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Germain Joseph Pierre Marie Maurice Ducaud, dit François Ducaud-Bourget[1] ou, plus simplement, François Ducaud, est un prélat franciscain et poète français, figure du catholicisme traditionaliste, né à Bordeaux le et mort à Saint-Cloud le .

François Ducaud-Bourget
Fonctions
Chapelain
Ordre souverain militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte
Prélat d'honneur (en)
Biographie
Naissance

Bordeaux
Décès
(à 86 ans)
Saint-Cloud
Nom de naissance
Germain Joseph Pierre Marie Maurice Ducaud
Nationalité
Française
Formation
Bordeaux école de management
Activités
Prêtre catholique, poète, résistant
Autres informations
Religion
Catholicisme
Distinctions
Prix Heredia ()
Prix Jules-Davaine ()
Prix Saint-Cricq-Theis ()

Biographie


Il est diplômé de l'école supérieure de commerce de Bordeaux. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'abbé Ducaud-Bourget aide des réfugiés juifs à s'enfuir en Espagne. Il sera décoré à la Libération.

En 1946, il est nommé chapelain de l'ordre souverain de Malte, et, toujours pendant le pontificat de Pie XII, prélat honoraire du Vatican, ce qui lui vaut l'appellation de « Monseigneur ». Cette appellation lui sera retirée plus tard, après ses différends avec l'archevêché de Paris. Ses fidèles continueront toutefois de nommer « Monseigneur » ce prêtre redevenu officiellement « l'abbé » Ducaud-Bourget.

Il a été vicaire de la paroisse de Saint-Germain-l'Auxerrois, ancienne paroisse des rois de France, près du Louvre de 1945 à 1954, période où il anime un salon littéraire, et dirige la revue de l'Union universelle des écrivains catholiques Mâtines, salon qui fut fréquenté par de nombreuses personnalités, dont Marie-Thérèse Eyquem qui collaborera à sa revue Mâtines.

Prêtre de l'archidiocèse de Paris, à la suite du IIe concile œcuménique du Vatican, considéré comme gênant par les autorités diocésaines, il est nommé aumônier de l'hôpital Laennec. Au début, il célèbre sa messe en privé après la messe « officielle » de la chapelle de l'hôpital. Mais « sa » messe ne restera pas longtemps confidentielle. Expulsé en 1971, semblerait-il à la suite de pressions politico-syndicales, il organise le la « prise » de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, après des années de longues négociations sans succès avec l'archevêque de Paris, le cardinal François Marty, pour obtenir un lieu de culte où la messe tridentine serait célébrée. En 1983, il demande à la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X de lui donner un successeur en la personne de l'abbé Philippe Laguérie, qui fondera plus tard l'Institut du Bon-Pasteur.

Il est enterré dans le déambulatoire de cette église (un buste à son image surplombe sa pierre tombale).

Plusieurs de ses ouvrages ont été publiés chez Albin Michel, au Mercure Universel et aux Éditions de Chiré. Poète couronné par l'Académie française (prix Heredia, Saint-Cricq-Theis et Davaine), il était aussi dramaturge et écrivit quatre pièces de théâtre dont deux ont été jouées à la Radio-diffusion française le et par la Comédie-Française.


Œuvres



Théâtre



Bibliographie



Liens externes



Références


  1. De l'usage des noms de ses deux parents.
  2. Mgr Ducaud-Bourget, le squatter de Dieu, Yvonne Desmurs-Moscet
  3. Jacques Le Carpentier
  4. Philippe Ariotti, coprésentateur Libre Journal Cinéma 1984 - Le Royaume de Dieu - (Création) Salle Pleyel puis au Théâtre Tristan Bernard (Le rôle du Fou)



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