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Georges Pancol (, Villars-en-Pons, en Charente-Maritime – , Champagne) est un poète français.

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Georges Pancol
Biographie
Naissance

Villars-en-Pons
Décès
(à 27 ans)
Ville-sur-Tourbe
Nationalité
Française
Formation
École coloniale (d)
Activité
Poète
Autres informations
Grade militaire
Lieutenant
Conflit
Première Guerre mondiale
Distinction
Mort pour la France

Biographie


Après des études secondaires à Bordeaux, où habitaient ses parents, et où il s'est lié avec Paul Tuffrau, Roger Bissière et Jean-Raymond Guasco[1], Georges Pancol quitte sa région natale pour séjourner 8 mois à Nottingham en Angleterre, puis fin 1910 s'installer à Paris. Il suit les cours de l'École des Sciences Morales et Politiques[Quoi ?], puis s'inscrit pour le concours d'entrée à l'École coloniale. Il y sera reçu premier de sa promotion, mais sans l'avoir réellement désiré. Depuis son adolescence, il est dans des rêveries, dans une inquiétude métaphysique permanente… Il lit les œuvres de Vigny, Leconte de Lisle, qu'il aime beaucoup.

Il a le sentiment du temps qui passe, de la fin de toute chose, et il est hanté par la mort, la disparition de chacun : Songer : « Je fus. Mais si je n'eus pas été, tout serait pareil ! » […] Savoir que l'on va disparaître et que l'on n'emporte avec soi la souffrance de personne. Sentir que l'on fût quelconque, banal, inutile, que l'on eût les petites méchancetés, et les mesquines grandeurs de tout le monde, que l'on vécût au jour le jour chichement, que l'on se nourrit d'idées piètres, de soucis stupides, d'espoirs ridicules, que l'on fût bien médiocre, profondément, essentiellement médiocre, et deviner, à l'angoisse immense qui vous étreint, qu'il est bien vrai qu'on va mourir et que rien ne peut plus se réparer ni se refaire. ()

Georges Pancol est sensible à la nature. Comme il l'écrit le à sa fiancée, il y a chez lui « l'amour d'une certaine beauté, de certaines couleurs, de certains parfums, et le désir, qui toujours avorte, de créer ».

Et dans le poème Narcisse (1912) :

En moi se reflétait la beauté de la terre
Et j'avais la splendeur du monde au fond des yeux.

Il est poète même dans la prose, qu'il s'agisse de son journal intime, ou des lettres qu'il écrit à Winnie, la fiancée anglaise qu'il a rencontrée en 1911.

Georges Pancol doit partir en pour Hanoï, en Indochine, où il est nommé élève-administrateur. Il est au Tonkin lorsque la Première Guerre mondiale éclate. Il aurait pu rester en Asie, mais il demande à rentrer en France, car il refuse de ne pas participer au sacrifice commun.

Son séjour sur le front ne sera en fait que de quelques mois. Il est tué en Champagne le , lors d'un assaut. Il sera enterré au cimetière militaire de Virginy[2]. Deux jours avant sa mort, il écrivait à Winnie :

La canonnade gronde partout : le temps est superbe et si doux.
Je n'ai aucun pressentiment funèbre; comment le pourrais-je, par un tel soleil ?
Et pourtant ?
Comme le passé est loin et comme l'avenir est proche !
Good bye, darling.

Des poésies de Georges Pancol, des extraits de son journal et de lettres à sa fiancée ont été regroupés en un volume, publié pour la première fois, en 1923, préfacé par Paul Tuffrau, qu'il avait connu au lycée de Bordeaux.


Œuvres



Notes et références


  1. Jean-Raymond Guasco (1888-1915) par la suite séjourna en Angleterre, où il retrouva Georges Pancol, et dont il rapporta un livre, John Bull’s Island, entra dans le journalisme (secrétariat de rédaction de L’Opinion). Tué sur le front de Champagne à Souain lors de la même offensive que Georges Pancol, le même jour et non loin de lui (Anthologie des écrivains morts à la guerre, tome I, p. 337-340).
  2. Par la suite, son corps sera transféré dans la nécropole nationale du Pont-du-Marson (Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus) (tombe 4060).

Voir aussi



Bibliographie



Liens externes





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