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Elizabeth Akers Allen, également connue sous le nom de plume de Florence Percy ou Elizabeth Akers (, Strong - , Tuckahoe), est une journaliste et poétesse américaine.

Elizabeth Akers Allen
Gravure d'Elizabeth Chase Akers Allen accompagnée de sa propre signature, Cyclopedia of American Literature, Evert and George Duyckinck, 1881.
Biographie
Naissance

Strong, État du Maine
Décès
(à 78 ans)
Tuckahoe, État de New York
Nom de naissance
Elizabeth Anne Chase
Pseudonyme
Florence Percy
Autres noms
Elizabeth Akers
Nationalité
Américaine
Activité
Poétesse, journaliste, auteure
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Portland Transcript, Boston Evening Gazette, Portland Advertiser, Daily Advertiser
Domaine
Littérature, édition, journalisme
Membre de
Sorosis
Œuvres principales
Forest Buds from the Woods of Maine (1855), Rock Me to Sleep, Mother (1859), Poems (1866)
Signature

Biographie


Elizabeth Anne Chase passe son enfance dans l'État du Maine[1]. Après le décès de sa mère alors qu'elle n'est encore qu'un nourrisson, la famille déménage à Farmington. Plus tard, elle intègre la Farmington Academy. En 1851, elle épouse Marshall S. M. Taylor. Le couple emménage à Portland dès 1855. Ensemble, ils ont une fille. Leur divorce est prononcé en 1857[2].

En 1860, elle épouse en secondes noces, le sculpteur américain Benjamin Paul Akers, qu'elle rencontre lors d'un séjour à Rome. Atteint de tuberculose, il décède en Italie en 1861. Leur seul enfant meurt à son tour peu de temps après[3]. En 1865, elle se remarie avec Elijah M. Allen. Le couple demeure un temps à Richmond en Virginie, puis à Ridgewood dans le New Jersey, avant d'emménager à New York[4].

En 1881, elle s'installe à Tuckahoe dans l'État de New York jusqu'à son décès en 1911[1].


Carrière professionnelle


Les premiers poèmes d'Elizabeth Akers Allen rédigés entre l'âge de douze et quinze ans, apparaissent sous le pseudonyme de Florence Percy. Beaucoup d'entre eux sont d'abord publiés dans le Portland Transcript[5]. En 1855, elle obtient un poste d'écrivaine et de rédactrice adjointe au Portland Transcript, et l'année suivante, l'auteure publie un premier recueil de poèmes intitulé Forest Buds from the Woods of Maine, toujours sous la signature de Florence Percy. La collection remporte un succès financier[6].

Pendant plusieurs années, elle fait partie de la rédaction du Portland Advertiser. Elle collabore avec la plupart des principaux magazines de l'État comme pour le Atlantic Monthly dès 1858, tout en continuant l'écriture d'œuvres poétiques[5].

Le succès de son premier recueil lui permet de voyager en Europe entre 1859 et 1860. Sur place, elle officie comme correspondante pour le Portland Transcript et la Boston Evening Gazette[2]. C'est à cette période qu'elle rédige le poème Rock Me to Sleep, Mother, son texte le plus connu, publié pour la première fois dans le Saturday Evening Post de Philadelphie, en 1859[2]. Mis en musique, le poème se mue en une chanson populaire emblématique de la guerre civile américaine et pendant plusieurs années elle est contrainte d'en revendiquer la maternité face à un certain nombre d'auteurs se proclamant à l'origine de ces vers[7].

Backward, turn backward, O time, in thy flight,

( En arrière, reculez, O temps, dans votre fuite )

Make me a child again, just for to-night.

( Faites de moi de nouveau un enfant, juste pour ce soir ).

Premier couplet de Rock Me to Sleep, Mother, Elizabeth Akers Allen (1859)[8]

Après la mort de Benjamin Paul Akers, Elizabeth Akers s'installe à Washington. En 1863, au cœur de la guerre civile, elle est nommée comme employée du gouvernement au sein du War Office. Elle est également mobilisée un temps comme infirmière[7]. En 1866, elle publie sa deuxième collection, Poems, sous le nom d'Elizabeth Akers. Tous les volumes suivants sont signés sous le nom d'Elizabeth Akers Allen[1].

Après avoir vécu à Richmond, elle retourne à Portland en 1874, où elle travaille sept années comme rédactrice littéraire du Daily Advertiser[2]. En 1881, elle s'installe à Tuckahoe et continue de publier des recueils de poésie, tels The Silver Bridge and Other Poems (1886), The High-Top Sweeting and Other Poems (1891) ou The Sunset Song and Other Verses (1902). En 1886, elle est l'auteure d'un unique roman The Triangular Society : Leaves from the Life of a Portland Family, publié chez Fogg & Donham[6].

Elizabeth Akers Allen était membre du Sorosis, premier club professionnel exclusivement féminin aux États-Unis[1].

À sa mort, l'ensemble de ses papiers est confié au Colby College[7].


Publications



Poésie


Parmi une sélection de ses ouvrages poétiques[9],[10] :


Roman



Notes et références


  1. (en) Frances Elizabeth Willard, Mary Ashton Rice Livermore, A Woman of the Century : Fourteen Hundred-seventy Biographical Sketches Accompanied by Portraits of Leading American Women in All Walks of Life, Moulton, , 812 p., p. 18
  2. (en) « Elizabeth Anne Chase Akers Allen - American Journalist and Poet », sur https://www.britannica.com
  3. « Benjamin Paul Akers », sur chestofbooks.com (consulté le )
  4. (en) The Magazine of Poetry : Volume 6, Charles Wells Moulton,
  5. (en) George Bancroft Griffith, The Poets of Maine : A Collection of Specimen Poems from Over Four Hundred Verse-makers of the Pine-tree State, Elwell, Pickard, , 856 p. (ISBN 0-243-41856-6)
  6. (en) « Elizabeth Akers Allen », sur https://www.poets.org, (consulté le )
  7. (en) Jennifer Putzi et Elizabeth Stockton, The Selected Letters of Elizabeth Stoddard, University Of Iowa Press, , 300 p. (ISBN 978-1-60938-122-6 et 1-60938-122-X, lire en ligne)
  8. (en-US) « Rock Me to Sleep by Elizabeth Akers Allen », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  9. (en) « Textes d'Elizabeth Akers Allen », sur librivox.org (consulté le )
  10. (en) « Elizabeth Akers Allen - Sélection de textes et ouvrages », sur archive.org (consulté le )

На других языках


[en] Elizabeth Akers Allen

Elizabeth Akers Allen (pen name, Florence Percy; October 9, 1832 – August 7, 1911), was an American poet and journalist. Her early poems appeared over the signature of "Florence Percy", and many of them were first published in the Portland Transcript. She came to Portland, Maine in 1855, and a volume of her fugitive poems appeared in that city just before her marriage to Paul Akers, the sculptor, whom she accompanied to Italy, and buried there. For several years, she was on the editorial staff of the Portland Advertiser. She wrote for most of the leading magazines, and several editions of her collected poems were published. She later resided in Ridgewood, New Jersey for several years.[1][2]
- [fr] Elizabeth Akers Allen



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