Do Jong-hwan (en hangeul : 도종환) est un poète sud-coréen né le à Chongju dans la province de Chungcheong du Nord[1],[2].
Député 21st Legislative Assembly of South Korea (d) Heungdeok-gu (Cheongju) (d) | |
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depuis le | |
Ministre de la Culture, des Sports et du Tourisme | |
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Cho Yoon-sun Park Yang-woo (en) | |
Député 20th Legislative Assembly (d) Heungdeok-gu (Cheongju) (d) | |
depuis le | |
Député 19th Legislative Assembly (d) | |
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Naissance | |
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Romanisation révisée | |
McCune-Reischauer | |
Nationalité | |
Formation |
Université nationale de Chungbuk École secondaire de Wonju (d) |
Activités |
A travaillé pour | |
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Parti politique |
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Do Jong-hwan est né le 27 septembre 1954 à Chongju dans la province de Chungcheongbuk-do en Corée du Sud[3]. Il fut professeur dans le secondaire et a exercé en outre une activité de poète jusqu'à la mort de sa femme, deux ans seulement après leur mariage. Ce drame l'a conduit à écrire son recueil Toi, ma rose trémière (Jeopsi kkot dansin), un recueil de poèmes d'amour qui lui ont attiré les éloges de la critique et une célébrité immédiate. Dans le but d'améliorer l'éducation en Corée du Sud, il a travaillé comme directeur régional pour l'Union des enseignants, et a également travaillé en tant que chef de région pour l'organisation et la promotion de la démocratie en Corée du Sud. Bien qu'il ait perdu son emploi de professeur et qu'il ait été emprisonné pour ses activités, il a continué à lutter pour la justice et pour un avenir meilleur[4].
En 2009, le Prix Jeong Ji-yong lui est décerné pour le poème 바이올린 켜는 여자[5] et en 2012, le Prix Gongcho pour Adossé à un arbre (Namu-e gidae-eo).
La plupart des récits de Do Jong-hwan sont composés comme des hommages plus ou moins directs à sa femme décédée dont la pureté et la beauté lui rappelaient l'image des roses trémières, des fleurs qui rendent palpable la douleur du poète face à la perte soudaine de sa femme et sa nostalgie intense du bonheur qu'il partageait avec elle. On trouve ainsi dans ses poèmes : quand il lui tourne le dos « laissant une chanson de sa tombe », elle le suit à la maison « dans les pleurs des insectes sans nom » ; quand il rentre chez lui « en laissant une larme sur sa tombe », elle devient « la pluie qui s'infiltre dans le noyau de (son) corps ». Afin de surmonter son angoisse et son désespoir, le poète tente d'embrasser le monde avec une nouvelle perspective. Grâce à cette souffrance, il se rend compte que la vie doit malgré tout continuer, même si elle est peut-être parfois plus douloureuse que la mort[4].
Do a également écrit sur la question de la partition de la Corée, illustrant les difficultés vécues par un seul peuple dans un pays divisé. Do envisage de nouvelles possibilités pour l'unification de la Corée du Nord et Corée du Sud à travers ses poèmes[6].