Guillaume Laforêt naît le à Saint-Gilles[1], où son père exploite une carrière[2]. Ne s'intéressant pas à l'école, il commence dès ses onze ans à travailler dans la carrière de son père[2].
Autodidacte, il s'éveille à la culture provençale et découvre le Félibrige au contact de Frédéric Mistral[2]. Après «de maladroits premiers poèmes», il fait son service militaire et part en Provence travailler comme minotier[2]. Après la maladie de son premier fils, il trouve l'inspiration poétique et devient le « Félibre carretié »[2]. De sensibilité socialisme, il mêle dans son œuvre odes à la terre natale et plaidoyers en faveur de la justice sociale[2]. S'intéressant à l'histoire, il écrit notamment un drame en cinq actes, La Croisade des Albigeois[2].
Après la Seconde Guerre mondiale, il est candidat malheureux aux élections législatives[2]. Devenu bibliothécaire de la ville de Nîmes, il noue une longue amitié avec Marc Bernard[2].
Il meurt à Nîmes le [1], des suites d'une opération.
«Laforêt (Guillaume)», dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc: depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll.«Amis de la langue d'oc», (BNF33021783), p.81.
Paul Blanc, En compagnie du félibre Laforêt, Nîmes, La Tour Magne, 1980 (BNF34640634).
Catherine Bernié-Boissard, Michel Boissard et Serge Velay, «Laforêt Guillaume», dans Petit dictionnaire des écrivains du Gard, Nîmes, Alcide, (ISBN978-2-917743-07-2), p.143-144.
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