sucs capiteux fondus au calice hiératique de la jeunesse véhémente, attendant l'heure de s'éployer vers les étoiles, nichés au périanthe pourpre de la sanglante fleur flosculeuse, la ville matrice, vasque bouillonnante versant sa féérie d'effervescence sur le substrat refroidi de la terre. Le vin fermentait dans la foudre. Le sexe était l'espéranto des classes et l'intelligence le grand échenilloir. »


Extrait de Vautour

« C'est pas vrai, dis, qu'on parle de la mort un p'tit peu tous les jours ? Officiel, que c'est vrai, garanti que c'est vrai. Tous les jours un p'tit peu, pour s'épargner la surprise, pour déjouer les vilains plans de la salope, et peut-être bien aussi un peu dans l'espoir confus de la conjurer. Penser à la mort chaque jour avant qu'elle ne pense à toi. Chaque jour un p'tit peu et tu seras immortel, mon gars. N'y manque jamais, c'est pas nous qu'on prendra les culottes baissées parlant d'autre chose que de la mort. Vaccinés, qu'on est. Dans le cœur. Un p'tit peu chaque jour la prend de vitesse, l'oblige au repli, notre magie plus puissante que sa magie... »


Extrait de Valium

« J'entrerais ensanglanté au paradis. Mon beau-père me l'avait dit. Et il ne mentait pas souvent, mais il est vrai qu'il ne parlait jamais. Ensanglanté. Au paradis. Ce qu'au juste il avait dit, c'était que je crèverais percé dans une ruelle puante, mais je n'envisageais, en homme rationnel, que la suite logique de ce scénario : de hautes portes dorées, un blues de lyre, du rouge aux joues des nuages, du rouge aux sandales de saint Pierre, du rouge, partout, à flooder les égouts du ciel, sang de juste ou de chanceux, le mien, le sang d'un chien ou d'un salaud, celui du sale au couteau, car le corps qui m'expédierait le paierait en liquide. Je n'étais pas du genre à mourir sur le coup. Dix ans déjà que je me sentais mourir, alors c'était trop tard pour ça. Dix ans que je m'étais couché en croyant à Dieu pour la dernière fois, pourtant je ne voyais aucune raison pour ne pas m'imaginer entrer au paradis le temps venu, fût-ce ensanglanté. Tout le monde veut aller au ciel, oui, mais personne ne veut salir. »


Autres citations

D'autres citations de Christian Mistral sont disponibles ici.


À la télévision


L'émission Tout le monde tout lu! diffuse le 18 mars 2014, sur MAtv, une entrevue de Christian Mistral faite par Jean Barbe.

De plus, l'émission Tout le monde en parle (Québec) l'a également accueilli pour une entrevue.


Œuvres



Vortex Violet


Le Vortex Violet est le principal cycle écrit par l'auteur. Celui-ci regroupe Vamp, Vautour, Valium, Vacuum (blogue devenu roman) et Vacuum II (blogue). De 2000 environ à 2016, le blogue prend beaucoup d'importance dans sa vie de créateur.


Gala Gitan


Le Gala Gitan était censé être le second cycle de Mistral. Au fil du temps, seuls quelques extraits de son roman Goth ont filtré. Un article du Devoir y faisait allusion en 2004. L'auteur a également fait allusion à ce livre à quelques reprises sur son blogue[10],[11].


Mistral en chanson


Christian Mistral a été parolier pour de nombreux chanteurs et chanteuses du Québec.

À la suite du décès de l'écrivain, Dan Bigras écrit sur sa page Facebook : « Dans le temps, on a fait quelques belles tounes ensemble. Pourquoi tu veux, La bête humaine, Soirs de scotch pour Luce Dufault. »

Plusieurs de ses chansons figurent dans son recueil Fontes.

Dan Bigras a mis en musique Un bateau dans une bouteille, qui est devenue la chanson officielle du 350e anniversaire de Montréal.

« À l'origine on est partis
D'un vieux pays vers un nouveau
Quittant les anciennes patries
Pour traverser les grandes eaux

On a déchiré l'océan
C'était un dur et long voyage
Pour trouver l'île et ses rivages
Solides au creux du Saint-Laurent

On a édifié Ville-Marie
Sur Hochelaga la mythique
Sur Ville-Marie on a bâti
Notre morceau d'Amérique

Montréal!
J'ai vu se fâcher d'autres ciels
Que celui-ci
Se coucher tant d'autres soleils
Tomber d'autres nuits
Je n'ai pas trouvé ta pareille
Souvent là-bas fermant les yeux
J'étais ici

Un bateau dans une bouteille
M'a ramené vers tes bras d'eau
C'était un jour de grand soleil
Qui faisait fondre mon fardeau

Je suis retourné dans la rue
Où s'est déroulée mon enfance
Et j'ai fait quelques pas de danse
Quand mon quartier m'a reconnu

Tu vis au rythme des saisons
Et des parfums mélancoliques
J'ai connu toutes mes passions
Dans les chaleurs de ta musique »


Diffusion de l'œuvre


Mistral affirme sur son blogue, en 2003, « mes livres aujourd’hui n’ont pas reçu l’honnête attention qu’ils méritaient pour eux-mêmes, indépendamment des sentiments qu’on peut nourrir envers l’auteur. »

Le Devoir écrit pour sa part en 2004 : « On avait beau le reconnaître comme l'un des écrivains les plus importants de sa génération, son œuvre n'avait pas jusqu'à tout récemment la diffusion qu'elle méritait »[10].


Ses œuvres



Livres



Revues



Divers



Honneurs



Bibliographie



Notes et références


  1. « L'écrivain Christian Mistral meurt à 56 ans », sur Ici Radio-Canada, (consulté le )
  2. Chantal Guy, « Christian Mistral et la fin du vortex », sur La Presse, (consulté le )
  3. « Mort de Christian Mistral, poète naufragé », sur Le Devoir (consulté le )
  4. « La violence faite aux femmes est aussi celle dont on ne dit pas le nom », sur La Presse, (consulté le )
  5. Logiweb inc, « Archives de L'aut'journal sur le web », sur archives.lautjournal.info (consulté le )
  6. « ICI Radio-Canada Première | Balados, livres audio », sur Radio-Canada (consulté le )
  7. Publié par Mistral, « Vacuum II: Scrapbook » (consulté le )
  8. « Article de blogue Mistral »,
  9. « Christian Mistral - entretiens », sur christianmistral.com (consulté le )
  10. « Mistral pour tous », sur Le Devoir (consulté le )
  11. « Vacuum II: Scrapbook », sur vacuum2scrapbook.blogspot.com (consulté le )

Liens externes


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На других языках


[en] Christian Mistral

Christian Mistral (3 November 1964 – 23 November 2020) was a Canadian novelist, poet, and songwriter from Quebec.[1]
- [fr] Christian Mistral



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