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Gustave Le Vavasseur, né le à Argentan et mort le à La Lande-de-Lougé, est un poète et écrivain français.

Gustave Le Vavasseur
Portrait ornant le frontispice des Œuvres choisies de Gustave Le Vavasseur (1897).
Fonctions
Président
Société des antiquaires de Normandie
Secrétaire général
Société historique et archéologique de l'Orne
Président
Société historique et archéologique de l'Orne
Maire
La Lande-de-Lougé
Biographie
Naissance

Argentan
Décès
(à 76 ans)
La Lande-de-Lougé
Pseudonymes
Civilis, Gustave Delorne
Nationalité
Française
Formation
Collège de Juilly (à partir de )
Faculté de droit de Paris (d) (jusqu'en )
Activités
Écrivain, poète
Autres informations
Membre de
Société des antiquaires de Normandie
Société historique et archéologique de l'Orne
Genres artistiques
Poésie, essai, biographie
Archives conservées par
Archives départementales de l'Orne (328J)

Biographie


Fils de Michel Le Vavasseur, inspecteur d’Enregistrement, et de Marie-Célestine Renault de la Renaudière[1], Le Vavasseur commença, en 1828, au collège de sa ville natale, où il se lia avec Philippe de Chennevières[1], des études, interrompues, au bout de deux ans, par les Trois Glorieuses, où il fait montre d’idées ultra-royalistes héritées de sa mère[2]. En 1833, il alla terminer ses études au collège de Juilly[3]. Il vint faire son droit à Paris et se fit recevoir avocat le , mais n’exerça guère[4]. Ayant fait la connaissance, à Paris, à la pension Railly, des poètes Ernest Prarond, Auguste Dozon, dit « d'Argonne » et Charles Baudelaire, il débuta de bonne heure dans la littérature et faillit même faire paraitre un volume de vers portant ces quatre signatures réunies avant que Baudelaire ne se récuse au dernier moment.[1].

Il demeura, quant à lui, fidèle au fonds et la forme de la poésie classique[2], marquée par sa Normandie natale, publiant dès 1843, Vers, un recueil de poésies en collaboration avec ses amis Prarond et Dozon. Depuis cette époque, il ne cessa de donner chaque année des morceaux en vers et en prose où il faisait preuve du talent le plus souple et le plus varié. Son œuvre, un peu éparse, dont il a réuni lui-même la meilleure partie en quatre volumes, est considérable. Avec une réputation inférieure peut-être à son talent, Le Vavasseur jouissait cependant de l’estime d’admirateurs assez nombreux, et sa notoriété s’étendait bien au-delà des limites de sa province. À maintes reprises, le Polybiblion en a fait l’éloge. Excellant dans le tableau de genre, dans la pièce de circonstance, dans la strophe au rythme difficile, il fit école, et toute une pléiade de jeunes auteurs normands, Paul Harel, Charles Pitou, Achille Paysant, Joseph Germain-Lacour, Florentin Loriot, Wilfrid Challemel (d), Ernest Millet et beaucoup d’autres, lui demanda des conseils et imita son style et sa manière[5].

Après avoir passé quelque temps dans la capitale, il retourna dans son pays et s’établit dans la commune de Longé, dont il devint maire en 1849 et représentant le canton de Briouze au Conseil d’arrondissement en 1852 et Conseiller général en 1870[6].

En même temps qu’il cultivait la muse, Le Vavasseur se livrait à des travaux d’érudition. Il fut quelque temps président de la Société des antiquaires de Normandie, président de la Société historique et archéologique de l'Orne, dont il était resté secrétaire général[3].

Il a écrit sous les pseudonymes de « Civilis[7] » et « Gustave Delorne[8] ».


Jugements


« Jamais je n'ai vu d'homme si pompeusement et si franchement Normand[9] »


Œuvres



Notes et références


  1. Eugène de Beaurepaire, « Notices biographiques : Sur M. Gustave Le Vavasseur », Annuaire des cinq départements de la Normandie, Caen, Association normande, vol. 64, , p. 433 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Lucien Viborel, Les Fleurs du bien : anthologie de poésie catholique des XIXe et XXe siècles, Paris, F. Lanore, , 238 p. (ISBN 978-2-85157-270-7, OCLC 301789601, lire en ligne), p. 43.
  3. Gustave Pawlowski et Henri Stein, Polybiblion : Revue bibliographique universelle, vol. 77, , 576 p. (lire en ligne), p. 368.
  4. Lorédan Larchey, « M. Gustave Le Vavasseur », La Petite Revue, René Pincebourde, vol. 9, 11 novembre 1865-10 février 1866 neuvième trimestre, p. 115 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Société française d’archéologie, « Nécrologie », Bulletin monumental, Paris ; Caen, Alphonse Picard ; Henri Delesques, vol. 61, t. 1, , p. 372-3 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Louis-Pierre Hommey, Histoire générale ecclésiastique et civile du diocèse de Séez : ancien et nouveau, et du territoire qui forme aujourd’hui le Département de l’Orne, t. 5, Alençon, E. Renaut-De Broise, , 515 p., 5 vol. in-8° (OCLC 559717912, lire en ligne), p. 487.
  7. Gérard de Contades, Gustave Le Vavasseur : bibliographie de ses œuvres (1840-1896), Alençon, E. Renaut-de Broise, , vii, 63 (lire en ligne), p. 2.
  8. Gérard de Contades, Gustave Le Vavasseur : débuts littéraires. Discours lu à la séance publique de la Société historique et archéologique de l’Orne, le 19 octobre 1898, Alençon, E. Renaut-de Broise, , 19 p. (lire en ligne), p. 12.
  9. Inauguration du buste de Gustave Levavasseur : études, discours & poésies lus à Argentan les 19 et 20 octobre 1898, Alençon, E. Renaut-De Broise, , 109 p. (lire en ligne), p. 4.

Bibliographie



Liens externes


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