Gaston Joseph Waringhien, né le à Lille et mort le à Paris13e, est un professeur à l’université de Tours, puis au lycée Lakanal à Sceaux. Il a contribué à plusieurs ouvrages dont Le français élémentaire dans le cadre de la commission ministérielle Gougenheim et le Grand Larousse encyclopédique[1].
Gaston Waringhien nait le à Lille, en France, d’Arthur Waringhien, enseignant d’allemand, et Élise Sophie Waringhien, née Descamps[2]. La famille loge au 8 Place Philippe-Lebon[3].
À la fin de la Première Guerre mondiale, Gaston Waringhien contracte la grippe espagnole[3]. En 1920, il est licencié de littérature, puis, en 1921, un diplôme d’études supérieurs d’histoire des religions[2],[3]. Le , il se marie avec Andrée Marie Léontine Delebarre, agrégée de lettres et enseignante de français et latin[2],[3]. En 1923, âgé de 22 ans, il est agrégé de grammaire[2],[3].
Seconde Guerre mondiale
Espéranto
Il est surtout connu comme linguiste et lexicographe espérantophone français, rédacteur du Plena Vortaro (1930) et rédacteur en chef du Plena Ilustrita Vortaro (1970), dictionnaires de référence de l'espéranto, du Grand Dictionnaire Espéranto-Français (1957) et de Plena Analiza Gramatiko (1935, 1938, 1981 avec Kálmán Kalocsay). Parmi ses œuvres on compte des poèmes en espéranto, des essais et des traités linguistiques.
Fin de vie
Gaston Waringhien meurt le dans son domicile à Paris[2]. La cérémonie se déroule à Nanterre le , avec des membres de la famille, ainsi que John C. Wells, président de l’association universelle d’espéranto, et Louis-Christophe Zaleski-Zamenhof[4]. Il est inhumé à Aigné dans la Sarthe, aux côtés de son épouse, décédée en 1977[2],[4].
La quasi-totalité de sa correspondance avec Kálmán Kalocsay, soit 303 lettres (665 pages), est déposée au bureau central de l’association universelle d’espéranto, alors située à Rotterdam[4]. Sa correspondance avec Raymond Fiquet(eo) sur la Nica Literatura Revuo est conservée par Reinhard Haupenthal[4]. Sa bibliothèque et ses archives espérantistes sont conservées au centre espérantiste La Kvinpetalo, à Bouresse, dans la Vienne, en France[4].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
(en) Geoffrey Sutton, Concise Encyclopedia of the Original Literature of Esperanto, New York, Mondial, , 728p. (ISBN978-1-59569-090-6), p.171-179.
(eo) Vilmos Bleier, Lajos Kökény et Ivan Chiriaïev, Enciklopedio de Esperanto, vol.2, Budapest, Literatura Mondo, , 328p., p.572.
(eo) Carlo Minnaja et Giorgio Silfer, Historio de la esperanta literaturo, , 748p. (ISBN3-906595-21-8).
(eo) Josip Pleadin, Ordeno de Verda Plumo: Leksikono pri Esperantlingvaj Verkistoj, Đurđevac, Grafokom, , 272p. (ISBN953-96975-5-7), p.251-252.
(fr + eo) André Cherpillod, Gaston Waringhien (1901-1991): Héraut de la langue internationale, Courgenard, La Blanchetière, , 80p. (ISBN2-906134-49-X).
(eo) Halina Gorecka et Alexander Korzhenkov, Nia diligenta kolegaro, Sezonoj et Lithuanian Esperanto Association, , 320p. (ISBN609-95087-6-7), p.295-297.
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