Emmanuel Signoret, né à Lançon-Provence (Bouches-du-Rhône) le et décédé le à Cannes, inhumé au Cimetière du Grand Jas (Cannes), est un poète et critique d'art français.
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Naissance |
Lançon-Provence (Bouches-du-Rhône) |
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Décès |
(à 28 ans) Cannes |
Activité principale |
Poète |
Langue d’écriture | Française |
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Il fait ses études à Aix-en-Provence, avant de voyager quelques années en Italie. Il s'établit ensuite à Paris, où il fréquente la plupart des cercles littéraires et participe à des revues. Profondément idéaliste, fermement convaincu de son génie, il ne supporte guère la critique. Il fonde en janvier 1890 la revue Le Saint-Graal, qu'il rédigera seul jusqu'à sa mort. Il publie plusieurs recueils de poésie. La Souffrance des eaux est couronnée par l'Académie française en 1899. Atteint de tuberculose, il se rend en 1896 à Puget-Théniers où il rencontre Eugénie Toesca. Il l'épouse en 1897 et ils s'établissent à Cannes où ils auront trois enfants. Il meurt dans le dénuement en 1900, à l'âge de vingt-huit ans. À Cannes une rue porte son nom [1]. André Gide est un de ses défenseurs et préface le recueil complet, posthume, de ses œuvres ; il consacre quatorze pages de son Anthologie de la poésie française (1949) à une douzaine de ses poèmes, dont le plus long était La Fontaine des Muses. Son fils, Emmanuel Signoret fils, fut également poète.
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