Clarisse Tremblay ( - ) est une poète, journaliste et enseignante québécoise[1].
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Clarisse Tremblay est née à Les Éboulements dans Charlevoix[1]. Elle est mariée à Geoffrey Edwards et a un fils prénommé Ismaël[2].
Elle fait des études en musique à l'École Normale de musique du Collège Marguerite-Bourgeoys à Montréal, ainsi que des études en littérature à l'Université de Montréal[1]. Elle enseigne la musique dans une école secondaire de la Côte-Nord pendant deux ans, puis retourne aux études en journalisme, en littérature et en musique. Durant ses études à la maîtrise et au doctorat, elle travaille comme recherchiste pigiste, auteure et animatrice à la télévision ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Elle termine un doctorat en littérature québécoise de l'Université Laval en 1993. Elle travaille comme journaliste pigiste pour différentes revues dont La Revue Desjardins, Ma Caisse et Santé Société. À partir de 1991, elle enseigne la littérature au Cégep de Sainte-Foy[1].
Son premier livre de poésie, Jusqu'à la moelle des fièvres, est lancé en 1986. Il s'agit de prose poétique, avec des majuscules, mais sans ponctuation[3]. Si la critique salue la variété des thématiques et la capacité déconcertante des métaphores, le jeu de modification d'expressions connues s'avère moins apprécié[3].
En 1995 paraît son deuxième livre Malgré la vieillesse du soleil. Ce recueil mélange les paroles d'enfant, les expressions quotidiennes ainsi que des paraphrases de poètes connus[4]. La critique souligne la «maturité exemplaire» de son écriture[4].
Au cours de sa vie, elle publie trois recueils de poèmes, ainsi que des essais et des textes dans des revues. Un quatrième livre de poésie est publié à titre posthume, intitulé Soif de tes eaux. Ses textes de création sont aussi publiés dans Rencontres québécoises et dans Estuaire[1]. Sa thèse de doctorat est constituée d'un roman intitulé L'amour à cinq heures et d'un essai qui l'accompagne[5].
Elle décède prématurément en avril 1999[1],[6].
Un programme de bourses a été nommé en son honneur au Cégep de Sainte-Foy, les Bourses Clarisse-Tremblay, pour encourager les étudiants qui participent à un concours d'écriture ou à une activité littéraire[7].
En 2009, pour le 10e anniversaire de son décès, la bibliothèque Laure-Conan dans Charlevoix a proposé une soirée de poésie en son hommage lors de la Journée mondiale de la poésie[6].