Han Su-san (en hangeul : 한수산), né le à Inje dans la province de Gangwon-do, est un écrivain sud-coréen[1].
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Nom de naissance | Han |
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Naissance |
(75 ans) district de Inje |
Distinctions |
prix de littérature contemporaine |
Langue d’écriture | coréen |
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Œuvres principales
Le Corbeau
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Han Su-san | |
Hangeul | 한수산 |
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Hanja | 韓水山 |
Romanisation révisée | Han Su-san |
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Né le à Inje, dans la province de Gangwon-do, Han Su-san fréquente le lycée Chuncheon avant d'intégrer l'université Chuncheon du même nom où il fréquente le département d'éducation en 1965. Il poursuit ensuite ses études à l'université Kyung Hee, où il obtient un diplôme en littérature coréenne[2]. L'année 1981 marque un tournant dans la vie de Han, c'est durant cette année qu'il contribue à l'écriture du roman-feuilleton faisant la satire du président coréen Chun Doo-hwan. Han, ainsi que d'autres employés de la presse, ont été enlevés et torturés par le gouvernement[2]. En 1998, il s'installe pendant quatre ans au Japon, où il écrit plusieurs récits sur les résidents coréens du Japon. À son retour en Corée, Han enseigne la littérature coréenne à l'université de Sejong.
Han Su-san est connu en Corée pour son style d'écriture à la fois délicat et expressif[3]. Il a fait ses débuts littéraires en tant que poète et commencé à publier des œuvres de fiction dans les années 1970. En 1972, sa nouvelle La Fin du mois d'avril (Saworui kkeut) lui permet de remporter le prix littéraire du quotidien Dong-a. En 1977, il remporte le prix de l'écrivain d'aujourd'hui pour son récit Les mauvaises herbes flottantes (Bucho). En 1984, il remporte le prix littéraire Nogwon et en 1991 le prix de littérature contemporaine[4]. Le roman qu'il considère comme « l'œuvre de sa vie » s'intitule Le Corbeau (Kkamagwi) : il s'agit d'une épopée en plusieurs volumes qui suit la vie sous les drapeaux de quelques Coréens enrôlés par les Japonais pendant la période coloniale.