Hans Neuenfels, né à Krefeld le et mort à Berlin le [1], est un auteur allemand, poète, cinéaste, metteur en scène de théâtre d'opéra.
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Hans Neuenfels étudie à Vienne, au Séminaire Max Reinhardt, où il fait la connaissance de sa future femme, Elisabeth Trissenaar ; ils ont un fils, Benedict Neuenfels.
Il travaille au théâtre de Vienne, à Trèves et à Heidelberg. En 1972, il est à Francfort.
En 1974 il monte Le Trouvère de Verdi à Nuremberg ; commence alors sa carrière de metteur en scène d'opéra. Sa mise en scène de Aïda à l'opéra de Francfort en 1980 est devenue célèbre comme l'un des plus grands scandales d'opéra de l'après-guerre. Il y transpose le rôle principal de l'esclave en femme de ménage.[2]
De 1986 à 1990, il est directeur du théâtre de la Freie Volksbühne à Berlin-Ouest. Il poursuit par la suite son travail de mise en scène d'opéras dans des théâtres de premier plan, à Stuttgart, Hambourg, Mannheim ou Berlin.
Parallèlement écrivain et rédacteur, il publie de nombreux textes, notamment dans la revue spécialisée Theater heute ou dans plusieurs journaux, comme die Zeit. En 1991 sort son premier roman Isaakaros. Il est aussi l'auteur d'une pièce de théâtre, Schlehmil und ihre Schatten, et d'un livret d'opéra, Giuseppe e Sylvia. En 2005, il écrit et met en scène pour la RuhrTriennale un "opéra à un piano" intitulé Schumann, Schubert und der Schnee.
En 2010, sa mise en scène de Lohengrin au festival de Bayreuth provoque un tumulte et des protestations lors de sa première : certains spectateurs sont choqués par les rats de laboratoire qui peuplent le décor. Dans le Tagesspiegel, Neuenfels déclare : "Ils essaient de retrouver leur humanité, mais c'est au moment précis où ils ont abandonné leur existence de rats que tombe le verdict de Lohengrin : le projet a échoué, je ne peux pas faire ça, Elsa m'a demandé mon nom. Ça le rend fou lui aussi."[3] Plusieurs saisons après la première, la mise en scène de Neuenfels est acclamée. Néanmoins, elle restera son seul travail pour Bayreuth.
En 2018, il met en scène l'opéra La dame de pique de Tchaïkovski au festival de Salzbourg (Salzburger Festspiele).