Enrique de Rivas Ibáñez, né à Madrid en 1931 et mort à Mexico le 3 janvier 2021 est un poète espagnol exilé avec sa famille durant la dictature franquiste.
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Biographie
Fils du célèbre metteur en scène Cipriano Rivas Cherif, il est le neveu de Manuel Azaña, président de la Deuxième République espagnole[1].
Pendant la Guerre civile espagnole, la famille se réfugie en Suisse et en France. Son père est arrêté en 1940 par la Gestapo à Pyla-sur-Mer et livré aux autorités franquistes.
Le jeune Enrique s'exile au Mexique[2] avec sa tante, première dame de l'Espagne désormais veuve, Dolores Rivas Cherif[3].
Il reçoit en Amérique une solide formation universitaire, à l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM), à Porto Rico et à Berkeley, en Californie. À partir de 1956, il est professeur au Mexico City College.
Dans les années 60, il s'établit à Rome, où il travaille comme fonctionnaire de la FAO[4] jusqu'à sa retraite. Il rencontre dans cette ville la philosophe María Zambrano, exilée elle aussi[5].
Il poursuit dans sa carrière une intense œuvre littéraire, dont son autobiographie Lorsque finira la guerre, sur son destin bouleversé par la guerre et l’exil.
Il meurt à l'âge de 89 ans à Mexico, demeurant l'une des dernières personnalités de l'exil républicain espagnol au Mexique[6].
Bibliographie
Ouvrages
Enrique de Rivas, Lorsque finira la guerre, Riveneuve, , 230p. (ISBN978-2360131518)
"Hijos del exilio", en El canto del peregrino. Hacia una poética del exilio, Angelina Muñiz-Huberman, GEXEL-UNAM, 1999. Consultado el 5 de diciembre de 2016.
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