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Gu Taiqing (chinois : 顾太清; Pinyin: Gù Tàiqīng) née en 1799, et morte vers 1877, est une femme de lettres de la dynastie Qing.

Gu Taiqing
Biographie
Naissance

Pékin
Décès
Vers
Nom dans la langue maternelle
顧春
Prénoms sociaux
梅仙 (Meixian), 子春 (Zichun)
Nom de pinceau
太清 (Taiqing)
Nationalité
Chinoise
Activités
Poétesse, écrivaine
Conjoint
Yi Hui (d)
Enfants
Aixinjueluo Zaizhao (d)
Zaichu (d)
Autres informations
Bannière
Mandchou Bleue à bordure (d)

Éléments biographiques


C'est une descendante d'une famille de noblesse manchoue, membre de la Bannière bleue, mais une famille déchue à la suite d'un crime imputé à son grand-père[1]. Les Mandchous sont une minorité ethnique du nord-est qui ont conquis la Chine au XVIIe siècle et y ont installé la dynastie Qing. Celle-ci se maintient au pouvoir pendant trois siècles, avec une grande réussite durant les deux premiers siècles : croissance économique, expansion territoriale, hausse démographique et floraison des arts. L'époque de Gu Taiquing correspond à la fin de cet âge d'or de la dynastie Quing. La majorité des manchous se sont installés dans les villes chinoises, où les hommes tiennent garnison, avec leur langue, leur culture, leurs patronymes spécifiques et le sentiment d'appartenir à une élite[2].

Gu Taiquing rencontre le prince Yihui, érudit de la famille impériale, grâce à quelques liens familiaux et devient sa concubine. Il a le même âge qu'elle, et a un fils, Zaijuin, de son épouse principale. Ils ont ensemble trois fils et quatre filles. De son origine familiale, Gu Taiqing, femme de lettres, également peintre, a conservé une grande éducation. Lorsque l'épouse principale de Yihui meurt en 1831, Yihui ne cherche pas à remplacer cette épouse principale, mais continue une existence harmonieuse avec Gu Taiquing, partageant des goûts communs pour la littérature, la calligraphie, la peinture, les voyages, et composant ensemble des textes. Mais il meurt en 1838, et c'est le fils de son union avec son épouse principale qui hérite. Gu Taiquing et ses enfants traversent à nouveau une période difficile, jusqu'en 1857, où Zaijuin meurt, cet événement transmettant aux enfants de Gu Taiqing l'héritage du prince Yihui[3],[1]. Gu Taiqing meurt vers 1877, ayant connu le règne de cinq empereurs de Chine (Jiaqing couronné en 1796, Daoguang couronné en 1820, Xianfeng couronné en 1850, Tongzhi couronné en 1861 et Guangxu couronné en 1875)[1]. Parmi sa descendance, figure l'historien et linguiste Jin Qicong (1918-2004), spécialiste de l'ethnie manchoue.


Œuvre


Elle a écrit plus de 1 150 poèmes : des poèmes réguliers (, shī) ou chantés (, )[3]. Elle est ainsi l'auteure de deux recueils de poésie, Tiayouge ji (poèmes du pavillon du voyage céleste) et Donghaiyu ge (poèmes chantés des pêches sur la mer de l'Est).

En 1791, elle a signé également un roman, Honglou mengying (l'ombre du rêve dans le pavillon rouge), qui se veut une suite du roman de Cao Xueqin, Honglou meng, (Le Rêve dans le pavillon rouge, 紅樓夢)[3]. C'est le premier roman classique connu écrit par une femme dans l'histoire littéraire chinoise[4]. De même, elle a écrit des pièces de théâtre[3].

L'influence du taoïsme et du bouddhisme peut être relevée dans ces différents œuvres, avec une certaine sagesse, une conscience du caractère éphémère de la vie terrestre. Mais ces œuvres montrent également l'indépendance d'esprit de leur auteure[3].

Elle était en relation avec d'autres femmes de lettres chinoises de la même époque, notamment Liang Desheng et Wu Zao[5].


Notes et références



Notes



    Références


    1. Hsieh 2015.
    2. Elliott Mark 2006, p. 1447-1477.
    3. Jiang 2013, p. 1867-1868.
    4. Guo Yanli 2003, p. 109-122.
    5. Sun Chang et Owen 2010, p. 440.

    Voir aussi



    Bibliographie


    Contexte.


    На других языках


    [en] Gu Taiqing

    Gu Taiqing (Chinese: 顧太清; Pinyin: Gù Tàiqīng; 1799 – c. 1877) was one of the top-ranked women poets of the Qing Dynasty. She is especially known for her ci poetry and for her sequel to the novel Honglou meng (Dream of the Red Chamber). One scholar estimates that there are as many as 1,163 surviving poems written by Gu.[1]

    [es] Gu Taiqing

    Gu Taiqing (1799-1877)[1] nació en el seno de una familia manchú acomodada (clan Xilin Jueluo) y es considerada como una de las mejores poetas de la dinastía Qing, cuya propiedad intelectual asciende a 1000 escritos, según distintos estudios. Algunos han sido traducidos en ediciones modernas por autores como David McCraw, Grace S. Fong, Irving Yucheng Lo o la propia Widmer. Es concretamente conocida por ser la autora real de Sueño en el pabellón rojo (Honglou meng).
    - [fr] Gu Taiqing



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