Emelihter Kihleng est une poète micronésienne de l'île de Pohnpei. Elle est la première personne micronésienne à publier un recueil de poésie en anglais[1].
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Née à Guam, elle obtient un Master de création littéraire à l'Université d'Hawaï à Mānoa en 2003, puis enseigne l'anglais au College of Micronesia-FSM à Pohnpei. Elle obtient un doctorat en études du Pacifique de l'Université Victoria de Wellington en 2015[2]. Sa thèse de doctorat est intitulée « Menginpehn Lien Pohnpei : une ethnographie poétique des urohs (jupes pohnpéiennes) »[3].
En mai 2008, elle publie son premier recueil de poèmes, My Urohs[4]. La poète de Kiribati Teresia Teaiwa décrit le recueil comme une « poésie ethnographique » et « une nouvelle contribution passionnante à la littérature du Pacifique ». L'écrivaine samoane Sia Figiel décrit sa poésie comme « troublante et obsédante, éclairante et tendre » et « tissée à partir des fils violents du postcolonialisme, agrémentée de touches d'humour insulaire »[5].
Kihleng explique que les urohs sont la tenue par excellence d'une femme pohnpéienne. Elle dit avoir choisi d'intituler la collection My Urohs parce que « l'essence de la collection dans son ensemble [est] colorée, tragique, belle, colonisée et indigène à la fois »[1].
En février 2009, Kihleng et Evelyn Flores, professeure d'anglais de l'université de Guam, annoncent leur intention de publier la toute première anthologie de littérature micronésienne, appelant à des contributions d'écrivains de Guam, Palau, des îles Mariannes du Nord, Nauru, Kiribati, des îles Marshall, et des États fédérés de Micronésie[6]. Kihleng note que, alors que la Polynésie et la Mélanésie ont un impact notable sur la littérature du Pacifique, la Micronésie est souvent négligée[7].
En 2008, Kihleng vit à Guam et travaille au programme de prévention de la violence contre les femmes de l'Université de Guam[1].